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Québec : la privatisation mondiale de l’éducation : Jean Charest au service d’une élite mondialiste

La hausse des droits de scolarité au Québec s’insère dans un processus de privatisation mondiale de l’éducation, un processus dicté par une élite mondialiste dont Jean Charest fait partie.

L’entêtement du gouvernement Charest à vouloir augmenté les droits de scolarité, à bonifier les prêts étudiants et à instaurer un régime de remboursement proportionnel au revenu (RPR), cet entêtement est facile à comprendre lorsqu’on regarde de plus près d’où proviennent ces idées de réformes de l’éducation.

Il ne s’agit pas d’idées qui sont sorties du cerveau du Premier ministre ou de la ministre de l’éducation, ces idées viennent de l’extérieur, ces réformes ont été conçues loin du Québec, dans des institutions internationales à vocation de mondialisation. Le gouvernement du Québec suit un plan, un modèle concocté dans les grandes universités mondialistes comme la London School of Economics et promu par des institutions internationales toutes puissantes telles le Fond monétaire international, la Banque mondiale et l’OCDE.

Ce modèle a été fabriqué sur mesure pour satisfaire les besoins de l’entreprise privée (lire multinationales) et on peut aisément le décrire comme une privatisation mondiale de l’éducation supérieure. Le Premier ministre Jean Charest est quant à lui un complice enthousiaste de cette privatisation à l’échelle mondiale.

De l’Angleterre au reste du monde

Le programme mondial de privatisation du financement de l’éducation a débuté en Angleterre en 1998. Le gouvernement britannique avait à cette époque implanté le remboursement proportionnel au revenu. Ce concept qui a d’abord été mis de l’avant par l’économiste Milton Friedman a été repris par un autre : Nicholas Barr. Nicholas Barr est un professeur d’économie à la London School of Economics, il est un boursier Fulbright, il a travaillé pour la Banque mondiale, le FMI et il défend depuis les années 80 l’idée d’une privatisation du financement de l’éducation supérieure.

Il fait également la promotion du remboursement proportionnel au revenu (RPR) pour s’acquitter d’une dette étudiante. Il a publié plusieurs ouvrages et articles à ce sujet. Dans un article publié en 2005 dans la revue Finance et développement (une publication mensuelle du FMI), Barr écrit : « Les réformes entreprises en Grande-Bretagne peuvent servir d’exemple à d’autres pays ». Il propose d’abord de décentraliser le financement (dehors le gouvernement, bienvenue secteur privé). Il propose, en deuxième lieu, de transférer aux étudiants le coût des études. Ces derniers devront s’endetter auprès de banques privées pour les payer. Et troisièmement, il suggère l’implantation d’un RPR pour rembourser la dette.

Selon Barr, le RPR permet de maintenir l’accessibilité aux études supérieures pour les moins fortunés. Il s’agit d’une logique douteuse. Selon lui, les diplômés qui auront un faible revenu annuel ne seront pas pénalisés puisqu’ils rembourseront leurs prêts en fonction d’un pourcentage de leurs revenus. Cependant, ils rembourseront pour une durée beaucoup plus longue leurs prêts étudiants.

Dans cette même logique, Barr affirme que l’on peut ainsi augmenter les droits de scolarité et même les intérêts sur les prêts, la durée du remboursement sera tout simplement prolongée. Barr oublie de mentionner dans toutes ses publications que plus on prend du temps à rembourser un prêts, plus on paie d’intérêts aux banques. Donc, un diplômé pourrait se retrouver à payer deux fois le montant utilisé pour faire ses études. Et Barr oublie aussi de mentionner que l’endettement étudiant sous cette forme se traduit en un véritable esclavage bancaire. En fait, c’est probablement ce qu’il souhaite en secret.

Nicholas Barr, dans son article cité plus haut, ose se justifier en écrivant que « l’éducation tertiaire est souvent présentée comme un droit qui, en tant que tel, devrait être financé par l’État. L’alimentation est, elle aussi, considérée comme un droit fondamental, mais personne ne voit d’inconvénients à ce que les aliments aient un prix. » Sauf que dans la société, les riches mangent du caviar et que les pauvres se contentent de patates bouillies. C’est et ce sera la même chose dans le cas de l’éducation.

Les mesures prônées par Nicholas Barr et les institutions mondialistes qui payent son salaire ont été implanté en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis pour ne nommer que ceux-là et elles font maintenant leur entrée au Québec

Le cas du Québec

Au Québec, une réforme du régime de prêts et bourses a été entreprise en 2003-2004 afin de le privatiser. Cette année-là, 103 millions de dollars de bourses ont été convertis en prêts. De plus, ces prêts devaient à l’avenir être contractés auprès des institutions financières privées du Québec, des prêts qui sont garantis aux banques par le gouvernement en cas de non-paiement.

Une contestation étudiante a pris forme en 2005 pour dénoncer cette hausse des prêts. La FEUQ et la FECQ ont alors négocié une entente avec le gouvernement et le montant des prêts a été ramené, en 2006-2007, au niveau précédent la réforme. Toutefois, les étudiants se sont endettés pour environ 140 millions de dollars de plus durant cette période.

Cependant, la privatisation de l’endettement est restée intacte. Les étudiants doivent toujours emprunter aux banques privées pour financer leurs études. Le gouvernement garantit encore les prêts aux institutions financières. Ce sont des prêts sans risques pour les banques, gracieuseté du gouvernement Charest. Evidemment, les banques sont contentes.

Aujourd’hui, nous sommes témoins de la deuxième phase de cette privatisation. Le gouvernement Charest, dans la dernière proposition faites aux étudiants en grève, veut maintenant augmenter de nouveau les prêts étudiants et instaurer le RPR. Selon le communiqué émis par le gouvernement, « tous les étudiants dont le revenu des parents n’excède pas 100 000 $ bénéficieront d’un prêt permettant généralement de couvrir les droits de scolarité et le coût du matériel scolaire. En 2016-2017, ce montant sera de 4 678 $ pour 30 crédits ». Aussi, « les étudiants de la classe moyenne se verront accorder un prêt additionnel de 2 850 $ ». Donc, « ces deux mesures permettront d’accorder annuellement des prêts additionnels à plus de 50 000 étudiants. »

En sommes, plus d’étudiants s’endetteront et leurs dettes finales seront plus élevées.

Pour bien comprendre ce qu’il en est, il faut se référer aux excellentes recherches de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), en particulier les travaux d’Eric Martin et de Simon Tremblay-Pépin. Eric Martin explique bien sur son blogue de l’IRIS comment le RPR est une mesure dangereuse. Il cite l’économiste Claude Montmarquette, une référence privilégiée du gouvernement Charest :

« Un autre avantage est que le système RPR permet d’accroître les montants de prêts ou l’endettement des étudiants. En d’autres termes, si une contribution financière supérieure est demandée aux étudiants, le RPR est le système qui facilite cette décision. Soulignons que le RPR n’entraîne pas une hausse des frais de scolarité, mais le RPR est la meilleure façon d’y faire face sans compromettre l’accessibilité aux études. »

Monsieur Martin cite également avec justesse le Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études :

« L’expérience étrangère montre que la mise en place d’un système RPR est souvent couplée à une hausse des frais de scolarité. Claude Montmarquette (rencontre du 17 octobre 2001 avec le CCAFE) pense, d’une part, que la hausse des frais de scolarité québécois est incontournable et que, dans ce cas, le système RPR est la meilleure forme qui soit pour en faciliter le remboursement. Il est simple de retourner l’argument : si le RPR assure une grande flexibilité de remboursement des emprunts et comme les syndicats étudiants sont favorables à l’implantation de ce système, il n’existe plus aucune barrière à l’augmentation des frais de scolarité une fois que le RPR est mis en place. »

En somme, Eric Martin décrit bien ce que représente véritablement le RPR et il voit juste lorsqu’il écrit que « le RPR est loin d’être une mesure d’aide aux étudiants. Il s’agit d’un morceau essentiel d’un nouveau dispositif de financement qui repose sur l’augmentation de l’endettement étudiant ». On peut citer l’Angleterre en exemple qui, après avoir instaurer le RPR, a procéder à plusieurs augmentations des frais de scolarités au détriment des étudiants britanniques qui ont vu leur endettement exploser.

L’IRIS a également publié le 8 mai 2011, une excellente recherche sur l’augmentation des droits de scolarité. Dans cette étude, intitulée « Faut-il vraiment augmenter les frais de scolarité ? Huit arguments trompeurs sur la hausse », les chercheurs Eric Martin et Simon Tremblay-Pépin détruisent un à un les arguments du gouvernement Charest. En voici quelques-uns :

  • 1- Le gouvernement affirme que les universités sont sous-financées alors qu’elles souffrent plutôt d’un malfinancement, c’est-à-dire d’une mauvaise répartition des ressources.
  • 2- Le gouvernement affirme que ce (prétendu) sous-financement menace la qualité de l’éducation et la valeur des diplômes alors que c’est la nouvelle vocation commerciale (privatisation) des universités qui réduisent l’éducation à une marchandise plus coûteuse et moins riche en contenu.
  • 3- Selon le gouvernement, la hausse des droits de scolarité va renflouer les coffres universitaires, mais en fait, il s’agit plutôt d’une transition d’un mode de financement publique à celui d’un financement privé.
  • 4- Le gouvernement soutien qu’en payant plus de droits de scolarité, les étudiants feront leur juste part. En réalité, les étudiants feront plus que leur juste part, car ces derniers devront travailler deux fois plus longtemps pour payer leurs études que dans les années 1970.
  • 5- Le gouvernement ose dire que la hausse n’aura pas d’effet sur la fréquentation universitaire et, pourtant, si le Québec était conforme à la moyenne canadienne, 30 000 étudiants (qui sont aux études présentement) n’auraient pas les moyens d’aller à l’université.
  • 6- En définitive, l’étude de l’IRIS montre que la gratuité scolaire est relativement peu couteuse et que son financement public est socialement équitable, alors que le gouvernement ose dire qu’il s’agit d’un projet irréaliste et potentiellement injuste pour la société.

A la lumière de ces informations, nul ne peut douter que le gouvernement Charest suit un modèle concocté par des économistes mondialistes qui doivent leur allégeance à des institutions internationales puissantes et non pas au peuple étudiant québécois. Les étudiants devront peut-être bientôt s’endetter pour la vie sans avoir l’assurance d’obtenir un emploi stable et bien rémunéré en cette période d’incertitude économique qui risque fort de se prolonger.

Le secteur privé se réjouit

Lorsque le gouvernement Charest a annoncé au début du mois d’avril qu’il bonifiait le programme de prêts et bourses et qu’il mettait en place le remboursement proportionnel au revenu, la chambre de commerce de Montréal s’est tout de suite réjouit ! En effet, cette dernière a émis un communiqué de presse dans lequel son président, Michel Leblanc, a félicité « la ministre de l’Éducation et le ministre des Finances d’avoir pris cette décision éclairée qui vient consolider l’accessibilité aux études supérieures ». C’est sûr que monsieur Leblanc était content car, comme il le dit dans le communiqué, « La Chambre proposait la mise en place d’un tel mécanisme en 2010 dans le Pacte pour un financement concurrentiel de nos universités ». C’est ce document, le Pacte pour un financement concurrentiel de nos universités, qui est derrière la décision du gouvernement de réformer le financement de l’éducation au Québec. Ce document a été signé par les individus suivants :

  • M. Michel Audet, ex-ministre des Finances du Québec
  • Me Lucien Bouchard, ex-premier ministre du Québec
  • M. Joseph Facal, ex-président du Conseil du trésor
  • Mme Monique Jérôme-Forget, ex-ministre des Finances du Québec et ex-présidente du Conseil du trésor.
  • Mme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec
  • M. Yves-Thomas Dorval, président du Conseil du patronat du Québec
  • M. Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
  • Mme Julie Bouchard, ex-présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM
  • M. Youri Chassin, ex-président de la Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS), ex-vice-président aux Affaires universitaires de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et ex-membre du Conseil permanent de la jeunesse
  • M. Hugo Jolette, ex-président de l’Association générale étudiante de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (AGEUQAT) et ex-trésorier de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)
  • M. Patrick Lebel, ex-président de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) et du Conseil permanent de la jeunesse.

Étrangement, ce sont ces mêmes signataires qui publiaient le 2 mai dernier une lettre dans les quotidiens québécois dans lequel ils ont osé écrire : « Il est plus que temps de se ressaisir : il faut rétablir l’ordre, les étudiants doivent retourner en classe et tous les efforts doivent être déployés pour sauver une session déjà terriblement compromise. Voici une situation où, au-delà de toute allégeance politique, la population doit donner son appui à l’État, ultime responsable de la paix publique, de la sécurité des personnes et de l’intégrité de nos institutions. » Oui, le secteur privé se réjouit…, mais pas trop en ce moment.

Des arguments mondialistes

Selon l’aveu même du gouvernement Charest, la hausse des droits de scolarité est mise en place dans le but de permettre aux universités québécoises d’atteindre un niveau de « classe mondiale ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Martin Lavallée, candidat à la maîtrise en histoire à l’UQAM, l’explique bien dans un article publié le 1er mai dernier dans le Huffington Post. Il explique que, selon la Banque mondiale, une université de calibre mondial en est une qui produit du « capital humain » destiné à un marché du savoir international au service de l’entreprise privée (les multinationales).

Monsieur Lavallée pose la bonne question : « La question est de savoir si les étudiants québécois sont prêts à payer davantage uniquement pour que leurs universités soient reconnues internationalement par une minorité d’individus se basant sur les critères d’un marché mondial néolibéral et pour répondre aux besoins des entreprises privées. Dans le débat actuel sur la hausse des droits de scolarité, cet enjeu fondamental mérite d’être davantage discuté. »

Comme je l’ai mentionné au début de cet article, la privatisation du financement de l’éducation (et du système en général) n’est pas une idée québécoise mais mondialiste. Monsieur Lavallée est visiblement d’accord avec ce constat facile à faire et il conclue son article ainsi : « Le problème qui se pose lorsqu’on veut connaître le bien-fondé de la hausse des droits de scolarité, c’est de savoir si la population québécoise est en accord avec l’orientation donnée à sa société et à son système d’éducation par notre gouvernement, orientation qui n’émane visiblement pas d’elle, mais plutôt d’une élite mondialisée qui poursuit ses propres objectifs. »

Conclusion

La privatisation mondiale de l’éducation est un fait. C’est un processus qui arrivera bientôt à son aboutissement si rien n’est fait pour l’arrêter. Cette privatisation est commandée par une élite mondialiste qui opère sur toutes les facettes de la vie humaine. Une énorme majorité des gouvernements du monde entier sont infiltrés, voire dominés par des agents de cette élite mondialiste ; de plus, les institutions mondialistes comme le FMI, la Banque mondiale, l’OCDE et de nombreux think tanks travaillent au-dessus des gouvernements et dictent la marche à suivre.

Il est temps pour le peuple québécois de prendre en main l’avenir de l’éducation au Québec et de l’arracher des griffes du secteur privé qui ne travaille que pour ses propres intérêts et que pour ceux d’une élite impitoyable assise confortablement tout en haut de la pyramide planétaire. Ceci nécessitera probablement la création d’un nouveau pays libre du mondialisme, le pays du Québec.

 






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15 Commentaires

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  • #147011

    Rien à rajouter ,ce texte explique tout.

     

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  • Émeute à Victoriaville : 11 blessés, 106 arrestations http://leveil2011.syl20jonathan.net...

     

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  • Si il y a des gens de Montréal et les alentours qui aimeraient discuté avec un Français, en séjour du coté de Montréal "Laval" Sa me ferai plaisir de rencontré du monde qui partage les idées Egalité et réconciliation.

    au plaisir

     

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  • Le pire dans toute cette histoire, c’est que le système a réussi à mettre dans la tête des travailleurs de la classe moyenne que cette mesure est bonne pour eux et qu’il est temps que les étudiants payent leur juste part afin d’assurer un meilleur financement du système universitaire.... qui serait de moins en moins concurrentiel face à celui de nos voisins anglo-canadiens et américains.

    Je travaille pour une entreprise où la plupart des gens sont convaincus par l’idéologie de centre droit, qui veut moins d’état et plus de privatisations. Le mouvement des étudiants est jugé très négativement par mes collègues, car les ténors de la droite d’ici, qui demeurent de grands admirateurs du modèle américain, malgré son échec actuel, prônent depuis des années cette hausse des frais de scolarité.

    Je trouve ça désolant de voir à quel point le citoyen honnête de la classe moyenne qui est « trop riche pour être pauvre et trop pauvre pour être riche » se met volontairement au service de la classe dominante qui lui demande toujours plus de sacrifices (stagnation des salaires, précarisation du travail, hausse des taxes et impôts) pour obtenir moins (coupures dans les différents services publics).

    Il faut dire que la crise n’est pas encore arrivée ici. Chômage très bas à Québec, se maintenant sous les 5 %. Notre économie va bien pour l’instant, grâce aux ressources naturelles dont sont friands les pays comme la Chine ou l’Inde. Le $CA est à parité avec le $US, une situation totalement inimaginable il y a à peine 15 ans. Ça n’a pas empêché l’état fédéral d’avoir à débourser des milliards pour sauver les banques et l’industrie automobile et de renouer par le fait même avec de lourds déficits budgétaires, alors qu’on était pratiquement à l’équilibre avant la crise de 2008. Idem pour le gouvernement provincial, qui est dans le rouge.

    Les gens autour de moi ne voient pas la méga crise venir, même si je leur en parle à tous les jours et même si nous savons que ça ne va pas bien à quelques km au sud.

     

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    • @Martin dire que la crise n’est pas encore arrivé ici n’est pas tout à fait vrai. On peut bien remarquer la flambée de des prix dans l’alimentation depuis ces 3 dernières années. Le prix de l’essence a bien augmenté aussi. C’est vrai que le pouvoir d’achat est bien encore là puisque les gens consomment, même si je suis bien sur, que la classe ouvrière doit se serrer ala ceinture. En gros tout a augmenté. Le gouvernement a encore du pognon puisqu’ils sont encore en train d’échanger des enveloppes sous le manteau.

       
  • APRES l’esclavage par la dettes des etats voici celles des etudiants. l’ Avidité qui habite cette oligarchie financiere detruira le monde comme le dit si bien la BHAGAVAD-GITA CH16 V 21

    Il ya trois portes menant à cet enfer - luxure, la colère et l’avidité. Tout homme sain d’esprit doit les abandonner, car elles conduisent l’Ame à sa perte.

    Le début de la vie démoniaque est décrite ici. Lhomme cherche à satisfaire sa concupiscence ; s’il n’y parvient pas, alors surviennent colere et avidité. c’est pourquoi l’homme sain, qui ne veut pas choir dans les especes demoniaques, doit essayer de se dafaire de ces 3 ennemis, capables de" tuer" , d’étouffer l’Ame, au point de lui oter toute chance de s"affranchir des rets de l’existence materielle.

     

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  • Je suis un Français qui vit au Québec depuis 21 ans .... et je peux vous dire que le peuple Québecois est un peuple de gauche .... très à gauche. La réussite n’est pas permise . Le mouvement étudiant actuel est une provocation de la part du partit communiste et de toutes les associations syndicales . Si vous avez le malheur de réussir en affaire et cela sans exploiter personne on va vous traiter de sale capitaliste. Le peuple n’a pas le sens des valeurs au sein de son éduction . Des valeurs comme : le mérite, l’effort, le travail, le courage et j’en passe. Pour résumer le peuple québecois je vous invite à relire la cigale et la fourmis et vous aurez tout compris sur le peuple des irréductibles québecois. Je ne veux pas mettre tous le monde dans le même panier mais une bonne partie des gens. Je tiens aussi à rappeler que plus de la moitié des étudiants veulent retourner en classe et cela malgré la violence physique et morale de la part des petits communistes en puissance. C’est une atteinte envers la liberté et cela est inacceptable. Ça vient gueuler sur l’augmentation des frais mais quand arrive le temp d’aller se saouler ,d’acheter des gadgets électronique et autre dépense inutile ça bronche pas trop .... Une vraie bande de con. Vive la liberté .

     

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    • @ arnaud

      N’oublie jamais, petit frustré, que notre immigration à nous, c’est toi. Et que si tu n’es pas content de vivre au Québec, tu n’as qu’à retourner d’où tu viens. Tu ne t’en porteras que mieux et... nous aussi !

       
    • Alors qu’est ce que tu fou ici ?? Tu préfère qu’on se fasse tondre comme des moutons par l’oligarchie ?

       
    • @Arnaud, vivant à Montréal depuis de nombreuses années. je fais le même constat que toi. Et j’irais même plus loin quand tu dis que la réussite n’est pas permise, la nivellation par le bas est omniprésente au Quebec. Je suis aussi d’accord sur ton analyse du sens des valeurs au Québec. Je peux le constater tous les jours en entreprise.
      Par contre pour ce qui est des étudiants, je les appuie de tout coeur. Ils m’ont agréablement surpris. On ne voit jamais ce genre de situation au Québec et c’est en train de changer. On peut les critiquer mais ils ont beaucoup de courage quand même.