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La présidence Trump : une bonne nouvelle pour les écoles catholiques ?

« Good news » ! Non seulement, Trump promet de « réformer le système scolaire », de « supprimer la bureaucratie » afin d’« offrir une éducation et un choix d’écoles de niveau mondial à toutes les familles », mais il promeut le « school choice » : autrement dit, la liberté laissée aux parents de choisir entre l’école publique, privée, privée sous contrat, libre, ou encore l’enseignement à domicile… Un engagement qui pourrait largement profiter aux écoles catholiques.

 

Un système de bourse lié à l’élève, un retour à des méthodes d’enseignement qui ont fait leurs preuves… Trump veut dépenser 20 milliards de dollars de fonds fédéraux pour casser le monopole public de l’éducation !

 

Le plan Trump : « Réparer notre système d’éducation brisé ! »

Très concrètement, Trump veut donner aux 11 millions d’enfants en âge scolaire vivant en marge du seuil de pauvreté, la possibilité de fréquenter l’école de leur choix. En leur attribuant une « bourse » qui pourra s’élever jusqu’à 12 000 $, si les États contribuent collectivement au projet. La bourse sera attachée à la personne de l’élève : tous les établissements privés et publics seront donc en concurrence et les écoles libres catholiques pourront voir leur fréquentation mécaniquement augmenter, sans que les tribunaux américains puissent accuser Trump de financer des institutions religieuses.

C’est un fait : ces établissements déclinent sur le sol américain depuis les années 60, malgré leurs efforts de restructuration et la mise en place de nouveaux modèles financiers, et les mandats Obama n’ont pas arrangé leurs affaires. Un rapport du « New York State Coalition for Independent & Religious Schools » montrait, en 2012, que dans l’État de New-York, à chaque ouverture d’une « Charter school » (école laïque à gestion privée mais, moyennant une charte, à financement public : un peu notre école française sous-contrat), une école libre catholique fermait… « To pay or not to pay », le choix était vite fait.

Cette situation pourrait être terminée.

Demeurent quelques préoccupations. Le gouvernement pourrait utiliser cette pression financière pour obliger les écoles à certaines exigences : la liberté religieuse de ces écoles doit être respectée et absolument garantie. D’autre part, persiste le problème de la classe moyenne, sans doute un peu laissée pour compte dans cette histoire : elles devront a priori continuer à payer et s’orienteront moins vers les écoles parfaitement libres, alors que ces dernières pourraient devoir faire face à un afflux sans précédent de « la diversité », celle des classes pauvres… ce qui est toujours un défi.

 

Le retour des vrais professeurs ?

Au niveau des programmes et de l’enseignement, la nouvelle administration veut revenir aux « modèles d’apprentissage dirigé par les enseignants », et non plus par les élèves comme c’est monnaie courante dans la vision avant-gardiste et constructiviste de l’enseignement moderne. Retour à la méthode à l’ancienne, réaliste, que n’avaient jamais quitté les écoles catholiques !

Lire la suite de l’article sur reinformation.tv

Sur l’éducation et le catholicisme, lire chez Kontre Kulture :

Pour comprendre la question religieuse aux États-Unis,
lire chez Kontre Kulture :

Voir aussi, sur E&R :

 






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6 Commentaires

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  • #1610665

    Mais que reste-il du catholicisme, et surtout aux USA ? La seule religion qui vaille là-bas, c’est la consommation et le seul dieu, c’est le dollar !!! Rien ne changera cela...

     

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    • Quelle caricature ! Il y a bien évidemment des Catholiques aux USA, mêmes s’il ne sont pas majoritaires. Ce n’est pas le nombre ou la quantité qui compte, mais la qualité - sauf à raisonner comme un démocrate et à mettre la quantité au-dessus de la qualité.

       
    • #1610781

      à Titus...
      Que ce soit du point de vue de la quantité ou de la qualité, le résultat est le même !
      Dans une démocratie, aucune transcendance possible car tout y est relatif, surtout la vérité...et avec l’émergence d’Internet, c’est encore pire : chacun y est son propre dieu, chacun est invité à dire ses propres vérités et face à cela, les religions sont comme le latin ou le grec ancien : des philosophies poussiéreuses sur des étagères...

       
    • @la pythie

      Non, le résultat n’est pas le même. Ce n’est pas parce que l’on vit dans un régime politique qui instaure le règne de la quantité et de la marchandise que l’on est obligé de croire que la quantité prime sur la qualité ! On n’est pas non plus obligé de vivre comme la société de consommation voudrait que l’on vive, c’est-à-dire soumis à ses pulsions primitives (manger, baiser). On peut évidemment s’élever spirituellement quel que soit le régime politique de son pays ! Historiquement, les Chrétiens ont d’ailleurs souvent vécu sous des régimes politiques anti-chrétiens, ce qui ne les a pas empêché de vivre selon leur foi et leurs valeurs.

       
  • #1611032

    Bonne nouvelle parce qu’il laisserait de la place de façon indirecte pour les écoles cathos. Wahou, super victoire. On est encore très loin du règne social de Jésus-christ. Les âmes se damnent et elles se damneront autant avec Trump, c’est ça le système et il est loin de tomber.

     

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  • #1611343

    Ce système de la bourse attachée à l’enfant, c’est un peu le "chèque éducation".

    Imaginez cela en France laisse rêveur. Chaque enfant est doté d’un chèque et les établissements sont en concurrence pour avoir le plus d’enfants donc le plus de subventions...

    Avec un système comme celui-là, le mammouth est enfin dégraissé. Personne ne voudrait mettre ses enfants dans une école où on apprends la shoahnanass du matin au soir.

     

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