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Les bombardiers B-2 détruisent trois centres nucléaires en Iran : Trump s’aligne sur Israël

Les Israéliens étant menacés sur leur sol par la contre-attaque iranienne, l’Amérique a volé au secours de son allié au Proche-Orient en bombardant trois centres nucléaires en Iran. L’opération a eu lieu dans la nuit du 21 au 22 juin 2025.

 

Le président Donald Trump, de la sorte, espère mettre fin au conflit et menace l’Iran de représailles plus dures encore s’il poursuit le conflit. Il s’agit clairement d’un acte de guerre et de la fin de la pseudo-neutralité trumpienne en matière de politique étrangère.

« Mais si la paix ne s’installe pas rapidement, nous nous attaquerons à ces autres cibles avec précision, rapidité et habilité. La plupart d’entre elles peuvent être éliminées en quelques minutes. Aucune armée au monde n’aurait pu faire ce que nous avons fait ce soir. »

 

La fin du discours sonne relativement faux, au moment où Trump en appelle à Dieu. Le Dieu américain ou Yahvé ? Ce n’est pas clair.

« Je tiens à remercier tout le monde et en particulier Dieu. Je veux juste dire que nous t’aimons, Dieu, et que nous aimons notre grande armée. Protégez-les, que Dieu bénisse le Moyen-Orient, que Dieu bénisse Israël et l’Amérique. »

Les faucons du Pentagone et du département d’État l’ont donc une nouvelle fois apparemment emporté sur les isolationnistes, prenant le chemin destructeur de l’Irak, de la Syrie et de la Libye.

Pour beaucoup, l’espoir Trump, battu par le pouvoir profond, c’est-à-dire la ligne israélienne dure, s’effondre en une nuit. Le Grand Israël peut compter sur une Amérique esclave. Israël n’est pas le proxy de l’Amérique, c’est l’Amérique qui est le proxy d’Israël.

Désormais, tous les pays non alignés sur l’axe israélo-américain vont courir vers l’arme nucléaire, unique garante de survie. Le monde entre dans une nouvelle phase, encore plus incertaine.

Trump a-t-il trompé les Israéliens ?

Ce militaire iranien affirme que les sites avaient été évacués...

 

 

Que Trump ait averti ou pas les Iraniens des raids de la nuit, trahissant ainsi les Israéliens qui croient à une fidélité américaine sans faille, sera difficile à prouver. Tout reste à l’état d’hypothèses, et comme toujours, c’est l’avenir qui valide ou pas une hypothèse. Mais cela n’empêche pas de comparer cet effet de manche, plus ou moins dévastateur, avec l’épisode du bombardement américain de l’aérodrome fantôme en Syrie.

D’autres vont plus loin, et un cran plus haut, voyant dans l’opération spectaculaire de cette nuit un autre écran de fumée. C’est ce que développe Jean-Dominique Michel ici, traduisant un tweet d’une Américaine, plus économique que militaire.

 

 

Dans le fil du Figaro, on sent quand même une méfiance des Israéliens devant les affirmations de Trump, comme quoi les 3 installations seraient « totalement détruites »...

Alors que Donald Trump a dit hier soir avoir annihilé trois installations nucléaires en Iran (Fordo, Natanz et Ispahan), l’armée israélienne mesure aujourd’hui l’ampleur des dégâts. Selon des informations de l’AFP, Tsahal a dit « vérifier » les résultats sur le site de Fordo.

Interrogé sur cette frappe et la possibilité que l’uranium enrichi ait été retiré du site avant les frappes, le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, a répondu : « nous vérifions constamment la situation. Il est trop tôt pour se prononcer. »

Il a également confirmé que la campagne israélienne contre l’Iran se poursuivait, Israël ayant, selon lui, « d’autres objectifs » à atteindre dans ce pays.

Ce bombardement n’est pas anodin, et le « Sud » a bien reçu le message : Modi l’Indien a appelé le président iranien, Poutine et Xi condamnent les frappes, Erdogan est « préoccupé »... C’est le jeu dangereux de Trump, qui n’est plus seul au monde. Chez nous, Mélenchon, le seul au niveau, a ouvert sa gueule, tandis que Macron annonce un énième conseil de défense, comme si le monde en dépendait...

L’analyse à chaud de Youssef Hindi sur X

Les trumpistes non-interventionnistes comme JD Vance vont avoir beaucoup de mal à défendre, auprès de son électorat, la politique de Trump qui est sous la pression gigantesque d’Israël qu’il doit contenter sans faire entrer directement les USA dans une nouvelle guerre.

Les Iraniens sont conscients qu’Israël tente d’entraîner les USA dans la guerre. Raison pour laquelle ils ne frapperont pas les bases militaires US dans la région (à moins d’être mal avisés). Ils vont plutôt intensifier les frappes contre Israël en guise de représailles.

L’éventuelle fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran servira aussi de punition économique collective infligée à l’Occident collectif, et à Trump en particulier qui tente de relancer l’économie des USA. Les Iraniens ont ce levier de pression contre le MAGA. Et Trump va le sentir.

Ce qui est en jeu aux USA, ce n’est pas que la crédibilité de #Trump, mais celle du trumpisme. Si Trump s’engage sur cette voie catastrophique, plus personne ne pourra se réclamer de lui et du trumpisme dans le futur. La carrière politique de JD Vance sera compromise.

Le 5 février 2025, Youssef Hindi revenait sur les frappes théâtrales de Trump en Syrie en 2018 sur des hangars vides...

 

 

La menace iranienne et ses conséquences

 

L’Amérique a cédé

 






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148 Commentaires

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  • Tous les memes c’est politique

     

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  • Trump ne veut pas entrer en guerre, il a fait un one shot puissant pour forcer les iraniens à négocier.
    En interne il a surtout voulu remercier les milliardaires du pétrole Texan qui ont aidé à son élection, en provoquant la remontée du cours du baril de 65$ à peut être 120$.

     

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  • La réalité c’est que l’Iran va intensifier ses ataques contre Israel, pas contre les US, et qu’Israel n’a pas les moyens humains de cette guerre, surtout en continuant ses ataques sur Gaza. Les US sont maintenant officiellement intervenus, mais pas avec des troupes au sol, qui sont ce qui manque à Israel. Ceci va considérablement affaiblir Netanyahu politiquement, puisque son but était de pousser Trump dans le conflit au sol. Trump lui a en fait retiré la pseudo légitimité de la menace nucléaire Iranienne, tout en laissant Israel exposé aux attaques conventionnelles. D’ici un mois ou deux Israel sera suffisamment affaibli pour justifier une intervention de protection US au sol en Israel, en fait une occupation et prise de pouvoir déguisée, et la fin du conflit à Gaza.

     

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  • C’est pour cela qu’on l’appelle le pouvoir profond.
    D’après les autorités turques, il n’y a qu’une semaine de réserve de pétrole civil en Occident et un mois de militaire si les Iraniens ferment le détroit d’Ormuz. Et si la Chine vend ses bons du trésor US, les USA s’effondrent en quelques jours. On peut rêver.

    Le problème de l’empire khazar c’est qu’il est divisé en. Factions, en objectifs et en pays (USA, GB, israhell). Sa seule force est le terrorisme, le pillage et les médias. Il n’y a pas de possibilité de discussion ni d’évolution. Le terrorisme doit être éliminé.

    Goooooood morning Tel Aviv. Trump vient de faire entrer la colonie des USA dans le shtetl israélien. Il a toujours été clair à ce sujet. Nous avons voulu croire le contraire car il utilisait un double langage. On y voit plus clair.

    Tulsi Gabbard devrait démissionner ainsi que vivek Ramaswami qui a écrit 3 livres sur le pouvoir profond et la banque . A moins que tout cela soit secondaire comparé à la détresse israhellienne. Quand le parasite a pris trop de place, tu creves quoi que tu fasses. Il faudra donc regarder vers l’Asie pour voir la suite à donner à cet effondrement colonial occidental.

     

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  • A croire Trump et Netanyahu c’est Dieu qui aurait guidé les bombes, on est revenu aux temps des croisades !
    C’est tout juste s’ils parlaient de miracle divin.

     

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  • Après avoir fait semblant de négocier pendant deux mois, et cinq rounds, les Etats-Unis sont entrés en guerre contre l’Iran. Leurs frappes sur les trois sites iraniens d’enrichissement de l’uranium (Ispahan, Natanz, Fordo), dimanche à 2 heures du matin, sont intervenues alors que le terrain avait été préparé par une campagne israélienne de bombardements de neuf jours. L’opération avait été planifiée pendant plusieurs mois entre les états-majors américain et israélien. Les appels à l’aide des Israéliens pour que les Américains aillent "finir le job", comme le délai de réflexion de Trump "jusqu’à deux semaines" avant de décider s’il frapperait l’Iran, n’étaient qu’une mise en scène.
    Cette guerre est la suite du retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) par Trump, en 2018, lors de son premier mandat. L’objectif était alors d’empêcher le retour de l’Iran sur la scène internationale, amorcé grâce à la levée des sanctions américaines dans le cadre de l’accord. Aujourd’hui, la guerre de Trump est faite pour écraser l’Iran. Elle pourrait conduire au renversement du régime en place à Téhéran, comme l’a écrit le président américain dimanche, après avoir juré les jours précédents que cela n’était pas son projet.
    S’adressant à la nation après les frappes, Trump a vanté un "grand succès militaire". Mais à l’heure qu’il est, personne ne sait exactement quels sont les dégâts sur les sites iraniens d’enrichissement de l’uranium. Le plus épais mystère entoure Fordo, un site enfoui à une centaine de mètres sous la montagne, que les Américains ont frappé avec leurs bombes anti-bunkers. Des images satellites montrent six perforations opérées par les bombes à la surface du site, mais on ne sait pas ce qui s’est produit sous terre. Autre inconnue, les Iraniens auraient déplacé leur stock d’uranium enrichi avant les frappes américaines, pour le mettre à l’abri.
    Comme celle des Israéliens, la guerre américaine contre l’Iran est parfaitement illégale au regard du droit international. Aucune menace réelle et imminente ne justifiait de la lancer. Ni le renseignement américain ni l’AIEA ni aucune autre instance ne disposent de la moindre preuve que l’Iran a pris la décision de fabriquer des armes nucléaires. Le danger pour Israël et les Etats-Unis, eux-mêmes puissances nucléaires, d’être frappés par des bombes atomiques iraniennes qui n’existaient pas encore était nul.

     

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  • L’entité a encore frappé le site de Fordo
    aujourd’hui, preuve en est que l’objectif initiale n’a pas été atteint et que les déclarations de Trump... Comment dire ?

     

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  • Par la tignasse de leurs cheveux ...

     

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  • Pardonnez-moi, je ne suis qu’un béotien pas bien renseigné, mais je ne comprend pas soudainement toutes ces critiques radicales contre Trump. Je vois pas ce que ces frappes changent fondamentement. Le droit international est déjà violé jour après jour par les occidentaux depuis des décennies, et Trump n’a jamais caché qu’il s’en foutait des traités internationaux, il avait déjà jeté le traité nucléaire de l’Iran, il sort du GIEC, de l’OMS, etc, c’est America First !

    Mais on n’est pas naifs au point de croire que Trump fait ce qu’il veut et qu’il peut envoyer balader le lobby peut-être le puissant de l’histoire. Il y a des présidents américains qui sont morts brutalement pour moins que ça. Il est obligé de ménager l’état profond, les médias, etc. Bien sûr qu’il allait frapper pour donner des gages. Mais pour l’instant à ce que je vois les installations nucléaires n’ont été réellement touchées, donc il n’y a rien de différent des frappes qu’il avait ordonnées sur des hangars vides syriens, et qui lui avaient servi à se désengager du conflit syrien en disant "les armes chimiques d’Assad sont détruites, on s’en va".
    Donc attendons quelques jours avant de nous énerver comme des pucelles déçues.

    La politique c’est l’art du mensonge et de la poudre aux yeux, surtout chez Trump. Il ne faut pas écouter ses discours ni même regarder ses actes spectaculaires, mais ses actes réels, discrets. Et tout de même depuis l’arrivée de Trump, ses actes sont en faveur de l’apaisement du feu lancé en permanence en Ukraine, à Gaza, et ailleurs. Il a plein de défauts mais il est le moins pire quand partout en Occident on a le pire du pire, donc ne crachons pas dans la soupe, attendons et nous verrons. Si Trump se désengage en disant qu’il a fait tout ce qu’il peut pour aider Israël maintenant il faut négocier, ou bien s’il déclenche de vraies hostilités, pas que 3 missiles. Parce que la vraie guerre c’est autre chose, c’est des centaines de milliers de bombes !

    En attendant l’Israël se fait bombarder jour après jour, ça c’est nouveau et très plaisant.

     

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  • Trump a pris les millions de la veuve Adelson, mais apparemment il se fout pas mal d’Israël : il ne prenait plus aucun appel de la veuve Adelson. Il ne voulait que son argent en échange du Golan (que personne ne lui avait demandé). Maintenant il doit faire ce pour quoi il a été payé.

    Étonnamment, personne ne parle du fait que l’archi néocon Marco Rubio, nommé secrétaire d’État par Trump, représente le clan Bush à l’intérieur de l’admin actuelle.

    En 2016, Trump a humilié le gourou de Rubio, Jeb Bush, mais apparemment c’était pour mieux faire une place au clan Bush dans son administration, à peine subtilement, dans un poste clé de la machine de guerre du gouvernement des USA.

    Le slogan de campagne de Rubio était "A New American Century", bref un copié collé du programme néocon du Project For the New American Century. Un "Nouveau Moyen Orient" devait naître du PNAC, et le voilà en train de se concrétiser...

    À moins que Trump, le Président de la paix mondiale, nous réserve quelque surprise, comme par exemple régler une fois pour toute le "conflit israélo-arabe"... que ce soit avec l’arme nucléaire, ou encore, conformément aux prophéties des sionistes chrétiens, il pourrait faire comme "l’antichrist" prédit et signer un accord de paix entre Israël et ses ennemis, accélérant ainsi le "retour du Christ" tant attendu par les dominionistes (ex : Paula White, Mike Huckabee) qui composent son gouvernement.

     

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