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Le matriarcat : la virilisation des femmes, la féminisation des hommes et l’infantilisation des foules…

Le matriarcat, règne de la femme, aurait précédé le règne de l’homme (patriarcat). Cela est vrai si l’on ne tient compte que de l’histoire récente. A Rome, le patriarcat succéda en effet à un certain matriarcat étrusque, après la révolution qui chassa les rois et instaura la république. Pourtant l’archéologie récente montre que le soi disant matriarcat primitif n’était que la corruption d’une sociologie plus ancienne et mieux équilibrée. La sociologie, en tout temps et partout, a été le reflet de la mythologie en vigueur. Cinq mille ans avant notre air, voire d’avantage, un couple divin a régné dans certaine partie du monde : un dieu abstrait non agissant et une déesse concrète, agissante (la nature). Par la suite le Dieu fut oublié au profit de la déesse parce qu’il était trop métaphysique. C’est alors que la femme l’emporta sur l’homme et que le féminisme total régna sur la cité de Hacilar par exemple et en Asie mineure aussi. Puis de nouveaux théologiens ayant rétabli l’équation métaphysique, il y a eu le miracle Egyptien. A noter que la mère n’a jamais régné en tant que archétype sur le corps social : un matriarcat sénile n’aurait pas duré, ceux sont des restes que nous connaissons dans le phénomène de la Mama en Corse et en Italie du sud. Le matriarcat revêtit des formes plus subtiles avec le règne de la Nana comme nous allons le voir. De notre temps un matriarcat abstrait, insaisissable, règne par le truchement des hommes politiques, à l’insu de ceux-ci. On le décèle dans tout l’Occident : il dévirilise l’homme, virilise la femme et infantilise les foules.

La Nana

Terme archaïque, sans doute étrusco-lydien, auquel fait référence la sociologie matriarcale des hautes époques. En Français , « nonne » sœur religieuse est de même origine .A vrai dire le règne de la nana ou nonne représentait, par rapport au matriarcat strict, une réaction salutaire puisqu’il substituait au règne de la femme sénile celui de le femme dynamique. Décadent, il retombait dans le matriarcat strict (comme en Asie mineure, lorsque Cybèle succéda à Artémis en tant que Arcane) ou aboutissant au patriarcat (comme à Rome, quand la révolution rejeta le matriarcat étrusque et ses rois soumis aux nanas devenues abusives). Les Sibylles et Pythies représentèrent une floraison de cette institution, à moins qu’elles ne se soient reliées à une forme typiquement berbère du matriarcat, celui des grandes reines. La nana personnage tabou, se retrouve en filigrane dans la haute époque des peuples scandinaves, océaniques et méditerranéens. Elle s’éteignit peut-être en occident avec la druidesse. Sainte Anne de Bretagne rappelle le souvenir à peine christianisé, soit d’une « grande nana » régnant sur un collège de nanas soit celui de la déesse Ana symbolisant l’âme du globe. Au passage remarquer la proximité de la racine de nana et de Ana. C’est par le déchiffrement de l’étrusque et du Lydien, langues cousines, que se rétablit cette insolite sociologie. Dans la famille étrusque ou lydienne, langues cousines, il arrivait que l’une des filles, plutôt l’ainée, se consacrât à une prêtrise domestique : elle devenait nana. Célibataire et vierge, elle était la gardienne de la tradition, le célébrant des rites et la prêtresse mariant ses sœurs (ce qui lui donnait par ricochet le contrôle des maris). La nana existait à chaque niveau du corps social : famille, clan, cité, Etat. En fait le pouvoir politique était indirectement entre les mains des nanas, parce que prophétesse, elles détenaient l’oracle. Leur chasteté, combinée à une ascèse et à un régime alimentaire, leur donnait des antennes ; elles étaient médiums. A la longue après avoir assuré une stabilité aux civilisations archaïques, l’institution entra en décadence. Faux médiums, ne captant plus le divin, médiums tricheurs car lui substituant un oracle infernal, les nanas se transformèrent en tyrans domestiques, mariant les femmes à leur gré et envoyant les hommes au travail et à la guerre. En Crète, exemple la plus connue, la « Grande Mère », c’est-à-dire la « papesse » des nanas exerça sur les masses une magie fascinatrice en tirant du culte du serpent une puissance qui se substituait à la puissance divine. Un texte étrusque, éloquent, dit que l’homme n’avait alors que deux façons d’échapper à la nana le vin et la guerre. Ainsi la nana accompagnait l’amiral ; les figures féminine de proue perpétuaient le souvenir de ces contre-amiraux. Les oracles prescrivaient le sacrifice humain du guerrier d’élite, par haine inavouée du mâle… Comme prétexte : ces hommes étaient choisis « par les dieux » pour être les messagers du peuple auprès des dieux. Les abus du « nanarchat » expliquent la révolution romaine et la chute des rois étrusques. Evidemment les romains instaurèrent le patriarcat le plus stricte, retirant à la femme le droit de prophétiser. Les antiques nanas se prolongèrent néanmoins par les vestales, vierges aussi et gardiennes de la tradition, mais sans autorité. Il semble que l’âme inconsciente des peuples méditerranéens et océaniques soit restée traumatisée par la tyrannie des nanas décadentes. L’esclavagisme féminin, corse et sicilien (prostitution), en serait la rançon sous la forme d’une inconsciente vengeance…Aujourd’hui dans l’argot des truands, la nana est l’esclave préférée du proxénète, la reine du harem, en somme, le reflet inversé de l’ancienne nana. Tyran domestique, elle exploite au profit du proxénète ses sœurs en esclavage. Quand à la mama méditerranéenne, autre type de tyran domestique, elle est le reste d’une sociologie plus ancienne. D’ailleurs le spectre de la nana écroulée qui pèse sur l’inconscient collectif de manière très abstraite a des conséquences comme nous le verrons dans la conclusion.

La mama

Ce terme est surtout méditerranéen et il a la signification implicite de mère abusive, surtout en corse et en sicile. Le personnage serait une sorte de résurgence de la nana préhistorique. Or les abus de cette institution traumatisèrent les peuples comme les corse et les siciliens et en général, tous les montagnards autour de la méditerranée, sont la continuation directe. En fait le traumatisme de la nana s’étend de l’Asie mineure à l’Espagne ! Il se manifeste par une misogynie innée : dés le mariage, l’homme cesse d’idolâtrer sa femme, puis la néglige, la traite en esclave ou la laisse s’ennuyer à la maison, accélérant son vieillissement dans l’un et l’autre cas, donc sa déchéance, tout cela dans un réflexe de vengeance, inconscient et collectif. Le spectre de l’antique nana, latent dans ces pays, sépare inconsciemment le mari de la femme. Celle-ci se vêtira de noir comme si elle portait le deuil de son propre sexe, jadis tout puissant. Elle se mettra ensuite à exercer sur les enfants une dictature de tous les instants. La fille ainée sacrifiée, sera la bonne à tout faire de la mama et sa « tête de turc ». A la mort du tyran domestique, trop vieille pour se marier, elle se vêtira de noir à son tour et, médium de l’ombre morte de la mama, elle continuera son règne. La nana de jadis était d’ailleurs jouée par la sœur, non la mère. Cette nana vierge avait tendance à faire verser le sang des mâles, comme la Columba corse de Prosper et Mérimée qui pousse son frère à une vendetta anachronique. Quand aux fils de la mama, leur croissance psychique sera déviée : ils risqueront de grandir en enfants séniles, en faux adultes. Il serait probablement opportun ici de pousser l’analyse plus loin et de considérer certains phénomènes actuels de société, à l’ombre de ces concepts, et d’envisager une causalité, impossible avec le paradigme ambiant. Cependant pour ne pas alourdir le texte, revenons aux fils de la mama, ils se prosterneront devant elle, la dorloteront, mais s’évaderont à la première occasion, changeant même de continent (les siciliens). Mais leur déformation n’en sera que plus apparente ; ils aimeront faire peur joueront aux durs, aux mâles intraitables, alors que sous ce plastron se terrera une peur ancestrale de la femme. Le remède à cette sociologie caricaturale est dans une archéologie psychanalytique, mais que l’on n’est même pas prêt à tenir dans les milieux les mieux informés, malgré les symptômes que tout un chacun a reconnu… Il faudrait remettre à jour l’arcane de la nana en l’extirpant de l’inconsciente mémoire de l’homme, en évitant par la même que l’homme moyen, incapable d’analyser le paradigme ambiant, ne continue à jouer de façon inconsciente avec sa psychologie et celle des autres par des phénomènes de surcompensation et de plus value à un narcissisme de galerie. Dans la mafia, société secrète de truands siciliens, un mysticisme dévié à sublimer jusqu’au délire la mama, en faisant d’elle une quasi divinité abstraite, au nom de laquelle le clan rend justice, accompagnée du sacrifice humain, celui des victimes du syndicat du crime. Je pense que s’étendre plus nuirait à la compréhension.

Il y a un phénomène impossible à analyser car trop présent dans notre échelle de goût mais qui fera ici tout de même l’objet d’une allusion. Je m’en excuse à l’avance étant moi-même un amateur… Il s’agit du culte du football ou du rugby… Ces jeux, malgré l’intérêt que nous leur portons, (et je prends des gants) sont des cultes enfantins, car nous sommes en face d’adultes en culottes courtes jouant au ballon, jeu d’enfant… Le plus grand intérêt porté au foot… calque exactement avec les régions où l’abus du féminisme, jadis, empêcha les hommes de devenir vraiment adulte ! Le pays qui a remporté le plus de coupe du monde étant, comme par hasard, l’Italie ! En Suède puis dans toute l’Europe et l’occident entier, la nana, plus pernicieuse, reparaît sous l’alibi de l’égalité des sexes (en fait il s’agit de féminisme) et de liberté des mœurs. En s’attaquant à l’homme, les femmes vengent le passé. Mais une hystérocratie latente, sans visage précis, domine toute l’Europe occidentale et les USA, où les idéologues poussent à la virilisation des femmes à la dévirilisation des hommes et à l’infantilisation des foules. Il s’y ajoute le sacrifice humain étatisé par les lois.


La société de consommation est Femme et Mère Dénaturée. C’est inhérent et structurel, par la place qui est faite au désir et à sa satisfaction, mais aussi par son traitement social . Le piège était là. Nous sommes tombés dedans !

Tout cela contribue à la résurgence d’un matriarcat décadent et d’apocalypse.


Eric de Trévarez

Source : http://www.bloghotel.org
 
 






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2 Commentaires

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  • #10301
    Le 19 avril 2011 à 22:05 par Droite matriarcale
    Le matriarcat : la virilisation des femmes, la féminisation des hommes et (...)

    A force de donner des avantages matériels aux couples mariés, les familles élargies se sont disloquées en familles nucléaires. On nous avait promis qu’alors, ce serait le Paradis sur Terre, puisque nous serions à l’unissons de la trinité divine, entre papa, maman et bébé... Mais au moment oú nous touchions au but... nous découvrâmes que l’atome était... fissible !!! Et les familles nucléaires se sont toutes effondrées sous leur propre poids. Sur le long chemin de la décadence, il y avait donc une étape supplémentaire : la famille monoparentale. Et demain, on fera les bébés dans des bocaux ?

    Toute cette Histoire n’avait donc été qu’une sionistre mascarade.

     

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  • Il y a bien et une époque ou NI le mariage NI la paternité n’existaient,
    Donc le MATRI-ARCAT a bien précédé le PATRI-ARCAT.
    D’autre part, l’auteur n’a pas une bonne définition du matri-arcat :
    Le matriarcat n’est pas le pouvoir politique par les femmes,
    Mais le pouvoir FAMILIAL par les mères, qui subordonne le pouvoir masculin, appuyé par la filiation maternelle.
    Le MATRI-ARCAT n’est pas le féminisme,
    Parce que le MATRI-ARCAT concerne les mères,
    Or les féministes ne sont pas des mères, mais des lesbiennes.
    Là aussi où l’auteur se trompe, c’est qu’effectivement, dans le matriarcat, il a toujours existé un couple divin, mais non pas en tant que mari et femme, mais soit en tant qu’amants non mariés, soit en tant que frère et soeur, mais avec comme APPLICATION SOCIETALE l’absence de mariage et donc, la filiation par la mère.
    Le problème de l’auteur, c’est qu’il ne recoupe JAMAIS la mytho-archéo-logie avec le SOCIETAL, à savoir les systèmes de parenté.
    Là où il se plante aussi, c’est que la suprématie des déesses sur les dieux n’est pas un petit passage récent (Hacilar), mais a duré des dizaines de millers d’années pendant TOUTE la préhistoire et même après, PARTOUT dans le monde.

     

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