Après le MAGA, le MASA. Le président Trump estime que les 24 grandes villes sur 25 dirigées par les démocrates sont des championnes de l’insécurité et du crime, à cause des politiques laxistes des juges et des gouverneurs de gauche. Que ce soit sous les Démocrates ou les Républicains, l’Amérique n’a jamais été très safe, soit dit en passant...

Il se fonde sur l’horrible fait divers qui a vu un homme dérangé poignarder une jeune femme dans un train, au vu et au su de tous. La vidéo extraite de la caméra de surveillance tourne dans le monde entier. Nous préférons ne pas montrer ces images d’un crime de malade.

Or, il se trouve que le malade est noir, et la fille une réfugiée ukrainienne. Les complotistes de gauche y verraient une ingénierie sociale trumpiste : quoi de « mieux » qu’un Noir dérangé qui égorge une Blanche innocente, qui plus est jeune et ukrainienne, donc déjà victime des Russes ?

Malheureusement, si l’on trouve plus de crimes dans la communauté noire, c’est qu’elle est tout simplement plus pauvre, et que la violence sociale haut-bas s’y transforme en violence horizontale. On peut ne pas voir cette réalité dans un pays où le Nègre était encore un pestiféré social il y a soixante ans, mais c’est comme ça. Chez nous, le crime est aussi corrélé à la pauvreté, qu’elle soit blanche (comme avant) ou colorée comme aujourd’hui. Il est vrai que certaines cultures subsahariennes ou afghanes ne sont pas compatibles avec la nôtre. La différence, violente, facilite le passage à l’acte (agression, viol).

Surfant sur ce fait divers quasiment républicain, Musk a envoyé un tweet meurtrier. Il a aussi relayé, avec la puissance qu’on lui connaît, la vidéo du crime.

Le couteau est-il racial ou social ?

En France, les coups de couteau viennent principalement des racailles et des migrants. Certains diront que c’est culturel, d’autres parleront de l’arme du pauvre. À Marseille, c’est un Tunisien qui a récemment poignardé cinq personnes.

Pour autant, le dernier fait diver au couteau est venu, selon la presse, de « l’ultradroite ».

Le discours de Trump va faire hurler les magistrats français du « mur des cons ». Mais que faire quand des multirécidivistes dangereux sont relâchés par la justice ? On n’accable pas la police ici, car elle dépend de la justice. La police arrête, la justice relâche, c’est en gros la politique sécuritaire française. Et ça libère de l’OQTF, et ça libère du fiché S, et ça libère du djihadistes (en douce)…

Comment ne pas penser qu’il s’agit d’une politique de terreur oligarchique volontaire, calculée, perfide ?