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On dirait que l’UE, c’est-à-dire l’Europe de l’Ouest, ne séduit plus en Europe de l’Est. Le candidat Calin Georgescu est arrivé en tête du premier tour des élections en Roumanie.
Les peuples seraient-ils contre la démocratie, ou plus précisément contre la démocratie version européiste, c’est-à-dire à la sauce Leyen-Macorn-Scholz, synonyme de guerre, de paupérisation et de changement culturel radical ?
Séisme politique en Roumanie : le peuple choisit la paix ! Calin Georgescu, outsider ‘prorusse’, dépasse le favori pro-OTAN Marcel Ciolacu.
Ancien pilier de l’ONU et ex-think tank mondialiste, Georgescu connaît les rouages du système. L’UE osera-t-elle saboter le second tour,… pic.twitter.com/IQ9nfEvgwC
— Camille Moscow (@camille_moscow) November 25, 2024
L’Europe ne fait plus envie, et l’Occident encore moins. En entrant en conflit avec la puissante sphère eurasiatique, les Européens, ces secondants des Américains, eux-mêmes protecteurs des Israéliens, viennent de se tirer une rafale dans le pied.
Le problème de l’Europe n’est pas le vieillissement ou les énergies fossiles, comme le serine la présidente corrompue de la Commission, mais bien la destruction programmée des valeurs, qu’on peut voir en grand format chez nous, puisque nous sommes le laboratoire numéro un de la transformation politique dans le monde.
La France, par ses traditions, sa culture, son histoire, qui représentait un modèle alternatif pour les pays avides de libertés, représente un obstacle aux valeurs anglo-américaines qu’on peut résumer en néolibéralisme. Ce n’est pas pour rien que les Américains ont bombardé la Normandie en 44 comme s’il s’agissait d’une région allemande.
L’américanisation de notre pays est en marche, et le résultat n’est pas flamboyant. Fourquet en parle très bien au Figaro.
Revenons à la Roumanie. Le Monde, évidemment, tombe de sa chaise à porteurs.
Calin Georgescu a créé la surprise après une campagne TikTok devenue virale durant les derniers jours, focalisée sur la nécessité de stopper tout soutien à Kiev. « Ce soir, le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort », avait-il réagi dimanche soir.
En journalisme, on s’étonne d’un événement quand on a une vision fausse du sujet, en conséquence de quoi, on ne voit pas arriver l’événement en question. Normalement, si on ne se ment pas à soi-même, et bien sûr aux lecteurs, qu’on induit ainsi en erreur (on multiplie l’erreur, volontairement ou pas), on ne peut pas deviner l’événement, mais on peut l’expliquer. C’est l’histoire de la pousse et de sa racine.
Le problème de cette élection, pour l’UE et l’OTAN – c’est aujourd’hui pareil –, c’est que la Roumanie est un pays stratégique à la fois géographiquement et militairement dans le conflit euro-otaniste contre la Russie. Plus de 5 000 soldats y stationnent, dont beaucoup de Français. Un retournement politique pourrait remettre en question le fameux flanc sud...
