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Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

La contre-offensive ukrainienne a enfin commencé. Cependant, après deux semaines, mis à part quelques kilomètres carrés conquis ici et là, force est de constater que la défense russe a su tenir en échec les assauts blindés ennemis successifs et appuyés par d’intenses préparations d’artillerie. Avant d’évoquer les raisons derrière ce succès russe, il convient de dresser une succincte chronologie des événements.

 

Stratégie de la terre inondée

Le 6 juin dernier, des tirs d’artillerie ukrainiens ont endommagé le barrage hydroélectrique de Kakhovka, provoquant une brèche et la montée des eaux en aval. Bien que cette attaque sur une installation civile précède les premiers raids proprement dits de la contre-offensive ukrainienne, On peut interpréter cet événement comme une phase de préparation de ladite offensive.

Cette destruction a d’ailleurs imposé une nouvelle réalité tactique aux deux belligérants, favorables à Kiev, puisque tant que Moscou contrôlaient les vannes du barrage, et que le réservoir était plein, les russes disposaient d’un outil gratuit et efficace pour gêner l’ennemi en aval. De plus, à cela s’ajoute la destruction des champs de mines russes situés entre leurs lignes défensives et le Dniepr, ce qui crée une forte faiblesse dans le dispositif défensif. Ainsi, le bassin peu profond du réservoir de Kakhovka ouvre des perspectives aux forces armées ukrainiennes pour lancer une attaque de flanc contre les positions russes.

Cependant, pour nuancer ce qui vient d’être dit, la réalité du terrain, deux semaines après la destruction du barrage, est moins favorable aux Ukrainiens qu’on ne pouvait le penser au début. Là où s’étendait jadis le bassin de Kakhova se trouve à présent un immense marécage qui entrave l’hypothétique traversée de grandes formations militaires et ce pour plusieurs mois. En effet, même lorsque la terre sera sèche en surface, le sol restera saturé d’eau sous la croute, rendant problématique le passage de véhicules blindés.

 

 

Première ligne de défense percée

Le 9 juin, les premières attaques ukrainiennes ont eu lieu sur la première ligne de défense russe. La méthode d’attaque de l’armée de Kiev ressemble à la méthode turque en Syrie à Afrin et Tall Abyad-Ras al Ayn contre les « Kurdes » : attaquer par différents endroits très lentement, puis insister très longtemps, étendre le territoire obtenu.

Il fallut une semaine de raids successifs pour voir la première ligne de défense russe céder par endroit, notamment dans le secteur de Vremevsky. Cependant, quoi qu’en disent les propagandistes ukrainiens – ou leurs relais dans la presse occidentale –, que les Ukrainiens soient parvenus à pénétrer sur 5 km à l’intérieur d’un dispositif défensif qui s’étend sur une profondeur de 30 km n’est pas un problème sur le plan stratégique. Nous parlons ici de progressions ukrainiennes qui restent cantonnées dans la première ligne, c’est-à-dire une position dont les missions défensives consistent à encaisser le choc ennemi, évaluer ses forces, leur infliger des pertes en freinant l’attaque vers les sacs à feu des tirs de barrage et des contre-attaques venant de la deuxième ligne. Il est tout à fait remarquable que jusqu’ici, la première ligne de défense russe soit parvenue à résister aussi longtemps à des bombardements et des assauts blindés ennemis ininterrompus, souvent localement supérieurs en nombre. Les unités russes ont largement rempli ces différents objectifs.

 

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Légère percé ukrainienne dans le secteur de Vremivsky après une semaine de combat

 

Contre-attaques russes

Dès que les forces russes de la première ligne se sont retirées, la riposte de Moscou peut s’enclencher, rendant les positions abandonnées invivables. Ainsi, les troupes russes ont lancé une série de contre-attaques en direction des villages conquis par les Ukrainiens (Neskuchnoye et Blagodatnoye notamment). Les forces aérospatiales et l’artillerie russes frappent les lieux d’accumulation des forces ennemies sur la pointe dans les points abandonnés et dans toute la zone.

 

 

En outre, Moscou a lancé une série d’attaques contre les postes de commandement des brigades des forces armées ukrainiennes avançant sur les fronts de Zaporijia et d’Artyomovsk. Ainsi, le quartier général de la 10e brigade d’assaut de montagne, les postes de commandement et d’observation de la 3e brigade d’assaut et de la 15e brigade opérationnelle ont été touchés. Quant au centre de communication de la 65e brigade mécanisée, il a été détruit.

Le 21 juin, alors que peu de commentateurs s’y attendaient, pensant les Russes sous pression, Moscou a lancé une offensive surprise sur le front de Lougansk. En effet, en se référant aux règles de la science militaire, certains analystes s’attendaient à voir une contre-offensive russe immédiatement après la fin de l’offensive ukrainienne, un scénario comparable au déroulement de l’opération Bagration, avec ses percées profondes en territoire ennemi et ses encerclements des grands groupements militaires. Ces avancées russes près de Kremennaya à Liman et de près de Svatovo à Kupyansk en ont donc surpris plus d’un.

Après ce rappel des faits, force est de constater que, depuis lors, aucune avancée significative n’a été relevée. C’est même plutôt l’inverse qui s’est produit puisque les troupes russes ont repris les territoires qu’ils avaient abandonnés. Ainsi, il n’est pas exagéré de dire qu’après bientôt trois semaines de combats acharnés, la contre-offensive ukrainienne patine et fait du surplace, grignotant certes ici et là du territoire, mais qui est, la plupart du temps, reconquit dans les heures ou les jours qui suivent par les Russes.

Comment expliquer un tel succès ? Trois éléments de réponses se conjuguent pour expliquer cet enlisement de l’offensive ukrainienne.

 

• La qualité des défenses russes

Avec des fortifications s’étendant sur presque mille kilomètres et dont la profondeur territoriale peut atteindre par endroit jusqu’à 30 kilomètres, les défenses russes sont construites selon un « système de trois lignes », qui est un dispositif adapté pour faire face à des offensives blindée. La première ligne a pour fonction d’encaisser les chocs initiaux, de renseigner les arrières sur les effectifs et les positions ennemis. Dans la deuxième ligne se trouvent les forces de réaction rapide tandis que les troupes de contre-attaque sont situées en troisième ligne. Les images satellites montrent des rangées de champs de mines, de fossés antichars et de tranchées bloquant la voie à l’avancée de l’armée ukrainienne vers le sud.

Selon The Telegraph, les Russes ont construit des « fortifications incroyables », qui sont tout simplement impossibles à percer. Les responsables du renseignement britannique ont qualifié les actions de la Russie pour renforcer sa position de « l’un des systèmes de défense militaire les plus étendus jamais vus dans le monde ».

 

 

De plus, des alliés inattendus sont venus prêter main forte aux russes, des soldats expérimentés et de valeur qui se battent depuis 2011 contre d’autres supplétifs de l’OTAN.

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Photo prise le 14 juin 2023 par la 98e division aéroportée de la garde de l’armée russe montrant des volontaires syriens venus combattre aux côtés de la Russie

 

• Les nouvelles technologies de combat

Missiles hypersoniques, bombes classiques modifiées, équipements de vision et conduite de tir, protections nouvelles des blindages, drones de combat et d’observation, outils de guerre électronique, toutes ces technologies étaient déjà connues avant 2022. Cependant, c’est la première fois qu’elles sont engagées dans un conflit de haute intensité. Depuis un an la Russie a réalisé un retour d’expérience et a mis en place des stratégies audacieuses qui lui donnent aujourd’hui une supériorité tactique et technologique à laquelle s’ajoute une expérience du combat exceptionnelle.

D’ailleurs, le président Poutine a annoncé ce mercredi 21 juin la mise en service imminente du Sarmat. Dernier-né des missiles balistiques intercontinentaux, d’une portée de 18 000 km, le Sarmat est capable de déjouer tous les systèmes anti-aériens. Nous gardons en mémoire l’effet dévastateur d’un autre missile hypersonique – le Kinjal – en particulier sur les trois systèmes anti-missiles Patriot livrés par les USA et qui furent tous détruits ou endommagés en l’espace de deux semaines. Le moment est venu pour le Sarmat de faire ses preuves !

 

• L’impréparation au combat ukrainienne

L’état-major de Kiev a dispersé ses premiers assauts sur quatre axes, pour épuiser sur un front large la défense russe et/ou y fixer ses réserves, avant d’y lancer le gros de ses forces (ou sur un autre front pour rechercher l’effet de surprise). Cette stratégie serait payante si elle disposait d’appuis aériens puissants et précis. Or les F-16 ne sont pas attendus avant trois mois. De son côté, la Russie ne se prive pas de tirer profit de sa supériorité aérienne :

 

 

En conséquence, dès les premières heures de l’offensive, on a vu des destructions de colonnes ukro-atlantistes par une défense russe articulée principalement autour du quatuor artillerie, aviation tactique, drones suicides et équipes antichars, et dans un terrain ouvert particulièrement avantageux. Le journal mainstream américain Forbes révèle que certains groupes des forces armées ukrainiennes avaient perdu dans les premiers jours de la contre-offensive jusqu’à 5 % de leur matériel en une matinée et ajoute : « C’est un échec. Et potentiellement grave, si les Ukrainiens ne sont pas en mesure de restaurer et de réparer leur matériel. »

 

 

 

Face aux pertes importantes, l’etat-major ukro-atlantiste a été poussé à engager prématurément les chars lourds qu’il réservait pour consolider les gains territoriaux et pousser plus en avant son offensive. Toutefois, même les fameux chars Leopard 2 ne sont pas parvenus à écraser l’impressionnant réseau défensif russe. Dès l’engagement des blindés de l’OTAN le 7 juin, plus de 10 % des véhicules de combat d’infanterie M2 Bradley et 20 % des chars Léopard 2A6 livrés à Kiev ont été détruits… en 48h.

 

 

De leur côté, les autorités britanniques ont interdit à Kiev d’utiliser des chars britanniques Challenger dans les premières étapes de la contre-offensive à venir. Une telle restriction, si elle conduit à classer les forces armées ukrainiennes comme une armée quasi coloniale soumise à des commandements extérieurs à la métropole, montre que la perfide Albion est plus intéressée par les débouchés commerciaux de son complexe militaro-industriel que par un éventuel succès de la contre-offensive ukrainienne.

Mais cette offensive ukro-atlantiste a également mis en évidence un manque de préparation au combat des équipages ukrainiens. Par exemple, malgré leurs cinq semaines de formation à Grafenwöhr en Allemagne, les équipages ukrainiens des Bradley (47e brigade) ont été complètement paniqués dès les premiers combats, augmentant drastiquement leurs pertes par des réactions désordonnées. Si la formation au maniement des armes est une chose, la maîtrise de ces armes en situation de combat est une chose bien différente.

 

 

 

Ce manque de préparation a été récemment mis en évidence par des confidences faites par un officier instructeur français ayant participé à l’entraînement des soldats ukrainiens. Dans une interview accordé au journal Le Monde, il reconnait volontiers que les recrues manquent de tactiques et d’organisation, les décrivant comme courant en meute et criant beaucoup.

Les forces ukro-atlantistes semblent avoir trop misé sur la modernité des matériels de l’OTAN. Une technologie occidentale qui est en train d’être mise à mal sur le champ de bataille russo-ukrainien, au grand dam des industriels de l’armement. Résultat : aujourd’hui, l’offensive ukrainienne est vouée à l’échec faute d’avions et le sera à nouveau demain faute de blindés.

D’ailleurs, comme le révèle le journal allemand Der Spiegel, des tankistes ukrainiens simulent des pannes de leurs blindés par peur de participer à la contre-offensive. Citant un équipage de char Léopard 2, le magazine explique que lorsqu’un obus russe frappe la tourelle du blindé, « alors il n’en reste qu’un tas de cendres ».

 

Les pertes ukrainiennes

Si l’on écoute la propagande occidentale, on est porté à croire que le soldat ukrainien est increvable et a autant de vies qu’on en prête aux chats. Mais malgré l’omerta otano-kiévienne sur les partes, la situation semble catastrophique pour l’armée ukrainienne.

Il y a une semaine, le Washington Post écrivait sans ambages que les forces armées ukrainiennes « paient un prix terrible » pour avoir tenté d’avancer. À la même période, l’ancien sénateur de Virginie Richard Black annonçait sur son compte Twitter que l’Ukraine comptait « 7 000 tués, 160 chars et 360 véhicules blindés de transport de troupes détruits en seulement une semaine, avec peu de succès ». Cette semaine, Le Monde révélait que les instructeurs français ont perdu le lien avec 70 % de ceux qu’ils avaient entraînés dont 40 % ont potentiellement été tués dans les combats. Évoquant un point précis de la ligne de front – celui d’Orekhovo – le blogueur Yuri Podolyaka parle d’un « massacre » pour les Ukrainiens, ajoutant que même des officiers russes expérimentés sont choqués par ce qu’ils voient. « Ils n’ont jamais vu un tel mépris pour la vie de leurs soldats (de la part des forces armées ukrainiennes) », écrit l’expert militaire.

Par conséquent, les fossoyeurs ukrainiens n’ont jamais autant travaillé que maintenant. Le New York Times, citant une employée d’un cimetière de Lvov, ville de l’ouest de l’Ukraine, confirme que des enterrements ont lieu ici presque chaque jour. Faute de place pour des soldats ukrainiens récemment tués, des fossoyeurs de la ville seraient contraints de recycler de vieilles tombes.

 

Conclusions

De toute évidence, Kiev a clairement sous-estimé les forces armées qu’elle avait face à elle et a trop misé sur la supériorité technologique des armes de l’OTAN. Cela dit, il ne faut pas crier victoire pour autant car, d’une part, le gros des forces blindées ukro-atlantistes n’ont pas encore été lancées et, d’autre part, il reste les forces humaines qui peuvent, par le nombre et la hardiesse créer des mauvaises surprises sur le front, surtout dans les combats rapprochés comme par exemple dans les zones urbaines.

En réalité, les assauts contre les positions russes ne sont rien de plus qu’une continuelle reconnaissance en force, conçue pour épuiser les ressources des unités russes avancées, identifier les positions de tir d’artillerie et les lieux où se concentrent des défenseurs. Quelle est la logique de telles manœuvres ? L’armée ukrainienne est guidée par le vieux principe des échecs : nourrissez votre adversaire de miettes, en lui faisant croire qu’il est intelligent et fort et que vous êtes faible et stupide.

L’euphorie des contre-attaques russes contre les petits groupes ukrainiens sans intérêt ne doit pas masquer la vision étendue. Il ne faut pas croire que l’ennemi est en train de perdre ou qu’il ne s’est pas préparé à l’offensive, dont on parle depuis des mois. Le fait est qu’à l’heure actuelle, Kiev n’a pas encore engagé ses principales réserves blindées. Selon Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES), cité par l’AFP, l’Ukraine maintiendrait en retrait du front 13 brigades mécanisées, deux brigades blindées ainsi que trois brigades parachutistes et d’assaut aéromobiles, soit 15 % de son armée, avec des brigades d’environ 3 000 hommes. Kiev dispose donc de marges de manœuvre pour adapter ses plans et à faire des ajustements nécessaires pour atteindre ses objectifs.

Il est donc trop tôt pour parler de l’échec de l’offensive des forces armées ukrainiennes et tout laisse présager que le plus difficile reste à venir. D’autant plus qu’au lieu de stopper ses attaques du fait de la meilleure résistance des forces russes, Zelensky cherche à intensifier ses attaques pour obtenir, ne serait-ce qu’une « victoire » d’un gros village ou d’une ville, de tel ou tel territoire à mettre en avant lors du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet prochains.

 

 

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  • #3202111
    Le 28 juin 2023 à 13:10 par le joueur de go
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    Ce n’est pas tant une nouvelle guerre,mais plutôt une guerre nouvelle:satellites repérant les défenses,les dépôts,le regroupement,les départs de feux,drones de plusieurs sortes,contre mesures électroniques,déterminantes quelle que soit la munition de précision employée,missiles portés,rôdeurs ou à distances,hypersoniques,bientôt les robots s’entretueront avant que les troupes ne puissent avancer.
    Et ce n’est qu’une toute petite partie des leçons,et surtout des manques, que les militaires retiennent de ce conflit pour préparer celui de demain...

     

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  • #3202124
    Le 28 juin 2023 à 13:23 par anonymous19
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    "Le moment est venu pour le Sarmat de faire ses preuves !"
    L’enthousiasme, c’est bien.
    Mais si les russes tirent un Sarmat, il n’y aura plus personne sur cette terre pour en apprécier l’efficacité.

     

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    • #3202547
      Le Juin 2023 à 21:58 par JP-Groove
      Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

      Le Sarmat est un missile fait pour transporter des têtes nucléaires, mais peut surement monter d’autres charges explosives. Les russes peuvent l’utiliser pour détruire des points stratégiques (bunkers sécurisés profondément enfouis) afin de montrer qu’ils ne bluffent pas, à des fins dissuasifs.

       
  • #3202502
    Le 28 juin 2023 à 21:06 par Mauvais Karma
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    Erwan Castel...On le connaît surtout grâce aux amis Québécois. Il devait être opéré à Saint Petersbourg pour la prothèse de son bras. Son expertise sur le conflit est précieuse et ce soldat, car c’en est un, mériterait d’être relié par E.R
    L’ennemi, comme il est souvent répéter dans cet article n’est pas encore défait.
    La Russie combat pour nous tous. Force à eux.

     

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  • #3202560
    Le 28 juin 2023 à 22:09 par Sedetiam
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    Les Ukrainiens sont plus forts à rouler des mécaniques en grosses bagnoles sur la Riviera...

     

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  • #3202577
    Le 28 juin 2023 à 22:29 par Dubitatif
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    Le bilan ? Beaucoup de chrétiens mort, pour la plus grande gloire du cartel.

     

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  • #3202617
    Le 29 juin 2023 à 00:58 par Roland de Roncevaux
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    je ne peux m’empêcher d’imaginer le cas d’un survivaliste qui se serait installé dans une forêt de la région en se pensant loin de tout... avec sa pétoire et sa pompe à eau...

    je ne dis pas ça pour dire que la résilience individuelle n’est pas importante, mais parce-que ça ne peut pas remplacer la libération collective. Je pense aussi souvent à ça quand je passe devant les "villages martyrs" que les colonnes allemandes ont incendié en remontant du sud de la France. Il n’y a pas eu qu’Oradour, mais beaucoup d’autres. Ces gens pouvaient se croire loin de tout, loin du front, etc. Mais finalement, l’horreur de l’histoire peut toujours vous rattraper, même dans une région improbable.

     

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    • #3208679
      Le Juillet 2023 à 12:16 par Lt Sipovitch
      Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

      Dans ce cas de figure le survivaliste se déplace point barre.
      Et avec sa connaissance du terrain il doit être difficile à détecter et encore plus à attraper ou tuer...
      Un bataillon survaliste qui agirait sur le modèle de la guérilla pour frapper l’ennemi puis qui reculerait
      ensuite pour revenir etc...serait très dur à éradiquer.
      De telles petites armées pourraient même conquérir des petites ou moyennes villes (ensuite les garder par contre c’est autre chose).
      On a eu des exemples en France pendant la seconde guerre mondiale avec certains maquis dont les résistants étaient pourtant armés de "bric et de broc" et composés très majoritairement de civils en armes.

       
  • #3202618
    Le 29 juin 2023 à 01:06 par Kal
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    A ce stade on ne parlera que d’offensive symbolique, de villages symboliques pris, voire de forces symboliques engagées.

    Bref, derrière le symbole, l’idée de manoeuvre de Kiev est de faire rentrer l’Otan directement dans la guerre par n’importe quel moyen. Mais qui est prêt à mourir pour Zelinski ?

    Pourtant là et seulement à moment là, on sortira du symbolisme !

     

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  • #3202664
    Le 29 juin 2023 à 04:17 par Oui-oui adore l’humanité dans les cieux :-/
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    Pour les amateurs de vidéoclips "chauds", je vous conseille d’aller voir les derniers articles du site francophone interdit.... Un drone filme des soldats ukrainiens embourbés dans un champ de mine pendant la soit disante "grande offensive" :

    - Carrément hallucinant ! Boucherie non-stop en HD !
    Les types sautent littéralement les uns après les autres sur des mines ! Lunaire ! Spectacle absolument incroyable !

    Tout ça pour une "patrie" dirigée par un pianiste exhibi-sioniste ?? Ô Seigneur, je comprend pourquoi les oui-ouïs de Navarres se sentent "culturellement" plus proches d’un slave que d’un citoyen allemand lambda... À ce niveau, c’est biologique !

    Ils n’ont fait que ça, de Napoléon à la grande à asperge... Allez, tous en cœur :

    - Les allemands sont des nazis ! Les ukrainiens sont des nazis ! Les russes sont des nazis ! Les muzs sont des nazis ! Tout le monde il est nazi ! Hop hop hop ! Dans les rangs et la fleur au fusils ! Et qu’ça saute lol

     

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    • #3202821
      Le Juin 2023 à 10:13 par Brunrouge
      Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

      Cette vidéo est terrible. Les mots sont vains face à cette guerre civile, organisées depuis USA/Israel/GB et soutenues par l’UE complice.
      En plus des ukrainiens, il y a des mercenaires politisés qui à tord et le cerveau retourné,viennent défendre les patries charnelles. Que pensent Bardella et Zemmour de ces images ? Est-ce que l’Assemblée va faire une minute de silence ?
      Quand on pense que ceux qui soutiennent l’Ukraine ont pour beaucoup cru à la pandémie et à l’utilité du port du masque. Les mêmes qui sont favorables à la reconnaissance faciale.

       
  • #3202896
    Le 29 juin 2023 à 12:03 par paramesh
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    bravo à vous de relayer quelques sites russes de télégram, cela donne une petite idée de ce qui se passe vraiment pour les gens qui n’ont pas le temps de chercher longtemps les infos. de plus votre analyse est fort juste, ce n’est qu’un début, peu prometteur pour les ukrainiens mais ils n’ont pas encore engagé le gros de leurs forces et le futur immédiat risque d’être très chaud.

     

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  • #3202924
    Le 29 juin 2023 à 12:55 par Mika
    Quel bilan tirer de la contre-offensive ukrainienne ?

    En effet, très bonne résistance russe. Je suis un peu surpris. L’été sera long... Malgré les pertes, les otano-ukrainiens imposent une pression et ne semblent pas vouloir s’arrêter. La Russie repousse toutes ses lignes rouges par rapport à l’escalade, un peu comme François Perrin / Pierre Richard dans la scène de l’aéroport du film La Chèvre (cette scène doit surement bien faire marrer Alain Soral en tant que entraineur de BF et ayant eu des expériences de combats de rue), et je constate donc que les globalistes atlantistes disposent de chair à canon slave anti russe, malgré tout, de matériels, et sont déterminés. C’est inquiétant pour la Russie, en dépit de ce début d’offensive ukrainien sanglant et aux conqûetes limitées... donc la prudence décrite en fin de cet article ER est donc de mise. De toute façon, avec cette histoire en Ukraine, y’a quelque chose de globale, qui ira au bout. Je m’attends...à des temps difficiles.

     

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