À l’époque, les Français n’étaient pas les amis des Russes, qui n’étaient pas les ennemis des Prussiens. La France napoléonienne connut une victoire à la Pyrrhus, au prix de 25 000 morts. Le maréchal Ney eut le mot de la fin : « Quel massacre ! Et sans résultat. » Eylau fut un basculement.
Deux siècles plus tard, les guerres se font par voie de missiles et de drones, mais il y a toujours des combats au sol, que ce soit dans le ghetto de Gaza ou les villes russophones de l’Ukraine. Là, on retrouve des Stalingrad. La guerre s’étire dans deux sens, l’un hypertechnologique et hyperdestructeur, l’autre à l’échelle humaine, la guerre sale des rues, des immeubles, du corps à corps. La vieille guerre est toujours là.