En définitive, comme toujours avec les régimes en fin de vie, c’est la guerre ou la révolution. On se croirait revenus en 1912 ou en 1934 : la 12 pour le discours contre la guerre de Jaurès à Bâle, la 34 pour le durcissement des confrontations entre la droite, la gauche et le pouvoir. Quelques années plus tard, le grand conflit mondial opposera collaborateurs et résistants puisés dans les deux camps.

En 2025, la France est à un tournant, mais on peut se demander si ce n’est pas plutôt une ligne droite en pente, avec un bus qui n’a plus de freins faute de budget, l’argent partant exclusivement au remboursement de la dette, c’est-à-dire à l’engraissement de la Banque. Qui est l’employeur de la soi-disant direction politique du pays, l’exécutif.

Tous les conflits s’exacerbent, prédation, colère et répression augmentent de concert, et les consciences commencent à se réveiller. De partout on entend des discours d’insoumission, des appel au collectif, à la résistance.

Le pouvoir perd la main sur des grappes entières de la population, sur laquelle il avait, il y a encore trois ans, psychose pandémique aidante, un pouvoir quasi total. On dirait que la panique est en train de remonter du peuple vers l’élite. Ce qui est sûr, c’est qu’un peuple qui n’a plus peur est ingouvernable, ou plutôt in-dominable.

Alors qu’hier 80 % des Français se laissaient injecter un produit au mieux inutile, au pire dangereux, aujourd’hui, 80 % d’entre eux rejettent, on n’a pas dit vomissent, ce même pouvoir exécutif. Un pouvoir exécutif, comme son nom l’indique, qui exécute les ordres d’un pouvoir supérieur qu’on appelle profond.

On ne reviendra pas sur Macron, le petit prince d’un pouvoir des ténèbres qui apparaît de plus en plus au grand jour, pour sauver sa peau, politiquement et financièrement. Ce qui se joue va au-delà de celui qui attire tous les regards et tous les opprobres, véritable papier tue-mouches national.

Plus le Président se fait détester, plus ses maîtres sont placés devant deux choix : donner plus de fouet au peuple, ou remplacer le fusible. Mais si c’est le fusible qui donne plus de fouet, c’est encore mieux ! Ça tiendra ce que ça tiendra. En attendant, il faut éviter que des rabbins dérapent, ça fait mauvais genre, et jaser.