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Parc de loisirs « interdit aux juifs » : Retailleau a l’air con

Les derniers ministres de l’Intérieur, choisis pour leur docilité vis-à-vis du CRIF, ont l’échine forcément souple. Retailleau, après des Castaner et des Darmanin, n’a pas dérogé à la légende : il s’est encore illustré dans l’affaire du parc de loisirs qui aurait refusé 120 jeunes Israéliens. Décidément, la Macronie, de haut en bas de la hiérarchie, c’est larchouma.

 

 

Reprenons les faits avec le site actu.fr : en vacances en Espagne, 120 jeunes juifs d’Israël, âgés de 8 à 16 ans, font via leurs organisateurs une réservation de longue date en France pour le parc à thème « Tyrovol » (des tyroliennes, vous savez, ces cordes tendues entre deux arbres avec un bon dénivelé).

 

 

La veille de la venue des 120 juifs, le patron du parc annonce aux organisateurs que la visite est reportée, en leur expliquant que l’année dernière, un même groupe avait foutu le souk dans le parc, et que les jeunes avaient enfreint les consignes de sécurité. De plus, la barrière de la langue n’avait rien arrangé.

La nouvelle remonte à la vitesse d’un missile tiré par la Communauté à l’Intérieur, et aussitôt, le directeur du parc est mis en examen pour avoir ayant refusé l’entrée du parc sur des « motifs discriminatoires ». D’abord mis en examen 24 heures, les autorités lui infligent 24 heures de rab.

Une semaine après sa garde à vue, le 26 août 2025, il diffuse un communiqué, dans lequel il explique qu’il a fermé le parc la veille de l’arrivée des jeunes pour des raisons de sécurité, à savoir un épisode orageux : « L’activité prévue pour un groupe de 120 enfants a été annulée en amont, exclusivement pour des raisons de sécurité et de conditions météo. »

En réalité, les jeunes ne se sont pas retrouvés devant un parc fermé avec un panneau « interdit aux juifs », comme le fantasmait Retailleau : prévenus 24 heures à l’avance, ils n’ont même pas posé le pied dans le bled en question. Cependant, les organisateurs y ont vu une manip antisémite camouflée derrière un prétexte météo légèrement rétroactif. De plus, et c’est l’essentiel, les juifs ont été remboursés. Il n’y a pas mort d’homme, contrairement à Gaza.

Les enfants ont donc changé leur plan. Le lendemain, à leur arrivée, ils ont été escortés, à bord de trois bus, par les gendarmes afin de se rendre sur un autre site, à savoir le lac de Matemale, à une cinquantaine de kilomètres du parc de loisirs initial. « Le groupe de 150 vacanciers israéliens a modifié son planning, ce qui a sans doute permis d’éviter que la situation ne s’envenime, et s’est rendu à bord de trois bus, sur un autre site en France, dont la sécurité a été assurée par la gendarmerie, sans le moindre incident », explique le parquet de Perpignan. (BFM TV)

Les gendarmes ont donc fini par relâcher le gérant au bout de 48 heures : il a été laissé libre sans contrôle judiciaire, mais l’enquête se poursuit. Selon le Tyrolien antisémite, «  les qualifications de discrimination fondée sur la religion et d’antisémitisme n’ont pas été retenues  ».

Écoutez bien maintenant à qui a été confiée l’enquête : à la brigade de recherches de Prades (Pyrénées-Orientales) et à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), qui vont essayer de torturer le type pour savoir s’il dit la vérité, c’est-à-dire s’il déteste les juifs ou l’insécurité.

« Trois enquêteurs spécialisés de cette unité de la gendarmerie (...) sont venus en appui et assistent les militaires locaux. » (le parquet)

Dans cette histoire de dingues qui tente de faire oublier aux Français le génocide à Gaza, avec de la vraie discrimination, de vrais crimes de haine et de vrais crimes contre l’humanité, toute la chaîne de chouinage a été suractivée. Le site du parc a été saturé d’insultes – ça sent le trollage sionard – et notre clown de ministre y a été de ses extraordinaires indignations. Avant même que l’enquête ne soit bouclée, il avait aboyé, le flingue du CRIF sur la tempe :

« J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer... Les actes antisémites sont en train d’exploser. »

C’est surtout sa crédibilité qui a explosé. Pour faire bien dans le paysage, actu.fr termine sur le préfet des Pyrénées-Orientales, Pierre Regnault de la Mothe, qui se veut plus Retailleau que la Retailleau : si les faits sont avérés, « il pourrait engager ses pouvoirs de police administrative et envisager la fermeture de l’établissement ». Et pourquoi pas demander à l’aviation israélienne de bombarder le parc au phosphore blanc, avec le gérant et ses équipes à l’intérieur ?

Après Retailleau et la Morthe, le maire de Porte-Puymorens ne pouvait pas faire moins. Plus on descend dans la hiérarchie, plus ça devient délirant, un peu comme sous Staline. Lui, il a éclaté ses deux supérieurs en passant Mach 2 dans le chouinage :

« Imaginez-bien une commune de 100 habitants avec un événement avec des retombées internationales, voire diplomatiques, bien sûr que cela fait réagir. Notre commune repose sur le partage, la fraternité, on est un lieu de vacances. […] Si ces faits sont avérés, le conseil municipal et moi-même condamnerions avec la plus grande fermeté un tel acte parce qu’il est contraire aux lois de la République. […] Je me tiens avec mon conseil municipal aux côtés des enfants qui auraient été refoulés de cette activité de plein air. »

Le mec doit être encore debout avec son conseil à l’heure qu’il est, attendant de recevoir le titre de Juste par un Netanyahou les mains pleines de sang palestinien. Audiard avait un nom pour ces gens-là, mais nous resterons polis, l’histoire et les réseaux sociaux jugeront ces terrorisés. Il faut dire qu’au niveau de la maison mère, on a envoyé la grosse Bertha : Perla Danan ! La présidente du nécessaire et prestigieux CRIF Languedoc-Roussillon a meuglé : « Un cap extrêmement alarmant est passé dans l’antisémitisme. »

 

 

La dame ne s’exprime pas très bien en français mais on comprend ce qu’elle veut dire : Tyrovol serait en quelque sorte interdit aux juifs, comme Berlin en 42. Le plateau de BFM est abattu, nous sommes devant des faits gravissimes. On écoute Perla en petit nègre :

« Là ce monsieur il faudra qu’il mette sur son interdit, sur son établissement interdit aux juifs, c’est ça, on va arriver là ? »

 

On se refuse à imaginer, mais imaginez que les cars d’enfants fuyant le site interdit aux juifs aient eu un accident !

Si le patron du parc a refusé les jeunes parce que l’an passé des coreligionnaires se sont conduits en racailles, on ne peut lui donner tort. Si c’est à cause des orages, c’est-à-dire du réchauffement, il a eu raison. Si la foudre était tombée sur une seule de ces têtes, on aurait eu un le drame diplomatique, la France génocidaire, Macron collé au mur des Lamentations, Retailleau taillé en pièces par Yoyo Arfi...

Cela dit, on peut se sortir de cet nouveau Carpentras en arguant que c’est la météo qui est antisémite, ça ne mange pas de pain azyme.

 

Un service de presse pour la place Beauvau

Antisémitisme et tyroliennes

 






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