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Raccourcir la durée de vie des produits pour inciter à consommer plus ?

Certains produits ont une durée de vie programmée à l’avance. Un reportage d’Arte, « Prêt à jeter », met la puce à l’oreille et le Blog Économique et Social dresse une liste non exhaustive de ces appareils qui deviennent obsolètes de plus en plus rapidement. Une politique délibérée ?

Avant-hier soir sur Arte était programmé un reportage sur l’obsolescence programmée de produits fabriqués par l’industrie. « Prêt à jeter » traite du sujet de la durée de vie volontairement diminuée de nombreux appareils.

Tout le monde se souvient que les machines à laver, les réfrigérateurs marchaient facilement 25 ans lorsque nous étions enfants. Aujourd’hui faire tenir de tels appareils plus de 10 ans est un exploit. Je me souviens de mon avant-dernière machine à laver. J’avais voulu prendre une grande marque allemande et de haute technologie : écran couleur, calcul de la dureté de l’eau, pesée du linge, nombreux programmes automatiques. Elle est tombée en panne 4 ans après son achat et le réparateur indiquait (à tord ou à raison) qu’il fallait changer deux capteurs et le bloc électronique, qu’il fallait commander les pièces, qu’il ne les aurait pas avant un mois et que le coût total de la réparation n’était pas encore connu, mais était équivalent à 200 ou 350 euros minimum. J’ai alors décidé de la changer, mais, cette fois, j’ai pris un modèle de base et je me suis bien renseigné sur internet par rapport à la fiabilité de telle ou telle marque.

LES AMPOULES

Le documentaire présente l’origine de l’obsolescence programmée. Est à l’origine de cette terrible idée le cartel des fabricants d’ampoules. Les marques Phoebus, Osram, Philips, la Compagnie de Lampes et General Electric se sont regroupées en 1925 pour imposer une durée de vie de 1000 h maximum par ampoule au lieu de 2500 h constatées en moyenne. Les fabricants devaient prendre des échantillons de leur production et les tester régulièrement. Les résultats étaient consignés et partagés. Un barème de pénalités financières avait été défini pour ceux qui ne jouaient pas le jeu. C’est ainsi que la durée classique de vie d’une ampoule fut considérée par tous comme étant de 1000 heures garanties. En réalité, déjà à cette époque nous savions faire des ampoules durant facilement 2500 h. Tout le monde connait le mystère de l’ampoule de la caserne de pompier de Livermore qui est restée allumée depuis 1901 soit près d’un million d’heures. Bien plus que les meilleures ampoules de la plus haute technologie du moment... Cette ampoule est si connue, qu’il a été installé une webcam en face d’elle pour que le web entier puisse l’admirer. Une webcam est déjà tombée en panne et a dû être remplacée alors qu’elle brille toujours. Elle fut fabriquée en 1895 !

Le cartel de fabricants s’est finalement fait « pincée » en 1942 pourtant, le procès qui a eu lieu 11 ans après la découverte de cette entente et qui a interdit cette pratique n’a finalement pas permis de rallonger la durée de vie des ampoules qui est restée, à l’époque, de 1000 h au lieu des 2500 h que le fabricant savait faire sans effort ni sur cout. Des brevets concernant la fabrication d’ampoules durant plus de 100 000 h ont été très vite enterrés.

L’idée de l’obsolescence programmée vient du fait que les industriels ont eu peur que les produits à trop longue durée de vie ne leur permettaient pas de vivre. L’essor du crédit a accéléré la tendance. Ainsi, certains en ont même profité pour calquer la durée de vie de leurs produits sur la durée du crédit nécessaire pour les acheter.

LES EXEMPLES DU REPORTAGE

Les exemples d’obsolescence programmée ne manquent pas que ce soit dans le passé ou actuellement. Le documentaire raconte l’histoire de Dupond de Neumour qui lorsqu’il a inventé le nylon, proposait des bas pour femmes qui avaient une durée de vie presque infinie. L’entreprise a vite chargé ses ingénieurs de diminuer fortement leurs qualités, car sinon il n’en vendraient pas assez. Progressivement la formule chimique du nylon a été adaptée, les additifs le protégeant des UV et de l’oxygène ont été réduits afin qu’il soit moins résistant.

Le reportage montre le cas d’école que constituent les batteries d’iPod volontairement programmées pour durer 18 mois environ et n’étant pas couvert par la garantie d’Apple. Une « class action » a été engagée par des clients, mais Apple a finalement négocié des bons d’achat pour le plaignant et accepté d’augmenter sa garantie et d’inclure la batterie dans cette dernière. Il montre également le cas d’une imprimante à jet d’encre bas de gamme de marque Epson qui possède un compteur d’impression et se met en défaut après 18 000 impressions. Il existe un petit logiciel russe que réinitialise le composant électronique qui mémorise le nombre d’impressions. Automatiquement, l’imprimante repart.

CEUX QUE J’AI RENCONTRÉS

Je connais d’autres cas de ce genre : les cartes mémoire des appareils photo ont parfois un compteur du même type qui compte le nombre de formatages et tombent volontairement en échec après une certaine valeur. Les cartouches d’imprimantes qui possèdent une petite puce électronique qui ne sert à rien, juste à empêcher que l’on recharge la cartouche. J’ai connu le cas d’un fabricant de vélo qui, en sortie d’usine, faisait volontairement une entaille sur le pédalier afin que celui-ci casse plus rapidement. Que penser de ces visses cruciformes qui, entre les branches de la croix, ont une deuxième croix moins profonde ? Aujourd’hui, on nous vend à prix d’or les nouvelles ampoules d’éclairage LED en nous indiquant volontairement des durées de vie gigantesques, mais leur calcul est faux. Il ne se base que sur le composant qui éclaire, les LED, et rarement sur l’électronique qui l’accompagne. Conséquence : c’est l’électronique qui casse en premier et souvent très tôt. Ainsi, une ampoule à LED de marque Xanlite sur les 3 que j’ai achetés a duré moins de 6 mois, c’est un record absolu de non-longévité.

L’OBSOLESCENCE TECHNIQUE

La miniaturisation de l’électronique est un bon prétexte pour ne plus permettre de réparer les gadgets. Trop intégrée, trop petits et peu chers, leur réparation devient de fait trop couteuse. En Afrique, en Inde et en Chine, où la tradition de la réparation des objets est encore vive, dois nous rappeler un passé pas si ancien où l’on arrivait encore à faire réparer en franc nos télévisions et chaines HIFIS. Je vous défie, aujourd’hui de trouver un réparateur (surtout un SAV connu) capable de réparer quoi que ce soit sauf si c’est trivial. Que penser des fabricants qui, sous prétexte de préservation de leur propriété industrielle, interdisent l’ouverture de leurs produits par une personne autre que leur SAV ? N’est-ce pas une volonté délibérée de nous empêcher de le réparer ? Libre au SAV de la marque de juger l’appareil comme HS...

Que penser des fabricants qui utilisent des visses non conventionnelles ou qui soudent les coques des appareils ?

L’OBSOLESCENCE TECHNOLOGIQUE ET DE DESIGN

Un classique de l’obsolescence programmée est de sortir un produit design, à la mode, mais volontairement légèrement dépassé. Il est ainsi facile de sortir un nouveau produit un peu mieux tous les ans et qui donne l’envie au consommateur de remplacer son ancien produit. Apple est passé maitre dans ce domaine. En proposant des téléphones avec des innovations, mais aussi des manques impardonnables, donne envie au consommateur de changer son téléphone chaque année. Il n’y a même plus besoin de programmer physiquement son obsolescence. Les changements de technologies sont également très pratiques : en passant du vinyle au CD, de la VHS au VCD, du VCD au DVD, du DVD au Blue Ray, nous sommes sans cesse obligés de renouveler des appareils qui marchent encore bien et qui n’avaient pas, à priori besoin d’être remplacés.

L’OBSOLESCENCE DES SERVICES

Une manière d’implémenter discrètement une obsolescence programmée à un produit est finalement de ne plus supporter ses évolutions et ses pièces détachées. Chaque téléphone portable, même de la même marque, à un chargeur différent. Ainsi, le changement du portable force le changement de tous les accessoires de ce dernier. Accessoires souvent vendus avec de confortables marges contrairement aux téléphones.

Le matériel n’a pas le monopole de l’obsolescence programmée, le logiciel aussi. Ainsi, que penser de la volonté de Microsoft de ne plus supporter et vendre Windows XP alors que ce dernier est certainement la seule solution pour faire encore fonctionner de vieux ordinateurs peu puissants ? Que penser du fait que le couple Windows 7 associé à Office 2010 Pro nécessite 15 fois plus de puissance processeur, 71 fois plus de mémoire vive et 47 fois plus d’espace disque que le couple Windows 97 et Office 97 ? L’obsolescence des logiciels implique l’obsolescence du matériel informatique qui doit être toujours plus puissant, même pour une personne qui fait toujours des tâches de même complexité (écriture de textes). Autre possibilité : un constructeur propose sur l’emballage d’un produit électronique, une possibilité de mise à jour du produit. Nous avons l’impression, en l’achetant, que sa durée de vie technologique sera plus longue. Le piège, surtout pour des marques moins connues, est que les fameuses mises à jour ne seront jamais disponibles ou disponibles durant un temps très court. J’ai acheté il y a 7 ans une chaine HIFI avec une prise USB de marque Philips. Le logiciel marchait très bien en Windows XP, mais lorsque j’ai renouvelé mon PC, trois ans après, le logiciel n’était pas compatible avec Windows Vista et la connexion USB n’a jamais plus marché faute de pilote sur le site de Philips ! Énervant !

L’OBSOLESCENCE NUMÉRIQUE

La Gestion numérique de Droits (DRM) est très certainement une tentative de l’industrie de l’audiovisuel de créer une obsolescence programmée des biens de consommation culturels. Les protections des DVD et Blue Ray, les DRP des fichiers vidéo et audio ne sont-ils pas, par les limitations de reproduction qu’ils imposent, des obsolescences programmées numériques ? Faire payer le client plusieurs fois pour le même produit ou le même service étant la finalité.

L’OBSOLESCENCE INTELLIGENTE ET AUTRES SOLUTIONS

L’obsolescence pourrait être intelligemment utilisée pour des produits qui, nous le savons, sont en train d’être grandement améliorés par de nouvelles technologies. Également dans le cas de produits qui ont un rendement qui baisse fortement au cours de temps. Leurs maintiens dans la vie de tous les jours pouvant polluer plus qu’un produit neuf. Mais cela nécessite une analyse complète du cycle de vie et de fabrication. Attention toutefois que l’argument écologique ne soit pas un énième moyen pour créer artificiellement une obsolescence. Notons également que la location avec maintenance est un bon moyen pour forcer les fabricants à produire de la qualité. Si les couts de non-qualité et de maintenance sont directement supportés par lui-même, il ne pourra que travailler sur la longévité des produits. Nous pouvons également rappeler l’intérêt des associations de consommateurs dans ce débat. Tester les matériels, dénoncer les abus, se lancer dans des procès lorsque ces abus sont avérés est également un bon contrepouvoir. Si les « class action » ne sont pas un remède miracle, ils ne peuvent qu’aller dans le bon sens. Il est frappant de voir qu’en franc nous n’en avons toujours pas, car les lobbys des industriels ont tout fait pour éviter cette éventualité. Ainsi, malgré de nombreuses promesses politiques nous n’avons toujours pas la possibilité de nous défendre en groupe, lorsque nous subissons un préjudice global ! Une autre piste à ne pas négliger : changer la loi et obliger les fabricants à une garantie de 10 ans minimum. Mais, comme pour les « class action » vous pouvez être certains que cela ne se fera pas.

L’IDÉOLOGIE ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE

Évidemment, tout ceci est lié à l’appât du gain. Certains industriels défendent leurs attitudes par un souci altruiste de fournir du travail à des ouvriers. Bien entendu ce n’est que l’aspect présentable de l’iceberg. La vérité est plutôt que, pour satisfaire l’idéologie de croissance économique, il faut que l’on vende toujours plus de produits. Mais si certains pays ont grandement besoin de se développer et donc d’avoir une croissance positive, les pays déjà industrialisés doivent, au contraire, trouver un modèle alternatif. Si nous continuons ainsi et que toute la planète s’y met, il nous faudrait 7 planètes pour y parvenir. Bien sûr, la France est plus raisonnable que les USA, par exemple. Mais si le monde entier vivait comme les Français, il faudrait tout de même deux planètes ! Il n’y a donc pas de quoi se venter et nous ne détenons aucune solution durable. Il faudrait remonter a notre façon de vivre dans les années 60 pour que notre mode de vie de soit équilibré.

 






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19 Commentaires

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  • #3194

    BONSOIR
    Il existe des lampes incadescente (filament)qui ont une duree de 10000 heures de marque SECURLITE mais elles ne sont pas pour le grand public !!

     

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  • #3195

    "Vous débrancher la batterie, votre véhicule ne redémarrera pas sans l’intervention d’un technicien et de la mallette appropriée. Cout de la mallette, plusieurs milliers d’euro, même les petits mécanos ne peuvent plus rien pour vous."

    il y a quelques années notre ancien mécano de quartier a pris sa retraite un peu avant l’age en disant : "je suis mécanocien, je suis pas informaticien"

    essayez de changer une ampoule de feu de croisement avant gauche sur une C3 citroen un exemple... presque impossible pour l’utilisateur norlmal. obligé d’aller dans un garage spécialisé citroen. tapez "changer ampoule c3" dans google, 117000 reponses, c’est vous dire le nombre de gens qui ont eu le problème. vous vous souvenez comment c’était sur la 2CV ? même pas besoin des clef, il y avait juste un clapet a ressort a soulever et ensuit pas plus compliqué que pour votre lampe de bureau.

    autre exemple : les panzerfaust 60 a usage unique. :)

     

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  • Bonjour

    Récemment j’ai lu un livre,de Matthew B Crawford,qui s’appelle "l’éloge du carburateur",qui complete ou est complété par cet article.Je vous met le résumé du verso du livre.

    La génération actuelle de révolutionnaires du management s’emploie à inculquer de force la flexibilité aux salariés et considère l’éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l’exemple du consultant en gestion, vibrionnant d’une tâche à l’autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l’évier, la raie des fesses à l’air. »

    Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think-tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l’une des réflexions les plus fines sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales.
    Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l’« économie du savoir », se révèle pauvre et déresponsabilisant. De manière très fine, à l’inverse, il restitue l’expérience de ceux qui, comme lui, s’emploient à fabriquer ou à réparer des objets - ce qu’on ne fait plus guère dans un monde où l’on ne sait plus rien faire d’autre qu’acheter, jeter et remplacer. Il montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d’un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l’« économie du savoir ».

    « Retour aux fondamentaux, donc. La caisse du moteur est fêlée, on voit le carburateur. Il est temps de tout démonter et de mettre les mains dans le cambouis.

    Aux éditions "la decouverte"

     

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  • #3227

    Quel est l’interet pour Arte ( chaine du systeme) de diffuser ca ? Je comprend pas, pourriez vous m’expliquer ?

     

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    • #3228

      Arte diffuse...
      les bobos regardent...

      Nouvelle version de ’’les chiens aboient..."

       
    • Arte est une chaine totalement inféodée au lobby qu’on sait, mais ça ne l’empeche pas de parfois diffuser des émissions intéressantes. De plus c’est une chaine franco-allemande, or l’Allemagne est très sensible à l’écologie et au développement durable, son public est donc demandeur de ce genre d’informations.
      Par ailleurs l’industrie allemande a toujours eu pour politique de privilégier la qualité, ce qui a fait sa réputation et son succès mondial depuis un siècle (à la grande différence de la France, où vous n’entendrez jamais un homme politique parler de qualité quand il s’agit de l’industrie, en tout cas moi je n’en ai jamais entendu aucun, et pour avoir travaillé dans l’industrie automobile sous-traitante, je peux vous garantir que la qualité est totalement éclipsée au bénéfice de la sacro-sainte productivité).
      En synthèse je dirais que produit de qualité = produit qui dure. Ca va donc dans le sens de la politique industrielle allemande de diffuser une telle émission, c’est presque de la propagande pour un modèle alternatif qui serait allemand. Ils vont tout miser là-dessus pour l’avenir, je pense, et nous français on est en retard d’une guerre, comme d’habitude. mais c’est normal, vu le niveau de nos classes dirigeantes...

       
  • #3231

    Très bon article, il faut aussi mentionner l’obsolescence dans l’immobilier actuel, on construit de moins en moins pour durer alors que certaines de nos constructions sont millénaires.
    Avec la technologie actuelle on pourrait faire des machines à laver ou des réfrigérateurs avec une durée de vie d’au moins 50 ans voir plus. On pourrait même imaginer des lois qui obligent les constructeurs à faire des produits que sont conçus pour être réparer facilement au lieu de l’inverse.
    Ajouter a ca, on a maintenant une technologie peu connue du grand public mais qui peut révolutionner nos outils de production traditionnels : L’imprimerie 3D. On fabrique des objets en plastic, cire ou métal couche par couche.
    Imaginons qu’on installe ce type de machine dans chaque région, plus besoin de faire venir les pièces détachées de Tombouctou, on télécharge les caractéristiques de la pièce et on l’a fait sur place. On dirait de la science fiction mais l’armée étasunienne a plusieurs usines mobiles qui utilisent déjà cette technologie pour fabriquer des pièces de rechange sur le terrain (97% de gain de temps).
    Il existe des photocopieuses 3D (pour faire des objets en plastics) grand public a environ 1000 Euros (après faut aussi acheter le plastic). Ca fonctionne très simplement, on la branche sur le PC et il y a un logiciel 3D (open source) pour créer la pièce ou même télécharger des schémas 3D de pièces déjà conçues par d’autres.
    Je suis passe sur un site US ou des gars proposaient une imprimante 3D qui pouvait se reproduire a 80%. Les 20% restant étant les composes électroniques qu’ils peuvent vous vendre pour moins cher après que vous ayez acheté la première machine. Donc vous achetez leur machine avec les données numériques des pièces qui la constituent et vous pouvez la reproduire à l’ infini et n’acheter que les composes électroniques.
    La photocopieuse 3D : la propriété des moyens de production pour tous.

     

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  • #3398

    Une grande marque de shampoing dont le chiffre d’affaires stagnait a réussi à tripler ses ventes uniquement en agrandissant l’ouverture du flacon.

     

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  • #3427

    bonjour à tous,
    je vous fais suivre le lien du forum dédié à l’obsolescence programme

    http://obsoprogram.forumgratuit.fr/

    je vous invite à venir partager vos expérience face à ce fléau
    à bientôt

     

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  • #3524
    Le 21 février 2011 à 22:32 par michel gréal
    Raccourcir la durée de vie des produits pour inciter à consommer plus (...)

    Je suis heureux de constater que j’avais compris sans savoir. Ce n’était pas très difficile, ceci dit.

    Ouvrir les yeux, réfléchir un peu... et la totale absurdité de notre mode de vie se présente alors à nous.

    Et merde aux cons qui ne croient pas aux complots ! Complots au pluriel, car ils sont multiples... Les cons aussi, d’ailleurs.

    Vous voulez vous enrichir ? Facile. N’achetez que ce dont vous avez vraiment besoin ; réparer ou faites réparer le plus possible ; servez-vous de votre imagination pour trouver une solution aux problèmes matériels ; rapprochez-vous de la Nature qui vous soufflera les solutions que vous n’avez pas encore trouvées ; et surtout, jetez votre putain de télé !

     

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  • #3644

    VIDEO INDISPONIBLE

     

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  • Il existe un documentaire similaire nommé le grand bluff et réalisé par Envoyé spécial :

    http://www.mefeedia.com/watch/32411880

     

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