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Profs : la première affectation

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58 Commentaires

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  • #414313
    Le 24 mai 2013 à 08:10 par AtropoS
    Profs : la première affectation

    Bonjour,

    Les profs sont abandonnés par leur hiérarchie et ils n’ont aucun moyen de faire régner la discipline. C’est la fin de la politique du "sinon" : écoute et travaille, sinon ... Sinon rien, parce que la sanction n’est pas constructive pour l’élève, même sous forme de devoir écrit. Tout acte de violence envers un camarade de classe ou un prof est systématiquement minimisé. La faute retombe invariablement sur le dos du prof parce qu’il ne sait pas gérer sa classe : il se fait "bordéliser".

    Pour avoir exercé cette fonction dans divers cadres scolaires ou péri-scolaires, je vous confirme que certains élèves veulent de l’encadrement, mais d’autres ne cherchent que la confrontation. L’Educ Nat m’a fait comprendre que j’étais trop viril et que le profil recherché était plutôt une jeune femme, maman de substitution et plus diplomate. J’étais axé sur une image trop vieillotte de l’enseignement.

    Même s’ils sont souvent décriés, ceux qui ont choisi de rester ont tout mon soutien.

     

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  • #414323
    Le 24 mai 2013 à 08:25 par david sans son etoile
    Profs : la première affectation

    villejuif et dans le hall de l’ecole un drapeau israelien en evidence y a de quoi faire une fixette

     

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  • #414326
    Le 24 mai 2013 à 08:30 par lili
    Profs : la première affectation

    Réponse à Maryam : j’avoue que je n’en sais rien, mais le fait est qu’avec son long manteau en cuir noir qui le faisait ressembler à un agent de la Gestapo ( il était blond en plus ! ) il se faisait respecter !

     

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  • #414441
    Le 24 mai 2013 à 11:39 par Simone Choule
    Profs : la première affectation

    Cela me rappelle cette "Palme d’or" que fut "Entre les Murs" que j’opposerais à "Gran Torino" car ils ont les mêmes thèmes bien que n’abordant le même sujet.
    A la fin d’"Entre les murs", le prof qui essaie d’être "copain" et "djeun’s" avec les élèves ne récolte que des abrutis imbus d’eux mêmes. La fin du film montre une jeune fille qui explique qu’elle n’a absolument rien compris au cours à l’année et a peur d’être inapte au monde qui l’attend.
    Dans "Gran Torino", un jeune, gauche et pas sociable, va se voir éduquer comme un homme, à la dure (bricolage et jardinage en plus) pas par un bobo lopétisé mais par un Clint Eastwood "raciste" et "réac". A la fin du film le jeune homme est autonome, tire la gonzesse, sait s’adapter à la vie et au monde professionnel et roule en Gran torino.
    Je veux dire : vous avez voulu féminiser l’éducation, vous avez les résultats que vous méritez (et je plains les profs qui ne veulent pas de ce pedagogisme pour "petits chéris" et qui sont obligé de se manger leurs collègues au cerveau atrophié par ces fausses doctrines)

     

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  • #414452
    Le 24 mai 2013 à 11:54 par Simone Choule
    Profs : la première affectation

    Cela me rappelle le constat accablant à la fin du film "Entre les Murs" de Laurent Cantet : un bobo adulescent et voulant faire "copain" avec ses élèves, les laissant intervenir anarchiquement en classe, faisant obstruction au savoir, et leur enseignant le bon gauchisme droit de l’hommiste que tout cerveau républicain doit avaler comme religion, se voit à la fin du film interpellé par une élève qui explique qu’elle n’a ni assimilé ni compris de son cours à l’année, et s’interroge sur comment s’intégrer dans le monde car se sentant dépossédée des armes pour s’y adapter.
    A son contraire, différend dans le sujet mais pas dans le thème, le film "Gran Torino" raconte comment un type qui donne des baffes, soi-disant "raciste" et "réac" va se voir prendre en main un jeune adolescent inadapté, féminisé et sans repères culturels avec l’Amérique. La fin du film nous montre ce dernier : autonome, parfaitement intégré, comprenant le milieu du travail, roulant en Gran Torino et tirant la gonzesse en vue du patelin.
    Ah oui le jeune a été pris en charge par Clint Eastwood et pas par un prof pedagogiste de l’éducation nationale, peut être que cela a un rapport ? Sinon je compatis avec les profs qui ne mangent pas de ce pain-là et qui subissent en salle des profs les quolibets et autres humiliations en salle de classe.

     

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  • #414835
    Le 24 mai 2013 à 18:52 par anonyme
    Profs : la première affectation

    Bonjour à tous, je n’ai pas visionné la vidéo, je me suis contenté de lire vos commentaires qui sont très intéressants (sans doutes plus que la vidéo).
    C’est un sujet qui concerne d’abord les enseignants, et c’est majoritairement des enseignants qui commentent ce sujet ; ça se remarque car les messages sont bien écrits, sans faute d’orthographe, et c’est un vrai plaisir de vous lire !
    Pour ma part, vu de l’extérieur de l’établissement scolaire, il y a, pour certains élèves, des coups de pieds au cul (prodigués avec toute l’attention et la délicatesse qui sied à ce geste) qui se perdent.
    Pour ce qui est de la vie du intra-scolaire, mes enfants témoignent souvent des injustices (vécues ou observées) de la part de l’encadrement.
    Il y a des élèves déphasés/cruels/violents, mais mes enfants savent s’en tenir à distance ou les dissuader, et quand ça ne suffit pas, je les serre à la sortie (je me fais passer pour un parent psychopathe, ça calme les bagarreurs).

     

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  • #414855
    Le 24 mai 2013 à 19:10 par nopseud
    Profs : la première affectation

    Même si la question est mal posée dans le reportage, le problème de la rémunération n’est pas si anecdotique que cela. A condition de ne pas le faire n’importe comment.

    1) Ceux qui n’ont jamais enseigné ne s’en rendent pas compte, mais il est vrai, comme le dit un commentaire, qu’il faut vraiment une foi, un sang froid et une patience à toute épreuve pour enseigner dans certains établissements. Entre les rapports, les coups de fil et RDV avec les parents (qu’on arrive jamais à joindre et/ou qui ne viennent pas.... sans parler de ceux que l’on hésite franchement à appeler car le môme termine à l’hosto), et surtout le flicage et le conflit permanent avec les élèves, c’est du double, voire triple boulot....

    2) Et surtout, cela demande de se familiariser avec l’ampleur du problème. Autrement dit : PERSONNE n’y arrive du premier coup. Et bien souvent, même à supposer que le "métier" rentre au bout de quelques années, cela reste un métier éminemment ingrat (dans les collèges en question, j’entends). Du coup, les profs s’en vont (car ils ont maintenant les points qui le leur permettent), hormis quelques fumistes qui sont trop heureux de se cacher derrière la dureté des élèves pour justifier leur fumisterie (bon, et quelques motivés qui ont vraiment "la foi"... et tout mon respect). Et ceux qui s’en vont laissent la place à des jeunots qui doivent faire leur apprentissage (et qui, par dessus le marché, sont déjà débordés par la préparation de leurs cours, et plus généralement par l’apprentissage du métier "classique"). Du coup, il y a dans ces établissement un "turnover" incroyable : jusqu’à 70% de renouvellement des profs CHAQUE ANNEE !. Impossible, dans ces conditions, de mettre en place un "cadre" qui tiendrait le choc sous les coups de boutoirs de ces élèves oh combien difficiles....

    3) Une rémunération augmentée pourrait être une solution efficace, je crois, mais à condition qu’elle soit conséquente (les "primes" de l’éducation nationale sont généralement à moins de 100 euros par mois, ce qui est très insuffisant dans ce cas), et surtout qu’elles ne soient pas accordées de manière systématique (ce qui risque fort de se heurter à l’obsession égalitariste des profs, malheureusement). Il faudrait je penses les réserver à ceux qui, AYANT FAIT LEURS PREUVES (au bout de 4 ou 5 ans en général), voudraient poursuivre. Or, jusqu’à présent, la seule incitation que propose l’EN est un bonus de points au bout de 5 ans.... qui servent justement à se barrer !

     

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    • #415251
      Le Mai 2013 à 01:46 par paramesh
      Profs : la première affectation

      excellente analyse, comme quoi il vaut mieux réfléchir avant de condamner en bloc une opinion au risque de passer à coté de quelque chose

       
    • #415551
      Le Mai 2013 à 14:04 par Paul
      Profs : la première affectation

      Accepter de gagner plus et etre sous Lexomil toute l’annee, c’est pas mal je trouve

       
  • #414869
    Le 24 mai 2013 à 19:23 par david
    Profs : la première affectation

    La vieille a bien joué, elle a connu a ses débuts des élèves respectueux puis a pu grimper, maintenant elle touche gros salaire en racontant des souvenirs, souvent moine pire que ce que l’autre connait.

    La jeune dans la merde, connait d’entrée de jeu des sauvageons, les belles places sont occupées et elle est assez conne pour croire qu’avoir une augment’ ça changerai les choses.

    Après on s’étonne que ce métier se perd et que tous son réticent à le faire pour 1800net, mais bon ce n’est qu’un symptôme d’un bordel beaucoup plus large.

     

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  • #415687
    Le 25 mai 2013 à 16:11 par Moud76
    Profs : la première affectation

    Les meilleurs profs sont dans le privé ou dans certains etablissement coté public. La majorité des meilleurs prof ne se font pas chié dans les banlieues, ils preferent tout simplement enseigner leur matiere avec des eleves calmes pour un meilleur salaire. Il y a autant de vocation chez les profs que chez les mecano. Le systeme de mutations des profs font que ils apprennent leur metier grace a la banlieu et sont enfin efficace quand ils arrivent dans une zone calme. La logique voudrait pourtant qu’on envoit les profs trop fragiles avec des agneaux, et qu’on envoit les meilleurs prof en banlieues.

     

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  • #417378
    Le 27 mai 2013 à 05:03 par Brick Top
    Profs : la première affectation

    ça me rappelle les sketchs de Dieudonné sur la maîtresse d’école

     

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