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Michel Field : de l’idéologue trotskiste au patron voyou

Son bras de fer contre 600 journalistes de France Télévisions sent le sapin

Michel Field parviendra-t-il à se maintenir à son poste dans les prochains jours ? S’il clame en interne ou encore dans Le Parisien ce samedi qu’il ne « démissionnera pas », le directeur de l’information de France Télévisions n’a pas encore gagné son « opération réconciliation ».

 

Depuis une semaine, il passe surtout son temps à rattraper ses erreurs et ses gaffes qu’il nomme « maladresses  » et à déminer les « bombes  » qu’il a lâchées dans Le Supplément de Canal+, le 10 avril. Mardi 19 avril, quelque 600 journalistes du siège de France Télévisions doivent répondre à la motion de défiance : « Faites-vous confiance à Michel Field pour diriger l’information de France Télévisions ? »

Chaîne d’information publique, fusion des rédactions de France 3 et France 2, refonte des émissions politiques... Cinq mois après sa nomination par Delphine Ernotte-Cunci à la tête de l’information du groupe audiovisuel public, l’ancien trotskiste a réussi à cristalliser sur son nom « beaucoup de revendications distinctes », reconnaît Éric Vial, du syndicat Force ouvrière, plutôt modéré parmi les frondeurs.

Un exemple ? Dimanche 10 avril, le directeur de l’information avait annoncé sur Canal+ un projet d’externalisation pour un programme hebdomadaire de politique avec Karim Rissouli et Mathias Hillion, produit par Renaud Le Van Kim, l’ancien producteur du Grand Journal et aussi du Petit Journal qui avait été marginalisé par Vincent Bolloré et Maxime Saada l’année dernière. « Il est hors de question de produire en externe une émission politique, car on touche là au cœur de métier de la rédaction  », avertit Éric Vial. Michel Field a été contraint de faire machine arrière. Il a accepté de renoncer à cette production externe lors d’une réunion. «  J’ai entendu les demandes de la rédaction de maîtriser pleinement les émissions politiques et j’y souscris  », s’engage-t-il dans une interview au Parisien .

Les liens entre le directeur de l’information et le gouvernement socialiste ont été aussi critiqués cette semaine, après les révélations sur les préparatifs jugés conciliants envers le président François Hollande pour l’émission Dialogues citoyens. Le directeur de l’information de France Télévisions, après une rencontre avec le conseiller en communication de la présidence Gaspard Gantzer dont s’est fait écho Le Canard enchaîné, a notamment accepté d’écarter de l’émission deux Français sélectionnés, dont la syndicaliste Nadine Hourmant. « Pas une seule question n’a été soumise au palais  » de l’Élysée, assure-t-il aujourd’hui.

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Le trotskisme libéral-libertaire ne semble pas très populaire chez les employés, voir sur E&R :

 






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