Le corporatisme a été supprimé pour faciliter l’émergence du contrôle de l’économie par la bourgeoisie à tendance apatride...

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On a déjà réinventé les corporations avec les accords de branche et les régimes spéciaux ... Charbonnage, SNCF, caisse agricole, lycée professionnel.

La différence principale, c’est que la transmission d’un métier n’est plus quasi héréditaire par transmission de l’outillage : le fils du meunier reprendra le moulin, et il n’y avait pas la télé pour lui mettre en tête un métier sans débouchés (ou très subventionné).

Ce que montre cette histoire, c’est que l’idée de sécurité sociale était très ancienne. Et qu’elle a été supprimée par la révolution française.

Finalement, elle ressuscita à force de dons à l’église, et il fallut la tuer une 2e fois en 1905 avec la séparation de l’église et de l’état.

Puis une 3e fois, qui fut la bonne en 1946, avec la sécurité sociale qui fut ... obligatoire et laïque (comme pour l’école en 1905). Mais elle a finalement gagné sous cette forme laïque.

Au fait, si la propagande du régime de Vichy en faveur des corporations n’avait pas durée 4 ans, est-ce que nous aurions eu la sécurité sociale à la fin de la guerre ?

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Le corporatisme était ce qui garantissait la souveraineté des artisans et de leurs métiers. Au Moyen-Age il n’y avait pas des guignols d’"experts" et un gouvernement totalitaire pour expliquer à coups d’injonctions, de normes et régulations aux paysans comment cultiver leur lopin de terre, aux bûcherons comment bûcheronner, aux bouchers comment découper la viande, aux maçons comment construire une maison, aux médecins comment soigner... ! A l’époque l’expert était celui qui avait appris un métier et qui l’exerçait ! Certes il y a bien eu des monarques éclairés qui ont été responsables de grandes politiques agraires, économiques, d’aménagement du territoire. Charlemagne avait par exemple préconisé la culture de certaines plantes, de nombreux empereurs chinois furent responsables de grandes réformes agraires, de grands travaux...mais jamais cela n’avait atteint le degré de totalitarisme et d’infantilisation des populations tel que nous le voyons aujourd’hui où les professionnels ont juste le droit de fermer leur gueule et de suivre les normes et régulations qui leur sont imposées par des technocrates arrogants, qui eux ont bien souvent aucune expérience réelle dans les domaines et métiers qu’ils régulent !
Le corporatisme est aussi une forme d’autonomie par rapport au pouvoir central. Ce sont en effet les corporations qui gèrent également le système de protection sociale de leurs membres : système d’assistance de ceux qui sont devenus trop vieux pour travailler, système de prise en charge des invalides victimes d’un accident du travail, des veuves et des orphelins... Ce système favorise et développe la capacité naturelle des communautés humaines à prendre en charge la responsabilité de leur propre survie. Cela produit des sociétés d’hommes libres, fiers, ayant le sens de l’initiative, l’inverse complet des sociétés totalitaires démocratiques où les individus sont atomisés, infantilisés, déresponsabilisés, par un état central tout-puissant et invasif qui gère, régule, normalise chaque recoin de la vie publique et intime des individus.
Ceci étant dit, l’Etat ne doit pas pour autant disparaître. L’Etat doit être un arbitre et le garant du maintien de l’unité organique de la nation afin de notamment pouvoir fournir à cette nation la capacité organisationnelle et structurelle de résister aux agressions d’un ennemi extérieur hautement organisé, et ainsi maintenir son unité et sa souveraineté par rapport à cet ennemi.

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Le reproche fait aux corporations de métiers d’être figées et de ne pas s’adapter aux évolutions de la société est de la pure casuistique dialectique, du sophisme à l’état brut ! Car cela revient à dire que les corporations ne s’adaptent pas à leurs propres évolutions et adaptations ! Car les corporations constituent la société en elle même ! Les corporations c’est le peuple ! Donc en réalité quelles sont donc et d’où viennent ces prétendues évolutions sociales auxquelles les corporations ne s’adapteraient pas ? Et bien ce sont ces politiques économiques et sociétales que veulent leur imposer les escrocs du monde de la finance et de l’industrie capitaliste ! Or les banquiers et les féodalités industrielles ne forment pas la société ! Ce sont des prédateurs et parasites constituant une minorité au sein de la société ! Tout le génie de ces escrocs c’est d’avoir réussi à persuader l’ensemble de la population que leur domination allait dans le sens de l’Histoire et qu’elle était naturelle et inévitable, et que toute résistance aux "forces du progrès" était vaine, le signe d’arriération mentale, culturelle, d’intolérance...or comme l’a très bien dit notre Modeste Schwartz, me semble-t-il, cette évolution n’est qu’un particularisme purement occidental. Par exemple prenons la Chine. Cette entité civilisationnelle a presque tout découvert et inventé des siècles avant tout le monde et en particulier avant l’Europe, et ceci dans tous les domaines : médecine, finance, technologies, agriculture...Or jamais cela n’a mené à la victoire du paradigme moderne sur celui traditionnel. Il a fallu que l’Occident écrase le reste du monde grâce à la révolution industrielle, et forme sur le plan idéologique de nouveau leaders chinois (communistes et nationalistes) pour que le système occidental s’impose en Chine.
Ceci étant dit il est vrai qu’une société traditionnelle est figée, car étant harmonieuse il n’y a pas cet aiguillon qui pousse à l’innovation, à l’amélioration des conditions existantes. Les gens sont satisfaits et perpétuent inlassablement siècles après siècles leur mode de vie qui est pour eux source de confort, de bien-être mental, de sécurité, stabilité. Pourquoi changer quand tout va bien ? Ce qui permet le changement se sont les perturbations, ou l’apparition de personnalités atypiques ayant le goût de l’aventure, de la nouveauté...ayant de l’ambition...ces gens sont utiles pour surmonter des défis existentielles, mais peuvent aussi menacer le bon équilibre de la société...

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L’agriculture biologique part d’une bonne idée, mais les hommes étant ce qu’ils sont et les lobbies cherchant, par définition, leur intérêt, la certification peut s’appuyer sur des critères discutables (et de plus en plus compliqués), voire elle peut s’acheter (cher) et servir les intérêts de ceux qui financent les certificateurs...
Ce qui ne faut qu’apporter de l’eau au moulin de cette vidéo : l’agriculture doit appartenir aux agriculteurs...

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Une seule chose a titillé mes oreilles hier soir pendant les voeux présidentiels c’est la volonté de mettre fin au corporatisme … ai je cauchemardé ?

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Au début il y a la loi (tentative de suppression des corpo), après il y a les coups (révolution dite française)...

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Comment garantir l’intérêt commun ? les corporations peuvent à un moment donné si les circonstances l’obligent. Elles devront faire valoir leur volonté à sauvegarder leur corporation au détriment de l’intérêt général. Là non plus la garantie sécuritaire nationale, cohésion sociale n’est pas sûre.

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Excellent article qui remet certaines pendules à l’heure. Les corporations supprimées, c’est l’avènement du capitalisme et la perte du travail bien fait, de la qualité, du savoir faire, de l’excellence française, au profit de toutes les merdes fabriquées ailleurs.

Les éleveurs/ agriculteurs font partie du problème, ils ont cru s’enrichir au détriment de leur vrai métier et ne peuvent plus s’en sortir. Certains essaient et font appel à M.Bourguignon qui leur réapprend la Nature, gratuite, et saine. Mais c’est aussi au consommateur de ne pas acheter de l’industriel, il est aussi fautif.

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l’exemple de l’agriculture, c’est le meilleur exemple ... Rien de plus vital que la bouffe, la révolution verte a tout détruit, on est réduit en esclavage alimentaire, une des chaines de l’esclavage moderne, attaché à la matrice froide et mécanique, tout bien résumé avec Magma et son Mekanïk Destruktïw Kommandöh.
Comme le dit la voix off, il faudra une révolution et en profiter pour remettre le corporatisme d’antan.

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