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Qu’est-ce qui détermine notre intelligence ? La controverse génétique

Qu’on parle d’intelligence, de facultés cognitives ou de QI, la génétique comportementale cherche encore à identifier les marqueurs d’un trait pouvant déterminer, en substance, si la personne va réussir dans la vie.

 

Depuis près de 150 ans, le concept d’intelligence et son étude fournissent des outils scientifiques permettant de classer les individus selon leurs « aptitudes ». En dépit d’une histoire mouvementée, l’ambition d’identifier et de quantifier les capacités mentales exceptionnelles continue d’animer certains chercheurs.

Francis Galton, cousin de Charles Darwin et père de l’eugénisme, a été l’un des premiers à étudier l’intelligence de façon formelle. Dans Hereditary Genius, publié en 1869, il défend l’idée que les facultés mentales supérieures se transmettent par sélection naturelle. Son étude se limite toutefois aux hommes les plus éminents d’Europe, « une lignée de génies », et, à quelques rares exceptions, il attribue aux femmes, aux minorités ethniques et aux classes populaires des aptitudes intellectuelles inférieures.

 

 

Ses théories sur les liens entre race, conditions socio-économiques et intelligence, bien que controversées, ont eu énormément d’impact et influencé de nombreux scientifiques et théoriciens de par le monde.

Parmi les adeptes britanniques de l’approche galtonienne, on trouve le psychopédagogue Cyril Burt, l’un des créateurs du 11-Plus (examen général qui précède l’entrée au collège), et le psychologue Charles Spearman, qui s’est fait connaître grâce au concept de « facteur g » (pour général), déterminant inné des capacités mentales humaines. Le bagage statistique de Spearman, lié à son passé d’ingénieur dans l’armée britannique, s’est avéré décisif dans le tournant pris par les recherches sur l’intelligence.

D’après Spearman, les facultés cognitives sont constituées du facteur « g » (« l’intelligence générale ») et de deux autres facteurs : l’aptitude et la fluidité verbales. Son travail approfondi sur l’utilisation du « g » dans le champ statistique a encouragé certains chercheurs à s’appuyer sur les sciences « dures » et les mathématiques pour affirmer l’existence de différences biologiques raciales et sociales. Aujourd’hui encore, le « g » intervient dans les recherches sur la génétique comportementale comme représentation du fondement biologique de l’intelligence.

 

Résonance politique de la génétique comportementale

La notion d’hérédité, notamment celle de l’intelligence, a envahi les sphères politique et pédagogique. Dominic Cummings, conseiller spécial de l’ex-secrétaire d’État à l’éducation américain, Michael Gove, affiche des opinions inspirées de Galton. Dans un document de 237 pages intitulé Réflexions sur les priorités éducatives et politiques, il écrit :

« Améliorer les performances scolaires des enfants les plus pauvres […] n’affecterait pas nécessairement la corrélation entre parents et progéniture, ni les estimations d’héritabilité. Face au décalage que l’on constate dès le plus jeune âge (chez les enfants de 3 à 5 ans) entre riches et pauvres, les gens supposent presque systématiquement qu’elles sont dues à l’environnement – les “privilèges de la richesse” – et ignorent la génétique. »

Lire la suite de l’article sur contrepoints.org

L’intelligence contre la société ? Voir sur E&R :

 






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30 Commentaires

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  • #1464823

    Je pense que l’intelligence est une donnée temporelle. untel va résoudre x problème en quelques minutes quand un tel autre mettra plusieurs heures

     

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  • l’intelligence n’est que l’adaptation au milieu de vie ... en ce sens Nabila est bien plus intelligente que moi !

     

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  • Dans Sexe et Caractères d’Otto Weininger, j’ai trouvé remarquable la réflexion sur le génie qu’il distingue du talentueux. Le génie n’est pas un amoncellement de talents, c’est une personne douée d’aperception, une sorte de réflexion consciente, une sensibilité interne qui embrasse le monde dans sa totalité : par abstraction, le génie transcende le monde avec lequel il est intimement et constamment connecté, produisant des créations ex-nihilo.
    Comment quantifier le génie de Baudelaire, de Rimbaud qui a tout lu dès l’âge de 13 ans ? Par un test QI ? Pfff...

     

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  • Si la société tripartite est la seule société véritablement viable (à un certain seuil de population, même si celle ci reste la seule viable à toute échelle) et qu’elle le prouve dans l’histoire et encore aujourd’hui face aux méandres de la société moderne, c’est qu’elle tient compte d’un fait : les types de personne. Certains sont plus "scientifique" d’autres plus "artistes", d’autres "pratiques". Ou en d’autres termes, il y a intellect (et pas intelligence), intuition et pragmatisme. L’intelligence se reflète dans chacun de ces cas et seule la sagesse définie une hiérarchie dans l’apprentissage des personnes. On peut être prix Nobel et voter Hollande comme simple paysan et écouter Soral. Tout est dit.

    En ce qui concerne la simple articulation synaptique dans la résolution d’un problème quelconque c’est l’apprentissage qui prévaut. Le cerveau est un muscle.
    N’importe qui né pour devenir ingénieur avec une instruction dès le plus jeune âge dans cette voie deviendra un plus ou moins bon ingénieur. La mascarade de la liberté d’orientation républicaine n’est qu’une illusion de la méritocratie qui ne tient pas compte des multiples facteurs sociaux, personnels, culturels... aujourd’hui dans un monde coupé de toute transcendance on ne jure que par le QI. Mais c’est évidemment un ensemble à la fois plus simple et plus complexe qui défini une personne. La génétique concerne peut être ce potentiel d’articulation synaptique, mais le cerveau n’est qu’un outil et la qualité de ce dernier ne détermine pas la façon dont on s’en sert.

     

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  • Je pense que pour le système médiatico-politique , est intelligent celui qui est productif dans son travail, permet à son entreprise de faire du chiffre d’affaire.
    A y réfléchir de plus près, l’intelligence n’est qu’un moyen pour survivre et prospérer dans un milieu donné,.Elle est étroitement liée au stress : Une personne (ou groupe) ne se sentant pas totalement en adéquation avec son environnement (sécurité,besoin...) va éprouver le besoin de réfléchir et se montrer ingénieuse pour améliorer sa situation.
    Au contraire de l’imbécile heureux qui n’est pas intrinsèquement con mais se sent plutôt prospère et en adéquation avec son milieu, et n’éprouve pas la nécessité d’être stressé et y remédié.

     

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  • #1465057

    Il faut ramener cette question à une perspective traditionnelle au sens métaphysique. Dans les sociétés traditionnelles, les tendances qui se retrouvent dans la nature humaine à différents degrés indiquent le degré de comtemplativité ou l’abscence relative de celle-ci qui détermine chez l’individu la forme d’intelligence, la direction de sa volonté et la façon dont s’ exprimer ces éléments psychiques et physiques. C’est ce qui fait le bien-fondé du système des castes en inde par ex (qui n’a rien avoir avec sa contrefaçon moderne causé notamment par des considérations économiques et purement matérielles introduites par la colonisation britannique) : le degré de comtemplativite le plus élevé est le brahmane (son intellect metaphysique entièrement tourné vers la connaissance pour elle-même sans consideration d’ordre sensible et sentimentales , il a accès à l’intellectualite pure) , ensuite le kshatriya dont l’intelligence également très profonde est déjà moins pure car tourné vers le pouvoir temporel, puis le vaishya qui s’occupe de la subsistance production des richesses materielles, de ce bas monde. Enfin le shudra qui est dénué de qualités propre autre que celle du nombre et sa capacité à servir les trois autres ordres , aujourd’hui on dit plutôt flexibilité(quantité subordonnée à la qualité). On pourrait trouver d’autres exemples dans les civilisations traditionnelles médiévales en europe, dans l’empire du milieu ou autres de ce type d’organisation nécessaire car l’éducation dans la tradition est de type qualitatif et part des tendances inhérentes à la nature de chacun avec ses possibilités et ses limites pour le guider et l’aider à assimiler des connaissances (ce qu’on appelle la culture) par opposition à l’éducation moderne quantitative qui ignorent les différences de nature des individus, différences métaphysiques avant d’être naturelles) et où on enseigne tout à tout le monde et de la même façon, avec l’idée que si l’on enseigne par exemple la philosophie et les mathématiques à une personne, fût-elle d’une nature portée vers l’aspect le plus matériel des choses, on en fera un sage et un fin logicien alors qu’en réalité on en fera simplement un bon sophiste sachant faire illusion devant les plus crédules, pensant que les problèmes peuvent-être résolus par le mesurable, c’est ce pur quantitatif que mesure le qi. Dans la tradition c’est parce qu’un individu a un haut degré d’intellectualite qu’on développe ses possibilités par l’apprentissage.

     

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  • #1465058

    Bien sûr que la question de l’intelligence est éminemment complexe. L’intelligence la plus importante, celle du coeur (pour les Chrétiens), n’est pas mesurable.

    Il n’empêche que les études de Ruston, Lynn, et d’autres, sont imparables, en ce qui concerne le QI moyen car :

    - Il est prouvé qu’il est hérité génétiquement (tests sur des enfants jumeaux adoptés, élevés dans un autre milieu)
    - Il est corrélé à la taille moyenne du cerveau

    on peut m’avancer tout le blabla qu’on veut sur l’inanité de ces tests, ces données sont imparables (à part quelques questions soulevées par les scores relativement relativement moyens des Esquimaux par exemple, malgré leur volume crânien supérieur, mais cela s’expliquerait par la faible densité de ces populations).

    Ces tests montrent qu’il existe un FOSSE entre les Européens et les peuplades africaines (trente points environ), et que ce fossé ne peut être résolu en faisant fi de l’hérédité génétique.

    Demandez à des profs de math ce qu’ils pensent des petits Japonais, Coréens, Chinois, qu’ils peuvent avoir, par rapport aux petits Guinéens, Ethiopiens, etc.

    Ce que je trouve fascinant avec le QI c’est qu’il indique clairement que les races humaines sont inégales sur ce point précis, ce qui, à chaque fois, déclenche des réponses typiques du "gauchisme mental" (qui est avant tout une négation du réel), y compris dans les milieux droitistes.

    Et il y a toujours quelqu’un qui arrive pour détourner le débat et dire que le QI ne mesure pas toute l’intelligence, ce que personne ne nie.
    Simplement, du jour où on prend conscience de ces déterminismes (le QI n’est qu’un élément des différences ethniques), on n’a plus le même regard sur l’immigration-invasion.

     

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  • #1465163

    Ma définition de réussir sa vie : "Lorsque tout c’est écroulé autours de vous et que vous êtes encore debout, vous avez réussi votre vie !".

     

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  • #1465180
    Le 13 mai 2016 à 20:54 par Jean merde l’intelligence
    Qu’est-ce qui détermine notre intelligence ? La controverse génétique

    En réalité il est juste question de quantifier des capacités ou des incapacités , utiles ou inutiles , a l’avènement de la société marchande afin de permette a cette dernière " de trier l’ivraie du bon grain " .
    Et t’as intérêt à être du bon grain si tu veux pas finir dans les poubelles de l’histoire .

     

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  • Tout, absolument tout, est génétique.

    Ca marche même dans les deux sens. Si vous développez certaines aptitudes, vous modifiez votre ADN et pouvez le transmettre à la descendance.
    Le lamarckisme a été réhabilité grâce à l’épigénétique.

     

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