La définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non le genre, a tranché mercredi la Cour suprême britannique. « La décision unanime de cette Cour est que les termes femme et sexe dans la loi sur l’Égalité de 2010 se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique », ont jugé les cinq magistrats de la plus haute instance du pays. Le litige opposait depuis 2018 l‘association féministe For Women Scotland et le gouvernement écossais, fortement engagé en faveur des droits des personnes transgenres. (Le Parisien.)

Il y a certaines nouvelles qu’on ne sait trop comment aborder : faut-il s’en réjouir ? Doit-on y voir le signe de la débilité mentale du monde moderne ?

Une chose est notable dans les propos de la Cour suprême britannique : c’est l’usage du mot sexe qui est employé, et non celui de genre. Ce dernier vient d’un psychologue américain du nom de John Money, qui a œuvré pour l’acceptation de l’idéologie transgenre ; évidemment, le terme genre existait bien avant lui (il est d’origine latine et il vient d’une racine indo-européenne qu’on retrouve en grec avec genos :race, famille), mais il l’a redéfini en lui donnant un sens similaire à ce qu’on trouve dans l’expression « identités de genre ». Il y a là une distanciation assez nette avec avec l’idéologie LGBT, puisque celle-ci se base sur une définition psychologique (le « genre ») et non biologique (le sexe). On peut donc dire qu’en ce jour, la biologie a gagné (et la raison avec).

Malgré tout, il faut se réjouir de cette nouvelle, car non seulement elle est positive, mais elle intervient alors même qu’il y a un revirement aux États-Unis sur l’idéologie du transgenre – à cause de la montée du conservatisme sous Trump.

Certains commentateurs sur YouTube n’ont pas pu cacher le « retard mental » de l’Occident actuel en matière de définition des sexes. Voici quelques commentaires :

« La justice tranche : la Terre est bel et bien ronde. »

« Est-ce que l’eau ça mouille ? »

« Je pensais qu’on était au courant de ça depuis des siècles mais faut croire que non. »

Le problème réel, ici, n’est pas celui du manque d’intelligence des peuples (quoiqu’il y ait un peu de cela), car il est évident que, malgré la stupidité du monde moderne, le problème, ce sont les élites et leurs réseaux : ce sont eux qui poussent à l’adoption de l’idéologie woke-LGBT. Il y a donc ce problème-là, et, aussi, il y a le problème du retard : les conservateurs sont en retard, et ils n’ont pas encore de stratégie évidente, de même qu’ils n’ont pas la force des réseaux nécessaires à la mise en place d’une résistance efficace – car il faut se rendre à l’évidence, aujourd’hui, ce sont les réseaux qui ont du poids.

En France, il existe une « chasse aux sorcières » et, aussi, un manque d’appui politique (Le Pen fille ne s’étant jamais opposée clairement à l’homosexualité ou aux LGBT). Mais cela ne doit pas nous empêcher d’agir d’une manière, disons, subtile, car il faut rester prudent au « pays des droits de l’homme ». Néanmoins, il est impératif de se rendre compte que le vent souffle dans une nouvelle direction ; comme le dit la Bible : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » (Jean III : 8-9.)

Mais soyons réalistes : en France, la situation est encore trop délicate, car le petit antéchrist de l’Élysée maîtrise bien la situation, il faut l’avouer ; mais les choses restent délicates même pour lui, surtout lorsqu’on voit Candace Owens se préparer à faire une saison 2 sur le « couple infernal ». Ceci dit, nous sommes quelque peu optimistes, car lorsque la vérité sort avec une telle puissance, et lorsque vous avez des millions d’individus qui ont compris le jeu (que la « femme » du Président n’est pas nécessairement ce qu’« elle » prétend être), on peut toujours s’attendre à de l’imprévu. Dans tous les cas, le réalisme nous impose la patience, et non l’inactivité. L’activité la plus puissante n’est pas celle des agissements du petit antéchrist de l’Élysée, mais l’activité non agissante (le wuwei des orientaux), qui concentre en elle l’ensemble de ses possibilités avant de les manifester le moment voulu.

Avec l’arrêt du financement de l’USAID et avec l’abandon de l’Europe par les USA, il faut s’attendre à ce que, petit à petit, l’ensemble de ces réseaux – qui maintiennent encore un certain niveau d’activité – finisse par s’écrouler complètement, et alors nous pourrons nous mettre pleinement en mouvement, et le mouvement sera d’autant plus aisé que nous n’aurons plus l’ensemble de ces forces occultes en face de nous. C’est à cela qu’il faut penser dès maintenant : comment puis-je moi, à mon niveau, aider à la destruction de l’idéologie woke-LGBT ? L’important n’est pas le nombre, mais la qualité des actes, car les plus grands changements sont amorcés par un petit nombre d’individus : le Christ, le prophète Mohammed, Moïse, etc.

Une goutte de moins dans l’océan woke
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