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La mort du cash et des banques telles que nous les connaissons

L’argent 100% électronique permettra de contrôler le client

Au Canada, la guerre qui a cours actuellement contre le cash connaît un développement choquant. Connu sous le nom de code « Projet Jaspar », il pourrait signifier la fin de la banque telle que nous la connaissons.

 

Haldane est l’un des nombreux économistes et banquiers centraux influents préoccupés par le cash physique – les dollars que vous pouvez tenir en main. Pourquoi ? Parce que celui-ci contrecarre le plan qui consiste à frapper votre compte avec un taux d’intérêt négatif.

 

Les taux d’intérêt négatifs sont un « impôt »

Les taux d’intérêt négatifs sont une notion pour le moins déroutante… Après tout, les intérêts ne sont-ils pas toujours positifs ?

Lorsque les taux sont positifs, cela signifie que votre épargne vous rapporte d’autant plus d’argent que vous la gardez longtemps en dépôt. Mais lorsqu’ils sont négatifs, vous perdez de l’argent chaque année sur votre épargne. Un taux d’intérêt négatif est un impôt sur l’épargne. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Le cash, sonnant et trébuchant, est l’issue de secours idéale. Par définition, le cash a un taux d’intérêt exactement nul.

Certes, ce n’est pas une solution parfaite. Mais au moins le taux d’intérêt sur le cash, contrairement au taux d’intérêt de votre compte en banque, ne peut passer en dessous de zéro. Une obligation peut rapporter moins de zéro (actuellement, environ 10 000 milliards de dollars rien qu’en dette gouvernementale entrent dans cette catégorie). Un compte bancaire peut rapporter moins de zéro. Mais le cash, lui, est immuable.

Son rendement était nul hier. Il est nul aujourd’hui. Et il restera nul encore demain.

 

Sus au papier-monnaie !

Naturellement, les banquiers centraux en sont bien conscients. Et plus encore Andy Haldane qui l’année dernière a remarqué que « l’argent des banques centrales était peut-être mûr pour un grand bond technologique. »

Après avoir aboli le papier-monnaie, continua Haldane, une solution intéressante serait de maintenir le principe d’une monnaie garantie par l’État mais émise sous forme électronique plutôt que sous forme papier.

Cela préserverait la convention sociale d’une unité de compte et d’un moyen d’échange émis par l’État, mais l’argent serait à présent détenu dans des portefeuilles numériques plutôt que physiques. Les taux d’intérêt négatifs seraient prélevés sur la monnaie facilement et rapidement.

Lire l’article complet sur contrepoints.org

À quand une banque pour les citoyens plutôt que pour les banquiers ? Voir sur E&R :

 






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