Les hommes aiment commémorer les dates importantes. Commémorer, c’est se souvenir ensemble : il s’agit donc de dates qui concernent une foule de gens. Commémorer tout seul, ça n’a pas grand sens, sauf si on trouve que sa propre histoire mérite un grand h avec des grandes dates : naissance, mort, par exemple.
Pendant qu’une partie de la planète fête la victoire sur le nazisme, obtenue de haute lutte le 8 mai 1945 par les Russes et leurs Alliés, d’autres fêtent la même victoire le 9 mai, et il y a encore quelques obscures personnes qui fêtent le 7 mai. La veille de la victoire ?
Non, la création du Birobidjan par Staline. Jeune Nation, un site de jeunes chiens fous, raconte cette histoire. On dépose le début ici et on se sauve en courant.
7 mai 1934 : merci Staline !
Il est de coutume d’affirmer que les nationalistes sont sectaires et ne trouvent rien de bon à reprendre hors de leurs cercles de pensée…
Afin de prouver la fausseté de cette rumeur, nous saluons aujourd’hui une initiative communiste, et qui plus est stalinienne.
Vous connaissez tous l’instabilité du Moyen-Orient actuel.
Certes, depuis la fin des croisades et la chute des royaumes francs d’orient, la situation n’y a jamais été excellente.
Mais cela a empiré depuis 1948, avec la spoliation des terres palestiniennes par la colonisation israélienne, l’exode des populations que cela a provoqué, qui a déstabilisé les Etats voisins, comme le Liban ou la Jordanie, les guerres incessantes, le terrorisme…
Cela a également donné la possibilité à toutes sortes de criminels de trouver un asile où se réfugier afin d’échapper à la justice des pays dans lesquels ils avaient commis leurs forfaits, sous de fallacieux prétextes de communautarisme ethno-religieux parfaitement contraires aux plus élémentaires principes de laïcité.
Mentionnons simplement les agresseurs du cortège de la fête de Jeanne d’Arc de 1988, les protagonistes de l’escroquerie à la taxe carbone…
Il y avait pourtant une solution, avec une vraie terre, certes plus prometteuse que promise, où aucun Palestinien n’avait de champs d’oliviers à spolier ou à exproprier, où aucun village à raser n’existait encore…
Laissez-nous vous conter en quelques phrases l’histoire de cette merveilleuse région et de cette lumineuse idée.
On ne va pas revenir sur la bisbille entre Alliés sur le 8 ou le 9 mai à fêter, tout cela est connu. En réalité, on croit savoir tout sur la Deuxième Guerre mondiale, et en lisant par exemple le Barbarossa de Lopez, 1 800 pages (pour les 6 premiers mois seulement !), excusez du peu, on se rend compte qu’on ne sait rien, ou presque.
Le livre, ça vous donne la mesure vertigineuse de votre ignorance, c’est pour ça, à notre avis, que certains ne lisent jamais : ils préfèrent fermer les yeux sur leur ignorance. La pilule bleue est plus confortable que pilule rouge...
C’est le moment de rappeler une anecdote. Deux Américains célèbres se vantaient de n’avoir lu aucun livre ou un seul – la Bible –, il s’agit de Bush Jr et de Bruce Willis, qui ont tout deux développé une maladie neurologique. Rien ne prouve la corrélation entre le refus de lire et la dégénérescence mentale, mais bon, vous nous connaissez, pétochards comme on est, on préfère appliquer le pari de Pascal, c’est-à-dire lire à mort ! Et chez Kontre Kulture, il y a de quoi mesurer son ignorance. Longue vie à cette maison d’édition pas comme les autres !
Par souci d’humanisme universel et en mémoire de la grande amitié franco-russe, toujours vivante heureusement, alors que l’amitié franco-israélienne reste à prouver, surtout pendant le génocide, nous donnons la parole à une petite chanteuse de langue étrangère. Mais on comprend tout.
Il y a 80 ans, l’Allemagne après avoir mis le monde à feu et à sang et provoqué la mort de plus de 70 millions de personnes, était contrainte de capituler sans condition.
Dans un singulier retournement de l’histoire, les anciens alliés occidentaux soucieux de maintenir leur… pic.twitter.com/oIeQTRHFML— Régis de Castelnau (@R_DeCastelnau) May 7, 2025