On est sur le rétablissement pur et simple du délt d’opinion.
Ce n’est pas de la censure des "opposants politiques"
(qui sont bien souvent inoffensifs politiquement).
C’est un Etat (en amont du "pouvoir" ) qui s’arroge le droit de définir la morale,
et entend dicter le cadre du débat public.
On voit que l’audience, ou la portée réele des prévenus, importe peu.
C’est ce qu’ils disent qui est visé, pas l’effet produit.
Ce retour du délit d’opinion se fait en plus au delà des plateformes
numériques (FAI, réseaux sociaux,VPNs) auxquels on a déjà mis une
pression considérable pour modérer les contenus.
Alors même que ces plateformes n’ont pas jugé utile de censurer
ces contenus !
parceque les réclamations ont été jugé insufisantes, ou pas assez
argumentés par ces plateformes.
De là ca passe par l’antiterorisme , ou la "haine en ligne".
Pour pouvoir criminaliser le délit d’opinion, qui n’existe plus en droit.
Enfin,cela a commencer par individualiser le droit de la presse,
tout à chacun devenait responsable de ses "publications",
C’est déjà une dérive, mais cela fut insuffisant,
puisque les gens restaient dans le droit de la presse,
y compris à titre individuel.
Donc on a la criminalisation de l’opinion par des moyens détournés.
De toutes façons la branche de l’antiterrorisme, ou le bazar qui surveille
la haine en ligne n’ont pas d’autres fonctions que de catégoriser l’opinion.
Un appel au meurtre, c’est un appel au meurtre,
un acte terroriste, c’est un acte terroriste .
Quand vous commençez à sonder X, ou Youtube pour trouver du matériel qui
aurait pu passer les censures pré-existantes,
c’est déjà un profond devoyement de la justice et des moyens.
Rétablissement de la censure directe, rétablissement du délit d’opinion.
Mais je suis en désaccord avec le but "politique", cela va bien au delà du pouvoir
"en place" même si ils ont pu utiliser ces mechanismes.
Cela survivra au pouvoir en place, sans aucun doute.
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