Le coup de poignard de Marion entre les testicules de Z est l’excellente nouvelle qui, personnellement, m’arrache un hurlement de rire. Appelez-la Auque, Maréchal ou Soto, Marion est avant tout une Le Pen, éperdument, irréductiblement : reconnaissons- nous, à nous aussi, le droit au tribalisme. Le tribalisme n’est pas le monopole de certains.
Il se trouve que Marion a enfin compris que le zemmourisme est au nationalisme français, ce que Champomy est au champagne millésimé : l’alliance avec le prédicateur enfiévré d’un nationalisme arabophobe, islamophobe, prénomtophobe et qui concocte des rapprochements intellectuellement douteux entre catholicisme et judaïsme (Saint-Louis devient ainsi un roi juif dans son stratagème de récupération machiavélique et de cannibalisme de l’histoire de France) était morte dans l’œuf.
En bonne nationaliste, Marion Le Pen a choisi de retourner à ses sources, constatant que Z avait envers la droite historique française, les mêmes blocages et inhibitions qu’un Meyer Habib. Elle a enfin percuté, que lorsque le RN touchait au but lors des législatives, Z - qui avait donné des leçons de nationalisme à tire larigot- était contrarié : Marion a enfin compris ce qui sépare le nationalsionisme du nationalisme authentiquement français.
Le nationalsionisme, sorti du placard sous Sarkozy, a tué la politique arabe de la France, diplomatie intelligente et raffinée jusqu’à Jacques Chirac. Cet éveil mature de Marion Le Pen à l’essence du nationalisme de son grand-père et ce coup de genou dans les Pétain de Z, méritera une émission exclusive dans les mois qui viennent.