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Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

 






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16 Commentaires

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  • #84328
    Le 10 janvier 2012 à 19:07 par Sami
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    Il prend même plus la peine de se déplacer pour sa distribution de quenelle ! Télé-quenelle !

     

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    • #84419

      Delamarche est lucide sur la faillite à venir. Cependant, sa présence dans les médias s’explique facilement puisque le fond de son discours consiste à dire qu’une dette doit être payée nonobstant les carambouilles bancaires précédemment accomplies.

      En ce sens, il suit totalement le discours dominant même si sa gouaille le rend un petit peu plus sympathique que je ne sais quel analyste financier.

       
    • #84511
      Le Janvier 2012 à 01:23 par laCrise
      Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

      @Tamas

      "le fond de son discours consiste à dire qu’une dette doit être payée (...) "

      hé ben ouais ! il ne vous est jamais venu à l’idée qu’une dette EST TOUJOURS payée, quoiqu’il advienne ? Ce n’est pas une option, c’est une donnée qui est même absolument consubstantielle à la dette. La question n’est pas de savoir si elle sera payée, mais par qui ? L’emprunteur ? ou le prêteur ? ou un tiers ? Il n’existe aucun moyen au monde pour qu’une dette ne soit jamais payée. Les banquiers le savent bien et c’est pour ça qu’ils essayent de refiler leurs mauvais risque à d’autres par des CDS.

       
    • #84531
      Le Janvier 2012 à 03:02 par Markovitch
      Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

      Oui, rien que pour ça ça a le mérite d’être signalé.

       
    • #84603

      @ la crise

      les dette souveraines ne sont pas systématiquement payées. L’Argentine a fait défaut après 1997, la Grèce, aussi puisque les créanciers ont accepté qu’une partie seulement du nominal des obligations émises par le trésor grec soit remboursé... une dette n’est payée que si l’Etat débiteur accepte de l’acquitter.

      De plus, le non-remboursement partiel de la dette peut être orchestré en laissant prospérer un peu d’inflation. Ne cherchez donc pas pourquoi la BCE a pour principal objectif de garantir la stabilité des prix.

      Quant à la dette prétendument payée par le prêteur, dans ce cas là la dette disparaît et par politesse on évite d’appeler ça un défaut quand débiteur et créancier ont fait semblant de s’entendre en signant un accord. Dans les autres cas, cela s’appelle faire défaut.

      Pour revenir aux propos de Mr. Delamarche, il ne s’agit plus éventuellement de passer l’éponge sur un défaut grec ou argentin, mais sur celui éventuel de pays économiquement plus gros et plus endettés. Imaginez simplement une décote pas forcément simultanée de 30% de la valeur nominale des OAT françaises ou italiennes et la dégradation subséquente de l’actif de n’importe quelle banque, y compris la BCE.

      Ca ferait César Birotteau, banquier !

       
    • #88795
      Le Janvier 2012 à 02:19 par LaCrise
      Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

      @ Tamas

      Vous n’avez pas compris. Effectivement s’il y a défaut et si la dette est annulée, l’emprunteur ne paie pas sa dette, mais LA DETTE NE DISPARAIT PAS POUR AUTANT. Le prêteur prend sa perte c’est à dire que c’est lui qui la paie. Dans le cas des dettes souveraines, c’est par exemple votre fond de pension qui a investi dans cette dette et dont le rendement baisse. En dernière instance ce sont les vieux du futur, autrement dit vous, qui payez cette dette sous la forme de pension moindre. Donc, in fine c’est toujours un tiers qui la paie, et ce tiers c’est toujours le peuple. C’est pourquoi je vous répète que la question est de savoir qui la paie, et non si elle sera payée. Vous vous posez la question de savoir si elle sera payée par celui qui l’a contractée, ce qui est différent.

      L’autre cas de figure, c’est l’inflation. Et dans ce cas, c’est tout le monde, et en premier lieu tous les épargnants, les vertueux, qui la paient, autrement dit vous et moi, le peuple de nouveau. J^éspère que vous avez maintenant compris ce qu’est la nature de la dette. Si l’emprunteur ne paie pas, le prêteur-la Banque-, ne touche pas ses intérêts, ça le contrarie au plus au point, mais le principal en revanche est TOUJOURS payé sous forme diluée par le plus grand nombre.

       
  • #84394
    Le 10 janvier 2012 à 20:43 par clavreul
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    Cela fait deux ans et demi que monsieur Delamarche informe les citoyens Français, si l’on est objectif sur le coup c’est BFM qui lui a permis de le faire, malgré la désinformation que cette chaine pratique généreusement. C’est bien Delamarche ! c’est en partie grace à vous que j’ai compris la gravité de la situation il y a deux ans maintenant.

     

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    • #84444
      Le Janvier 2012 à 22:17 par parse_info
      Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

      tout à fait d’accord ! et je pense que ça fait même plus de 4 ans qu’il dit qu’on sera tous en faillite. Continue comme ça Mr Delamarche. C’est toujours bon de voir des quenelles dans les masses medias !

       
  • #84436
    Le 10 janvier 2012 à 22:01 par Mahmoud
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    @Tamas : Bonne analyse !

     

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    • #84462
      Le Janvier 2012 à 22:50 par clavreul
      Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

      Je ne suis pas tout à fait d’accord, pour cela il faut regarder les interventions d’Olivier Delamarche avec Pierre Jovanovic. Tout n’est peut etre pas nickel mais quand on voit la masse de désinformation qui circule, je pense que ceux qui font un état des lieux tel qu’il est nous pouvons quand meme reconnaitre que c’est positif. Critiquer pour critiquer, personnellement je ne vois pas...

       
    • #84476

      @Tamas. +1.
      La dette doit être remboursée et en euro. Jamais il n’a émis l’hypothèse de la monétisation de la dette en FRF.
      Et pourtant je parie que c’est la solution économique que MLP va nous présenter jeudi 12 à sa conférence de presse.
      On dirait que Delamarche ne sait pas voir au delà du Système.

       
    • #84500
      Le Janvier 2012 à 00:48 par clavreul
      Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

      @EA, vous pensez que MLP à le pouvoir de décision quand au retour du franc ? Delamarche apporte des analyses avec les outils économiques et financiers qui sont en place actuellement, rien de plus.

       
  • #84524
    Le 11 janvier 2012 à 02:33 par laveritesijemens
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    Les deux chroniqueurs sont ridiculisés à chaque intervention d’Olivier Delamarche ! J’adore !

     

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  • #84693
    Le 11 janvier 2012 à 16:01 par electron
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    Etrange reaction de la part des 2 bisounours lorsque Delamarche evoque la moyenne du taux de participation a 65,8%,mais je suis peut etre un peu parano !

     

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  • #84765
    Le 11 janvier 2012 à 18:56 par Patry
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    J’ai un peu honte d’avoir toujours trouvé l’analyse économique rébarbative et d’être en conséquence noté triple Con depuis bien longtemps déjà, mais, si on en revenait seulement à la morale, est-ce que les usuriers qui incitent les collectivités comme les particuliers à la dépense d’une main pour leur prêter du pognon de l’autre, peuvent réellement prétendre à revendiquer le paiement de tels taux aujourd’hui ?!

    D’ailleurs c’est autant affaire de morale que de justice, qu’ils aillent en enfer avec leurs zélés fils de pub et autres lobbyistes ...

    Patry

     

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  • #84876
    Le 11 janvier 2012 à 22:45 par ChapiChapo
    Olivier Delamarche : "Le triple A ne veut plus rien dire’’

    Etats-Unis : risque de crise semblable à celle des années 1930, selon un dirigeant de la Fed

    Les Etats-Unis ne sont pas à l’abri d’une crise semblable à celle des années 1930, a estimé mercredi un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed), Charles Evans.

    Il y a aujourd’hui "un risque de répétition de ce que les Etats-Unis ont vécu dans les années 1930 ou de ce que le Japon connaît depuis vingt ans", a déclaré M. Evans, président de l’antenne de la Fed de Chicago, lors d’un discours dont la Réserve fédérale a publié le texte en ligne.

    Pour M. Evans, l’Amérique est victime de la "trappe à liquidités". En théorie keynésienne, c’est une situation dans laquelle la politique monétaire classique touche ses limites, avec des taux d’intérêts à court terme au plancher ne pouvant plus être abaissés pour stimuler consommation et investissement.

    Cela "présente, dit M. Evans, un danger évident et réel de faiblesse économique prolongée" pouvant déboucher facilement sur une rechute de l’activité au vu des chocs externes probables, comme celui d’une "perturbation financière majeure en Europe".

    La Fed maintient son taux directeur quasi nul depuis trois ans et intervient de nouveau sur les marchés depuis octobre pour faire baisser les taux d’intérêt à long terme.

    Pour éviter que le pire se produise et afin de soutenir la croissance de l’économie américaine qui, plus de deux ans et demi après le début de la reprise, reste très faible, M. Evans propose depuis plusieurs mois que la Fed s’engage à maintenir son taux directeur exceptionnellement bas tant que le taux de chômage, actuellement de 8,5%, est supérieur à 7%.

    Il a redit mardi que, pour tenir cet engagement, la Fed pouvait s’accommoder d’une inflation allant jusqu’à 3% alors que les dirigeants de la Réserve fédérale jugent souhaitable que la hausse des prix soit légèrement inférieure à 2,0%.

    M. Evans est loin d’avoir convaincu ses collègues au sein du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) de la pertinence de ses vues.

    Ainsi, Charles Plosser (Fed de Philadelphie), a jugé mercredi, lors d’un discours dont le texte a été transmis à la presse, que la Fed devait "surveiller très attentivement l’inflation, en particulier dans l’environnement actuel d’une politique monétaire très accommodante".

    ../..
    Le krach de 1929 à Wall Street avait débouché sur une crise économique majeure aux Etats-Unis dont le pays n’est véritablement sorti qu’avec le déclenchement de la Seconde guerre mondiale.

    source

     

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