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Un ancien de la CIA expose la guerre secrète d’Obama en Syrie et en Iran

Alors qu’une frappe militaire contre l’Iran demeure une option réelle et que la pression s’accroît sur la Syrie, la guerre secrète s’est intensifiée, notamment sous la houlette de la présidence Obama. Selon l’ancien officier de la CIA Philip Giraldi, expert en lutte antiterroriste, la Maison Blanche a récemment communiqué plusieurs directives à la communauté du renseignement, autorisant des actions clandestines accrues contre Damas et Téhéran. « Compte tenu des opérations de renseignement majeures actuellement menées au Liban, cela s’assimile à une guerre secrète contre l’Iran et ses alliés au Moyen-Orient. »

Depuis 2008, écrit Giraldi sur le site anti-impérialiste américain antiwar.com, « les Etats-Unis considèrent les Gardiens de la Révolution iraniens comme une organisation terroriste », ce qui autorise l’assassinat de ses cadres, explique-t-il. Déjà en 2003, l’administration Bush « autorisait à entraver l’activité de la Garde révolutionnaire dans les zones frontalières (…) en 2007, un directive émise par George W. Bush autorisait des attaques contre les équipements et les chercheurs iraniens associés au nucléaire, ainsi que le développement, coordonné avec les Israéliens, de virus informatiques ».

Selon Giraldi, les assassinats perpétrés en vertu de ces directives ne sont pas menés par Israël ou les Etats-Unis, dont les agents « ne pourraient pas opérer sur le sol iranien », mais par l’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI) – le mouvement de résistance armée que l’UE et le MI-5 ont retiré de leurs listes antiterroristes en 2008 et 2009, et qui est notamment financé par les réseaux anglo-saoudiens –, ainsi que par les séparatistes baloutches du Joundallah et du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK). « Les nouvelles directives contre l’Iran viennent donc étendre ces opérations existantes dans le but d’étrangler l’Iran en créant des insurrections le long de toutes ses frontières ».

De même en Syrie, malgré les mises en garde de la Russie et de la Chine, l’intervention étrangère est bien réelle, décrit-t-il, « par la mise en place d’un réseau clandestin de soutien à l’insurrection contre le gouvernement de Bachar Al-Assad » : les rebelles opèrent depuis la ville turque d’Iskenderun ; ils sont approvisionnés en armes provenant des surplus libyens et directement transportées par l’aviation de l’OTAN ; 600 combattants du CNT libyen les formeraient à la guérilla ; les forces spéciales françaises et britanniques seraient également présentes sur le terrain ; les Etats-Unis fournissent de l’équipement de communication et des renseignements aux rebelles, tandis que les cadres de la National Endowment for Democracy (NED — très active en Russie) dispensent des cours sur « comment construire la démocratie »...

 






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3 Commentaires

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  • #75287

    Moyen Orient

    La Syrie repousse un 2ème "groupe terroriste" venant de Turquie

    L’équipe du site
    La Syrie est parvenue dans la nuit de lundi à mardi à contrer une tentative d’infiltration d’un groupe terroriste en provenance de la frontière avec la Turquie, tuant deux de ses membres et blessant d’autres.

    Selon l’agence de presse officielle Sana, « les gardes-frontières ont déjoué une tentative d’infiltration d’un groupe terroriste armé dans le village d’Aïn Baida à Idleb (nord-ouest), en provenance de la frontière turque".
    "Les gardes-frontières ont tué deux des membres du groupe terroriste composé de 15 hommes armés", selon Sana.
    Pour sa part le correspondant de la télévision iranienne arabophone AlAlam a indiqué qu’aucun membre des Gardes-frontières n’a été blessé.
    En revanche, il a affirmé avoir vu des ambulances turques ramasser les tués et secourir les blessés.

    Le 6 décembre, les autorités syriennes avaient fait état d’une tentative similaire d’infiltration d’hommes armés en territoire syrien depuis la Turquie. Elles ont affirmé l’avoir repoussée, blessant quelques éléments du groupe qui en comptait 35, alors que les autres se sont évadés.
    Le lendemain, la Turquie avait dit qu’elle n’autorisait aucune attaque contre d’autres pays à partir de son territoire. Sachant qu’elle accueille les déserteurs de l’armée syrienne, dont le colonel Riad al-Assaad, le chef de l’Armée libre syrienne, qui mène depuis plusieurs semaines des attaques contre les forces régulières.

     

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  • #75715

    C’est ce qu’on peut deviner dans le reportage "Syrie Interdite etc..."
    Des gentils manifestants pacifistes armés de kalachnikov et de lance roquettes.

     

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  • s’il n’y avait que les USA et Israël dans le complot contre ces pays, on pourrait croire à une volonté authentique de démocratiser ces régions, pour les faire entrer dans le grand marché mondial. Mais comme l’Arabie Saoudite est du jeu, il devient extrêmement difficile de croire à une volonté démocratique, mais plutôt à une volonté de réduire en semi-esclave de la charia

     

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