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Nantes : au-delà des récupérations politiques, que sait-on vraiment ?

C’est la guerre de l’information (ou de la désinformation) sur l’Internet : le jeune ado tueur de Nantes est-il d’extrême droite ou d’extrême gauche ? Nous avons introduit le sujet dans notre papier précédent, il est temps de faire une analyse approfondie de la situation. Sans nécessairement conclure, car il y a probablement une bonne dose de folie dans toute cette histoire.

 

Et de folie, pour un ado de 16 ans, né a priori en 2009, et qui a connu les délires sanitaires (confinements, port du masque, distanciations, vaccins, etc.) entre 11 ans et 13 ans, on peut aisément le comprendre. Dans une société qui fuit de toute part, où le système génère massivement de l’anxiété (et en particulier de l’éco-anxiété), rien d’anormal de trouver des jeunes zombies n’ayant plus les pieds sur Terre.

 

Exemple typique de désinformation :

 

 

Cette remarque liminaire étant faite, qui est ce « Justin » ?

Nous ne citerons pas son nom complet, il s’agit de Justin A. P., dont le nom fait penser à une ascendance d’origine turque, mais dont le prénom Justin reflète probablement une certaine acculturation, voire la présence d’un des deux parents (la mère) d’origine française. Nous ne savons pas s’il est musulman.

Il semble résider dans le quartier des Dervallières à Nantes et était donc inscrit au lycée privé Notre-Dame-de-Toutes-Aides. En avril 2025, Justin était élève en classe de seconde. Il avait obtenu son Diplôme National du Brevet (DNB) avec mention assez bien, probablement en juin 2024, indiquant des performances académiques correctes.

D’après ce que nous avons pu lire, ses camarades le décrivaient comme timide, réservé et solitaire, préférant des activités comme la marche plutôt que des interactions sociales. Il jouait également à des jeux vidéo comme Fortnite et était peu loquace.

Encore une fois, d’après les témoignages rapportés, Justin montrait des signes d’instabilité émotionnelle et nourrissait des idées sombres. Il partageait du contenu misogyne et était obsédé par des sujets morbides, tels que le jihadisme, le 11-Septembre, la violence, les suicides et les meurtres.

Plus étonnant, et donc à prendre avec des pincettes, il semblait glorifier le nazisme, admirant Hitler comme un « pote » et promouvant des idées nazies, allant jusqu’à dessiner des swastikas en classe. Cette fascination pour le nazisme contraste avec son manifeste, qui se concentre sur des thèmes écologiques et anti-système, suggérant une possible confusion idéologique.

 

Que peut-on justement dire de son « manifeste » ?

● L’auteur réel

Nous avons retrouvé et lu son manifeste – que nous ne relayerons pas ici pour des raisons que tout le monde comprendra. La grande question qui taraude le Net est donc : est-ce un manifeste d’extrême gauche ou d’extrême droite ?

Tout d’abord, ce manifeste est trop bien écrit et presque sans faute d’orthographe, pour être l’oeuvre d’un ado de 15 (ou 16) ans. Beaucoup suggèrent l’oeuvre d’une IA, ce qui semble parfaitement légitime à l’heure où les élèves et étudiants font travailler ChatGPT à leur place pour rendre les devoirs à faire à la maison.

Cependant, nous avons testé avec 3 outils différents de détection de contenu IA et les 3 outils sont formels : nous avons très probablement affaire à du contenu humain ! Dès lors se pose la question de l’auteur. Serait-ce un plagiat d’une oeuvre antérieure, comme le suggèrent de nombreux tweets en citant L’Homme nu. La dictature invisible du numérique de Marc Dugain ? Après analyse, mais sans avoir pu accéder à l’ouvrage en question, il semble très probable que le manifeste n’a aucun rapport avec cet essai.

 

● L’image en exergue

La gauche et les médias ont rapidement glosé sur le symbole de type runique, donc nécessairement celto-fascistoïde.

Las, le titre explicitait pourtant clairement le symbole : « L’action immunitaire ». Il s’agit de la symbolisation d’un anticorps, tel que Wikipédia nous le rappelle :

 

● Le contenu

Le manifeste s’ouvre sur une citation de L’Homme révolté d’Albert Camus, posant la révolte comme un acte de résistance face à l’oppression. Justin A. P. se présente comme un individu réagissant à une crise systémique mondiale, qualifiée d’« écocide globalisé ». Il décrit un monde où l’industrialisation, la technologie et la mondialisation ont conduit à la destruction des écosystèmes et à l’aliénation des individus.

Critique de l’écocide globalisé

Une grande partie du texte est consacrée à la dénonciation de la destruction environnementale causée par le capitalisme et l’industrialisation. Il évoque la disparition des espèces, la pollution chimique et l’exploitation des ressources naturelles.

Il utilise des termes comme « techno-nihilisme » pour critiquer la dépendance aux technologies modernes, qu’il voit comme un outil de contrôle social et d’aliénation. Par ailleurs, il appelle à une révolte écologique, présentée comme un « instinct vital » pour préserver la vie sur Terre.

Critique sociale et culturelle

Le manifeste dénonce une « matrice de contrôle » imposée par les médias, la technologie et les institutions, qui manipulent les individus et suppriment leur liberté. D’autre part, il critique la société de consommation, le conformisme et le transhumanisme, qu’il qualifie de « religion techno-scientifique » visant à remplacer l’humain par des machines.

Il exprime une nostalgie pour des modes de vie plus simples et communautaires, en opposition à l’individualisme moderne.

Appel à l’action

Justin A. P. appelle à une « action immunitaire », une révolte non violente visant à démanteler le système industriel et à instaurer une société organique et décentralisée. Même les derniers ouvrages de Juan Branco paraissent moins timides (comment fabriquer une guillotine, par exemple...).

Il insiste sur l’importance de la prise de conscience collective et de la résistance face à l’oppression systémique. Enfin, le texte se termine sur une note d’espoir, suggérant que la révolte, même symbolique, est une victoire en soi.

Références culturelles

Le manifeste cite des œuvres comme Le Misanthrope de Brueghel et des penseurs comme Camus, pour ancrer son propos dans une réflexion philosophique.

Il fait également allusion à des concepts écologistes radicaux, mais sans citer explicitement des figures comme Ted Kaczynski (Unabomber).

 

● Conclusion

Extrême gauche ?

D’un côté, la critique virulente du capitalisme, de la mondialisation et de l’industrialisation est typique des mouvements anarchistes, anticapitalistes et écologistes radicaux, souvent associés à l’extrême gauche.

Par ailleurs, l’appel à une société décentralisée et organique, ainsi que la dénonciation de la « matrice de contrôle » techno-industrielle, rappelle les écrits de penseurs comme Murray Bookchin (penseur juif libertaire ayant inspiré Bernie Sanders) ou les mouvements anti-technologie comme le primitivisme (que l’on pense à John Zerzan, Derrick Jensen ou encore une fois Theodore Kaczynski).

L’accent sur l’écologie et la révolte collective contre les institutions oppressives renforce cette proximité avec l’extrême gauche.

Extrême droite ?

Tout d’abord, le manifeste ne contient pas de références explicites à des thèmes d’extrême droite comme le nationalisme ou l’ethnocentrisme. Seuls des témoignages (avec toute la fragilité qu’on leur connait) indiquent que Justin A. P. « admirerait » le nazisme et partageait du contenu antisémite. Cependant, ces éléments ne transparaissent absolument pas dans le texte du manifeste. De surcroît, l’antisémitisme est possiblement partagé par les deux extrêmes, cela ne serait donc pas un marqueur incontestable.

En revanche, la nostalgie pour des modes de vie traditionnels et la critique du transhumanisme pourraient, dans certains contextes, être interprétées comme des thèmes conservateurs ou réactionnaires.

Éléments ambivalents ou hybrides

Le manifeste présente une synthèse idéologique inhabituelle, mêlant des thèmes écologistes radicaux (gauche) à une rhétorique apocalyptique et anti-moderne (parfois de droite). Cette combinaison évoque l’éco-fascisme, une mouvance hybride qui associe la protection de l’environnement à des idées autoritaires ou anti-modernes.

L’absence de références explicites à la race, à la nation ou à des figures d’extrême droite (comme Hitler) dans le texte contraste avec les comportements rapportés de Justin A. P., suggérent au moins deux possibilités :

- l’écriture d’un scénario permettant à l’extrême gauche de se dédouaner et de faire porter le chapeau à l’extrême droite, le tout relayé par les médias complaisants, permettant de renvoyer de nouveau l’antisémitisme à l’extrême droite dans un va-et-vient qui pourrait prêter à rire si ce n’était pas si grave,

- un auteur avec une « pensée » idéologique incohérente ou fragmentée, typique chez un adolescent malmené par l’environnement anxiogène d’une société qui ne l’est pas moins, augmenté d’un probable profil psychologique très fragile (les 57 coups de couteau montrant un acharnement confinant au délire psychiatrique).

Voire, si l’on veut aller encore plus loin (plus rien ne nous étonne désormais) :

- mettre tout ça sur le dos d’E&R, puisqu’il y a ici finalement un peu de rouge et de brun ! Si on y ajoute quelques livres Kontre Kulture, des vidéos d’Alain Soral sur son téléphone, et le tour est joué !

 

Il est donc impossible à cette heure de conclure que l’auteur soit d’un extrême ou d’un autre de façon définitive, mais ses origines probables, ses écrits (ou prétendus comme tels) et son comportement rappellent plutôt l’extrême gauche.

Reste à comprendre pourquoi l’on nous parle encore d’Hitler, de Mein Kampf (pour nous dire qu’il s’agissait de la version Kontre Kulture ?) et d’antisémitisme, dans un gloubi-boulga (mais peut-être pas tant que ça) idéologique permettant toutes les hypothèses. Ce qui, il faut l’admettre, est bien pratique. Les médias et les politiques de tous bords s’y vautrant sans recul. Ni vergogne.

***

Alain Soral sur Unabomber (2020)

(à la 38ème minute)

Le début de l’affaire

 






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63 Commentaires

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  • #3524134

    Les médias se sont jetés comme d’habitude sur un fait divers dont le prénom de l’auteur laisse penser à un français de souche.

    La statistique, nos yeux, les données qui filtrent des prisons vont pourtant dans le même sens. L’écrasante majorité des affaires pénales a pour auteur des personnes étrangères ou d’origine étrangère de fraîches dates.

    Et quand le patronyme de l’auteur allégué montre une ascendance turco-kurde, les médias taisent cette information...

    Imaginez si un "Dupont", un "Martin" allait faire la même chose en Turquie, vous croyez que les médias auraient la même pudeur ?

    Parce que, au minimum, on peut et on doit s’interroger sur la réussite de cette société multiculturelle, de ces unions mixtes ?

    Je note que les soi-disant témoignages sont pour l’instant sans intérêt. Les journalistes ont trouvé les ado les plus accros à la lumière des spots !
    L’enquête de police va être sans doute plus sérieuse pour établir la relation entre cet ado et la jeune fille poignardée.

    Le nombre de coup de couteau (57) fait quand même penser à une frustration/passion/amoureux éconduit ?/humiliation ?.

    Quant à la réf à Hitler, ces fainéants de journalistes refusent de voir que dans les pays ex-alliés de l’Allemagne, ce dernier à une certaine côte : Ukraine/ balte / Japon/ Croatie / Turquie etc etc... Donc ça n’a rien d’exceptionnel pour un gamin ado aux origines mélangés d’avoir voulu choqué ces proches en se servant de cet épouvantail.

     

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  • La peine de mort ne serait peut-être pas dissuasive pour un individu comme ce Justin, dont on peut penser qu’il est lui-même une victime de notre société nihiliste, du désespoir distillé par nos "élites" corrompues et malfaisantes et même de la stupidité des masses prêtes à se confiner, à se couvrir la gueule d’un masque inutile, à s’autosigner des "passeports sanitaires" et à se "vacciner" avec de la merde, plutôt que de mettre en question la bienveillance de l’autorité politique. On pourrait aussi accuser les jeux vidéo, où l’on tue "pour rire", et la confusion entre non-être et réalité. L’homme est une créature complexe, la plus complexe des créatures nous enseigne la théologie catholique.
    Pourtant, la peine de mort, outre qu’elle peut être dissuasive pour un animal raisonnable, a deux autres avantages : elle apaise la légitime colère des victimes collatérales, et je pense aux parents de cette malheureuse enfant qui méritait de continuer de vivre... Deuxièmement, elle donnerait un sens à l’existence imbécile du crétin qui l’a poignardée : il pourrait se préparer à mourir, voire à faire son salut, comme ce Pranzini assisté des prières de sainte Thérèse de Lisieux.
    Ce dingue n’aura pas cette chance. Il sortira dans dix ou quinze ans de l’asile psychiatrique où on lui aura appris que la première victime de son crime, c’était lui !

     

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  • C’était clair que Hitler n’allait pas tarder à venir, Hitler, c’est pratique, ça passe partout, et on peut l’invoquer à tout propos, pendant ce temps on ne regarde pas du côté des vraies responsables, car Hitler n’y est pour rien , les responsabilités vont à l’idéologie toxique , inepte et irresponsable véhiculée sciemment à coup de toute sorte de propagande depuis 1968 en gros, à savoir, plus d’autorité quelle qu’elle soit, la famille, le père, la religion, la patrie, à la poubelle, plus de prof non plus, ni d’éducation, ni la politesse, c’est bourgeois, encore moins la morale, c’est l’oppression, tout comme l’ordre et la discipline, hop, tout çà à la poubelle, le mariage, vous rigolez ! Les enfants, jamais ! Les frontières, surtout pas, le respect, mais de quoi ? en fait c’était quoi leur vision, leur projet ? S’envoyer en l’air toute la journée entre deux joints ? Cependant tous ces gens et intellectuels brillants avaient oublié qu’on a pas toujours 20 ans, et surtout qu’ils avaient, eux, été bel et bien construits par leurs parents et grands parents et au prix très souvent de sacrifices ! Qu’ont ils laissé ? Un désastre, un champ de ruines ! Et à tous les points de vue, comment des crétins prétentieux ont pu détruire en cinquante ans une civilisation de milliers d’années ?

     

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    • Lorsqu’un minus habens est à court d’argument, il a recours à la reductio ad hitlerum ! Un réflexe pavlovien ! Car des génocidaires, il y en a eu des pires : Lenine, Staline, Churchill, Roosevelt... Vous noterez que tous les 5 ont un point commun ! On pourrait ajouter Zelensky et Macron... mais ce sont des petits joueurs...

      Pour notre civilisation, pas de souci car regardez ce que les judéo-bolchéviques ont essayé de faire en Russie pour supprimer l’Orthodoxie. Résultat, après 70 ans de terreur et 110 millions de morts, une fois le mur de Berlin à terre, les églises étaient à nouveau remplies.

      Si après 270.000 ans d’évolution le Christianisme s’est imposé comme la religion la plus importante du monde ce n’est pas par hasard. Il y a une aspiration profonde et indestructible. Aussi, une poignée de foutriquets ploutocrates souffrant du syndrome de Dieu et appartenant à une tribu satanique venue du fonds des âges, n’a pas réussi à s’opposer après 2.000 ans de ruses, d’assassinats, de mensonges et de corruption.

      Xi, Poutine et Trump s’attachent à détruire avec succès la Kabbale depuis 8-9 ans alors qu’elle est révélée en 1717 avec l’apparition de la Franc-Maçonnerie et confirmée par les écrits secrets récupérés en 1785 sur le foudroyé Lanze à Regensburg (Allemagne).

      Pour que la France reprenne des couleurs, il lui faudra d’abord se débarrasser du régime destructeur de la République, . Ce qui implique un FREXIT avant que l’UE (UERSS 2.0) n’implose sous le poids de ses contradictions, ses 66.000 rond-de-cuirs et sa ’grosse’ commission élue par personne :

      - L’UE, c’est la paix ! - L’UE, c’est la prospérité ! - L’UE, c’est le plein emploi !

       
    • Les rédacteurs du Traité de Versailles voulaient détruire l’Allemagne, le traité a été conçu comme un PIEGE où allait tomber l’Allemagne si elle le signait, et ils ont été ravis de voir arriver au pouvoir Hitler, décidé à "briser les chaînes de Versailles" . Enchantés quand il a attaqué la Pologne, leur offrant le casus belli qui allait leur permettre de combattre et finalement de détruire l’Allemagne . Les Allemands n’auraient jamais du signer ce "diktat", ils auraient du renverser les alliances et conclure un pacte avec la Russie bolchévique, avec Lénine, pour résister aux Alliés, promettant à Lénine, en échange de son alliance, l’Europe de l’Est .

       
    • @observateur. Un peu d’efforts et tu comprendras que 1918 fut la mort de l’Europe et 1945 la mort de l’Occident. "L’homme blanc est mort à Stalingrad " avait prophétisé Céline.

       
  • 1 ères réflexions après avoir entendu divers sources, y compris la déclaration du procureur ou juge chargé de l’affaire.

    1 - Le manifeste ne semble avoir aucun rapport avec Hitler. Etrange pour quelqu’un que l’on dit obsédé par le sujet.

    2 - Le tueur tue en premier la seule personne qui semblait pouvoir dresser un profil psychologique assez précis de lui pour avoir eu divers conversations.

    3 - Il lui assène 57 coups de couteaux. En comptant 1 seconde par coup de couteaux, cela fait près d’une minute au minimum. J’imagine les cris et la fuite des autres élèves pendant ce temps. 1 minutes c’est long dans ces circonstances. Pourtant, dans la salle d’à côté, une classe n’entend rien et continue tranquillement son cours, c’est à dire le visionnage d’une vidéo. Aucune panique semble-t’il.

    4 - Un technicien informatique à l’étage du dessous entend des cris, lui, et intervient dans la seconde classe qu’aucune personne n’a pu quitter car le tueur se trouvait devant la seule issue déverrouillée.

    5 - Ce technicien informatique lui assène un coup de chaise dans le dos puis s’enfuit quand le tueur se retourne contre lui.

    6 - Il s’enfuit mais finit par le prendre au piège dans un sas. Le tueur fréquentait l’établissement depuis 2021. Il semble avoir préparé son coup puisqu’il avait préparé un sac et un manifeste. Il avait aussi effectué un premier repérage en se rendant dans la première salle de classe peu avant et en demandant si tel élève était bien présent. Comment après avoir préparé son coup, peut-il ainsi se faire prendre au piège par un sas qui devait être connu de tous ?

    7 - Le tueur a agi avec une cagoule, des vêtements noirs alors qu’il avait pénétré dans l’établissement avec d’autres vêtements. Il laisse pourtant dans les toilettes des messages sur les murs indiquant qu’il souhaite mourir. A-t’on besoin de se dissimuler dans ce cas ?

    8 - Il semble avoir envoyé un mail et son manifeste à près de 2 000 personnes. L’établissement ne compte que 1 300 élèves. Comment a-t’il pu collecter toutes ces adresse ?

    Voilà quelques faits qui m’interroge dont l’immense majorité proviennent de la conférence de presse donnée par la personne chargée de l’affaire. Le juge où je ne sais quoi.

    Bien à vous

     

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  • Lu en diagonal. Le manifeste ne vaut rien, et son propos est ridicule, surtout venant d’un type qui n’a connu que l’école, n’a rien vécu en propre et ne fait que réciter. De toutes façons, dès que j’aperçois dans un texte l’adjectif "humain" employé comme nom, je sais que l’auteur à 15 ans d’âge mental/culturel, maximum. C’est le genre de couille qui suffit à contaminer le potage.

    Il vise sa tranche d’âge (15-20 ans), peu politisée, et facilement impressionnable. Il passe les premières pages à enfiler des banalités écologiques qui ont déjà été dites 1000 fois et bien mieux. Il n’y a rien de personnel, sauf quand il digresse inutilement quelques âneries en espérant étaler de l’intelligence, comme concernant l’animisme qui serait un "mécanisme biologique de survie" (sic), l’adjectif biologique étant une sorte de mot compte triple, qui reparaît régulièrement dans le document, comme pour donner artificiellement du poids... on retrouve bien évidemment les inévitables "systémique" et "résilience", petites fientes de télévision qu’on est obligé de voir flotter dorénavant dans tout génie qui veut se faire réclame.

    Quelque tournures heureuses cela-dit, mais des niveaux de langue très hétérogènes qui se juxtaposent, soit par copier-coller, soit par réécriture inégale, ou épuisement de la pensée.

    Quant au fond, très verdâtre effectivement, sitôt les grandes thèmes débités (reconnexion à un mode de vie ancestrale), ça tombe très vite dans la niaiserie new-age et ça finit sa course dans le nihilisme en mode GREAT RESET.

    On est toutefois ravi de profiter de ses intuitions, surtout quand elles nous apprennent, accrochez-vous bien, que la Terre serait un "organisme vivant", mais comme il n’en est pas complètement sûr, et qu’il sent bien qu’une telle audace mérite quelque soutien, il se dépêche d’appeler à la rescousse, et avec précision "certaines traditions philosophiques" , mas aussi "certaines disciplines scientifiques comme la biogéochimie ou la théorie de Gaïa" (re-sic).

    ça sent l’ado qui a lu ses premiers bouquins (mélangé à du contenu tiktok), a eu une révélation, et pense qu’il est urgent d’en faire profiter le monde (le monde étant alors sa salle de classe, ou son collège).

    Il n’y a aucun doute qu’on a affaire à un untermensch plein de ressentiments, qui espérait se venger du monde avec brio, à la fois par le meurtre sauvage et par le testament de sa supériorité morale. Le premier but est atteint, mais clairement pas le deuxième.

     

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    • L’insistance sur les thèmes écolos ne reflète que l’endoctrinement imposé à la jeunesse depuis plusieurs années sur fond de pessimisme. Comment un jeune pas très structuré peut-il ne pas "péter les plombs" ?

       
    • "15 ans d’âge mental/culturel, maximum"

      Bah ... on est bon, du coup ? Tu vas pas lui reprocher d’être con à 15 ans comme un gamin de 15 ans ^^

       
    • @humour

      au cas où tu n’aurais pas suivi, des commentateurs se mettaient à douter que ce document fût bien d’un ado de 16 ans ; Mon avis est effectivement que ça y ressemble fortement.
      Merci quand même d’avoir participé.

       
    • @Domino
      c’est surtout que ces thèmes, pourtant totalement promus par l’establishment, sont présentés comme subversifs, ce qui séduit les âmes se cherchant un motif de révolte et de revanche sur le monde dans lequel elles n’arrivent pas à s’insérer.
      comme le punk des années 90-2000 qui s’est mis à véhiculer l’idéologie du système (antircisme, antisexisme, antihomophobie, etc) tout en se pensant être une culture alternative. ça a drainé des milliers de fils de bourgeois cherchant à tuer le Père à travers une cause dirigée par le Père lui-même, et certains n’en sont toujours pas sorti (antifas..).

      Mon message avait simplement pour but de démystifier la figure du clairvoyant incompris et poussé dans des extrémités à hauteur de son génie. Nan c’était un con inculte, très docile à toutes les injonctions du temps, et qui s’est inventé une personnalité forte et éclairée, alors que tout indique qu’il était faible et imbécile. La folie meurtrière est tout ce qu’il reste aux faibles ayant acquis une volonté de puissance qu’il ne peuvent assumer dans le Réel.

       
  • #3524232

    ce garçon a été endoctriné par les délires anti-modernes de la gauche (même si ça ne le dédouane aucunement de son acte)... une véritable calamité qui conduit l’homme et la société à leur perte... La gauche prête une autonomie à la nature, à la société, à la technologie, au capitalisme, à la consommation, etc. C’est n’importe quoi ! Les gauchistes refusent l’existence de Dieu et le libre-arbitre de l’homme, mais croient que la Terre a une conscience. On nage en plein délire.

    - la consommation est un bienfait, et elle est simplement le fruit de la hausse de la productivité liée au génie humain. Ce jeune homme devrait se demander de quoi vivaient les australopithèques décroissants, réduits à se nourrir de rats morts et de baies sauvages, et à périr à 20 ans d’infection ou dévoré par une bête sauvage. Faut-il rappeler que la charrue et le silex taillé étaient déjà des technologies ? L’homme est technologique par nature. Et rien n’empêche les décroissants de vivre dans une communauté hippie ou amish, ou dans une abbaye bénédictine. Pas la peine d’entraîner les autres dans leur délire.

    - le capitalisme est un bienfait qui nous enrichit tous. Même un SDF aujourd’hui gagne mieux sa vie qu’un serf au moyen-âge. Et le moindre employé de bureau a accès à des richesses que ne pouvaient espérer le seigneur médiéval. La capacité de transformer l’épargne et le travail en capital est un trait de génie de l’homme. Tous les entrepreneurs, depuis le paysan artisan jusqu’au magnat de l’industrie, savent cela. On ferait mieux d’apprendre aux gamins comment faire de l’argent, fonder une famille, transmettre des valeurs, au lieu de les élever dans le dégoût.

    - "science sans conscience n’est que ruine de l’âme" (Rabelais). L’argent, le travail, l’amour, la science, la technique, le plaisir, l’art, etc. doivent êtres usés avec conscience. Le problème n’est pas le progrès matériel mais l’affaissement moral. Les deux questions ne sont pas corrélées : dans sa hutte ou son palais, dans sa grotte primitive ou sa fusée spatiale, l’homme est confronté à la question morale. C’est la pauvreté de l’âme, l’humilité morale qu’il faut pratiquer. Pour certains (moines, ermites, hippies, etc.) ça passe par le dépouillement matériel. Mais ce n’est pas une règle en soi, car l’orgueil peut exister partout.

     

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  • "Le jeune avait une fascination pour Adolf Hitler"

    57 coups portés à la victime.

    Mais c’est la nuit des Longs couteaux, ça !

    Élémentaire mon cher Watson, c’est lui, c’est bien lui le coupable.

     

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  • De chercher à coller une étiquette à un gamin de 16 ans complètement déjanté est d’un ridicule sans fond. Extrême droite ou extrême gauche on s’en tape. la seule question est de se demander comment notre société arrivé à créer de tels névrosés ayant pourtant avec de bons résultats académiques donc un niveau intellectuel convenable.

     

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  • #3524366
    Le 27 avril à 00:12 par L oeil de gergueil nose.
    Nantes : au-delà des récupérations politiques, que sait-on vraiment (...)

    Que l État français est près a tout pour le pognon, son indépendance dans ses rêves mais son applications mafieuse.L État français a tellement l habitude de frapper tous les pays du monde pour sa veille économique en n oubliant pas de se frapper elle meme histoire de de faire son croupier qui bat les cartes, qu on peut lui mettre tous les coups aisément sur le dos car la monarchie républicaine c est la mafia et sa partie bruxelloise européenne également.

     

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  • Ce a quoi on assiste aujourd’hui, d’abord aux U.S.A., et maintenant chez nous, est un phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui, et qui n’est pas spécifiquement issue d’une société moderne, ni lié à la culture occidentale.
    Cette irrésistible pulsion violente, connue chez les anglo-saxons sous l’expression "running amok" a été pour la première fois documentée et observée par les occidentaux au 16 e siècle en Malaisie. en Malais, le mot amok désigne la pulsion destructrice d’un individu qui, en proie à des problèmes psychologiques et a un fort niveau de stress, entre dans une rage meurtrière incontrollable et massacre les gens plus ou moins au hasard. Ce comportement, s’il a été souvent observé en Asie du Sud-Est, n’est pas typiquement Malais. C’est une sorte de décompensation en réaction à un stress trop important, devenu incontrollable. Le amok malaisien trouverait ses racines dans une société ou existerait un comportement trop codifié, des tabous religieux, une pression sociale sur l’individu qui génèrerait un stress traumatique. Le même genre de comportement se retrouve chez des militaires lorsque le niveau de stress au combat étant devenu trop fort, ils décident d’en finir d’en une orgie meurtrière, sans plus tenir compte de leur propre survie.

    On pourra eventuellement mettre en relation les nombreuses expériences faites sur les rats en laboratoire dans les années 60-70, comme celles sur l’impuissance apprise des psychologues Seligman et Maier, ou l’on soumet des rats à des chocs électriques incontrollés, afin d’induire en eux un comportement violent par leur soummission au stress (les rats ne pouvant s’en prendre à la cause de leur souffrance, se retournent les uns contre les autres).
    D’autres expériences de Jay Weiss sur les rats subissant des chocs électriques, ont montré que les rats n’ayant pas de contrôle sur leur stress (les chocs électriques répétés) subissaient plus facilement une détérioration physique (ulcères) que les rats qui en appuyant sur un bouton, pouvaient faire cesser les chocs électriques.

    On pourra aussi utilement se demander ce qui pousse des membres de la Communauté à étudier comment exercer un contrôle sur des individus par le stress, et ainsi induire en eux un comportement violent dirigé non contre la source de leurs maux, mais contre eux-même et les innocents dans leur entourage immédiat.

     

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