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Sarkozy, Pérès, Olmert : rescapés de tentatives d’assassinat avortées ?, par Barry Chamish

On dira que c’est une piqûre de rappel. Il y a douze heures (article publié par son auteur le 25 juin 2008, ndlr E&R), un coup de feu a retenti à proximité de la cérémonie de départ du président français Sarkozy à l’aéroport Ben Gourion.

La fanfare venait juste d’entamer son bruyant répertoire d’adieu. Au moment où Sarkozy, le Président Peres et le Premier Ministre Olmert se serraient la main en signe d’unité, un coup de feu se fit entendre. Au cas où c’eût été un assassinat, la sécurité jeta un œil à la fenêtre. Au lieu de se ruer sur les hommes d’Etat, ils les précipitèrent vers leurs voitures, leur avion. Sarkozy était une cible largement offerte au moment où il monta dans son avion.

C’est alors que l’on apprit « la vérité ». Au moment où la fanfare commençait et où les hommes d’Etat se tenaient la main pour les caméras, un soldat chevronné et intelligent, affecté à une unité de gardes de frontière d’élite, s’était dit : bon moment pour mettre fin à mes jours ! Et cela alors qu’il se trouvait parfaitement placé, à deux cents mètres de la cérémonie, avec une arme d’une portée de huit cents mètres, sur un toit, avec les politiciens juste en ligne de mire ! Bigre !

Du reste, ce n’est pas seulement le bon moment qu’il avait choisi pour mourir spectaculairement : le lieu n’était pas moins parfait. Puisqu’il se tuait du haut d’un toit, peut-être pouvait-il s’arranger, de plus, pour que son corps tombe de ce toit. Et, clou du spectacle, il décida de se tuer en face de son « partenaire de garde » et de deux femmes soldats qui s’évanouirent et furent amenées à l’hôpital. Or, nous avons vu des femmes soldats israéliennes après d’innombrables actes terroristes répugnants et hideux, dont le sens du devoir leur faisait contenir toute manifestation de dégoût. Elles ne s’évanouissent pas. Et aujourd’hui, DEUX de ces femmes soldats s’évanouissent et des soins hospitaliers sont requis, ce qui ne permet pas d’exclure des scénarios terrifiants quant à ce qui se serait produit si d’aventure elles eussent ouvert la bouche…

Tous les médias, voyez-vous, ont été écarté de l’aéroport aussitôt que le coup de feu fut tiré. Nul film fâcheux à la Kempler, tel que celui qui révéla le rôle du Shin Bet dans l’assassinat de Rabin, ne risque de faire inopinément surface, qui démasquerait les assassins — cette fois, peut-être, pour de bon. Les témoins oculaires n’auront besoin que d’une ferme prise en main.

Si j’avais à mener une enquête sur l’incident en question, le suspect numéro un serait le collègue de garde de la victime. Toutefois, par mon expérience du cas Rabin, je sais que l’escamotage a commencé d’emblée et est en cours. Toutes les preuves physiques et balistiques vont être arrangées pour convenir au crime et les témoins oculaires se tairont, comme l’a fait la famille Rabin.
Je reconnais que la partie ne fait que commencer ; et pourtant, du point de vue de ce que nous savons du suicide, met-on fin à ses jours au travail, sans laisser une lettre ? Aurait-il vraiment attendu que la fanfare commence à jouer pour couvrir son tir ? Il voulait attirer l’attention… Il se tue au moment juste au moment où Peres, Olmert et Sarkozy se serrent la main, — mais il s’assure que l’orchestre couvre l’action.

On ne peut certes formellement rien en conclure. Mais une combinaison judicieuse de soupçon et d’intelligence nous porte à prendre les explications officielles avec un double grain de sel immensément délicieux. Toutefois, on peut parier sur une chose : que Sarkozy sera le dernier président du monde à se rendre en Israël avant longtemps.

Barry Chamish, écrivain et conférencier israelo-canadien, auteur en 1998 de Qui a tué Yitzhak Rabin ? - Traduction Sébastien Rouen pour E&R

Source : http://www.thebarrychamishwebsite.com

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