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Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la Syrie

La Russie a donc démenti tout accord secret avec les États-Unis sur un plan de transition politique en Syrie, prévoyant le départ de Bachar al-Assad en 2014. « Il n’y a pas eu et il n’y a pas de tel plan, et il ne fait pas l’objet de discussions » a déclaré jeudi 27 décembre le porte parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.

S’il le dit, c’est sans doute vrai, le « plan » en question représentant plutôt un rapprochement des Américains de la position russe sur la Syrie. Et d’ailleurs l’émissaire de l’ONU Lakhdar Brahimi, censé avoir présenté le dit plan à Bachar al-Assad, a à son tour nié son existence. Alors, le Figaro, et singulièrement son « expert » Georges Malbrunot, nous aurait menti ? Il est vrai que ce ne serait pas la première fois, M. Malbrunot étant autant un relai du Quai d’Orsay qu’un reporter et un journaliste.

Le Figaro jappe, la caravane russe avance à son rythme

Mais pourquoi alors ce – gros – mensonge ? On ne peut l’expliquer que par le souci – toujours vif en milieu atlantiste – de faire accroire que la position de l’administration Poutine vis-à-vis de la Syrie et de son gouvernement peut toujours « évoluer », trouver un accord « raisonnable » avec le camp américain, avec toujours le même but ultime, le départ de Bachar al-Assad.

Car ce départ, on va se répéter mais tant pis, serait évidemment la fin de la Syrie souveraine, et l’effondrement de son État. Et pour atteindre cet objectif fondamental, et faire « évoluer » Moscou, le camp atlantiste aurait mis un peu d’eau dans son vin, consentant donc à laisser le président – sans pouvoir – à la direction symbolique du pays jusqu’en 2014.

Mais le Figaro et d’autres croyaient-ils infléchir ou amadouer Poutine avec cet effet d’annonce ? Évidemment, Russes et Américains restent en contact sur la Syrie, et ce sont ces discussion discrètes qui permettent à tous les Malbrunot toutes les extrapolations, diversions, manipulations. Mais pour quel résultat final ? Peut-être juste entretenir quelques jours de plus le doute, la « rumeur » de l’isolement syrien et de l’incertitude russe : ces messieurs de l’Occident atlantiste en sont là…

Certes Moscou continue de faire pression sur Damas pour que la situation politique se débloque. Sergueï Lavrov a, ce vendredi, incité le gouvernement syrien à faire son « maximum » pour « concrétiser ses intentions de dialoguer avec l’opposition ». Et un peu avant, Lavrov avait exprimé ses doutes quant aux chances de l’ouverture d’un pareil dialogue, et sa crainte d’une spirale chaotique en Syrie.

Mais dialoguer avec quelle opposition ? Des possibilités réelles existent avec le CCCND de Haytham Manaa, en contact permanent avec les Russes. Mais quid de l’opposition radicale à sponsor qatari, la « Coalition nationale » ? Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, vient de lancer une invitation à son président, le cheikh islamiste Moaz al-Khatib, à participer enfin à des négociations visant à « faire cesser le bain de sang« , précisant que ces négociations pourraient se tenir soit à Moscou, soit à Genève, soit au Caire.

Et il a aussi indiqué qu’une réunion entre Russes et Américains, avec la participation de Lakhdar Brahimi, se tiendrait le mois prochain. Jeudi, Lavrov recevait le n°2 de la diplomatie syrien Fayçal Moqdad. Aujourd’hui il rencontre son homologue égyptien Mohammed Amr. Et samedi Lavrov accueillera Lakhdar Brahimi, de retour d’une nouvelle mission infructueuse en Syrie, et qui ne peut qu’appeler, une nouvelle fois, à un règlement politique urgent.

Brahimi admet la légitimité de Bachar et de la ligne diplomatique russe

Que retenir ou comprendre de cet intense ballet diplomatique russo-centré ? D’abord que décidément, le centre de gravité diplomatique s’est déplacé de Washington à Moscou. Ce qui veut dire qu’après 22 mois de conflit, ce sont les thèses russes sur la Syrie qui s’imposent, et non celles du Golfe et d’Hillary Clinton, et que donc la pression diplomatique ne doit pas s’exercer que sur le seul gouvernement syrien, mais aussi sur son opposition politique et militaire.

En témoigne encore la déclaration de Brahimi niant l’existence de tout plan américain : « Placer le départ d’un président élu en pierre angulaire de tout dialogue est une violation de tous les accords obtenus à Genève » a bien pris soin de dire l’émissaire international. Brahimi donc s’aligne totalement sur la position de Moscou, qui a obtenu à Genève, le 30 juin dernier, que le départ de Bachar ne soit plus la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue politique en Syrie. « Accessoirement », l’envoyé des Nations-Unies en Syie reconnait la légitimité politique de Bachar al-Assad, On peut dire qu’à travers lui, l’ONU a fait du chemin !

Il est non moins évident que l’administration russe aimerait arriver à un apaisement aussi rapide et significatif que possible en Syrie. S’il y a malgré tout rapprochement entre Moscou et Washington – où John Kerry a remplacé la détestable Hillary C. – c’est sur la nécessité de marginaliser au maximum les bandes djihadistes. Et sur ce point, la pression diplomatique doit, à l’évidence d’abord, s’exercer sur Cheikh al-Khatib et sa coalition d’exilés Frères musulmans et pro-occidentaux, qui jusqu’à présent refusent de désavouer le Front al-Nosra et autres héritiers de Ben Laden en Syrie.

La contradiction – majeure – est donc dans le camp d’en face, et l’on peut penser que Moscou cherche à obtenir des Américains un geste fort anti-terroriste, ou au moins une déclaration ferme. Nous ne sommes pas dans le secret des demi-dieux diplomatiques, mais si jamais une solution politique, un dialogue ont la moindre chance de voir le jour en Syrie, cela passe par la mise au ban, en attendant leur destruction, des factions combattantes salafistes. Et on a de bonnes raisons de penser que tout le monde, « de l’Atlantique à l’Oural », est d’accord sur ce point là.

Pour le reste, les Russes peuvent bien faire pression médiatiquement sur le gouvernement syrien pour qu’il lâche on ne sait quel lest, ils ne peuvent obtenir de lui qu’il baisse la garde face à ceux qui répètent tous les jours qu’ils veulent le détruire. Et les Russes ne peuvent se permettre que ce gouvernement soit renversé. Alors beaucoup de bruits et de mouvements pour rien à Moscou ? Pas tout à fait, dans la mesure où les Russes veulent conserver la direction des opérations diplomatiques sur ce dossier – c’est déjà une victoire pour Poutine/Lavrov d’en avoir dépossédé les Occidentaux – et où leur but est certainement la marginalisation des opposants extrémistes, militaires ou politiques.

Moscou joue serré, mais joue plutôt bien depuis des mois. Pendant ce temps, la Syrie combat, et réduit chaque jour les capacités de nuisance des anarcho-islamistes. Sa résistance a décrédibilisé dans une large mesure l’opposition radicale, dans le même temps où elle démontrait que l’insurrection était incapable de gagner sur le terrain. Et nous pensons que Poutine et Lavrov ont bien intégré ces données fondamentales.

 






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22 Commentaires

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  • #293448

    la russie est une voile placée à l’avant des bateaux, celle qui prend le vent par l’arrière, jouant le chevalier blanc tant que c’est à son avantage elle se couchera à terme aux pieds de son maitre, maitre à qui elle peut mordre la main mais dans laquelle elle finit toujours par manger.

    Du communisme allié au nazisme puis au communisme allié au capitalisme, puis aux communistes ennemis des capitalistes (mais entièrement nourrit par eux) pour finir enfin ultra-capitalistes dans un régime pseudo-démocratique et mollement dictatorial... Depuis que l’angleterre a fait choir le tsar ce pays n’est plus qu’une marionnette affreuse qui fait mourir ses gens plus vite que l’afrique.

    Poutine se couchera. l’inverti syrien tombera, son grand pays avec lui, et les français regarderont la syrie mourir sans comprendre que c’est la soeur de la france, son double moyen-oriental qui la devance dans l’échéance de sa déchéance, une malédiction qui l’attend avec la patience du chasseur-chat, sûr d’attraper sa proie.

     

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    • #293519

      jl, toi tu manges dans la main de qui ? En tant que Russe je peux affirmer que mon peuple est toujours resté fort et fier. Peut-on dire la même chose de la France ? La France où en 1940 les Allemands sont entrés comme pour faire un parcours de santé ? Là où les "résistants" on commencé à se multiplier seulement après les revers allemands ? Mais peut-être que je me trompe ce n’est peut-être pas ta patrie au final.

       
    • #293557
      Le Décembre 2012 à 18:18 par Damus, Nostra
      Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la (...)

      Vous me semblez doué d’excellentes capacités à prévoir le futur : auriez-vous l’amabilité de m’indiquer les numéros qui sortiront au prochain tirage du loto ? Merci d’avance et aussi pour votre analyse.

       
    • #293584

      Ca m’a tout l’air malheureusement vrai ce que tu dis. A choisir entre une 3e guerre mondiale et un repartage du monde, les russes prefereront repartager. Au pire des cas, ils joueront le pourissement.

       
    • #293598

      Je crois que tu t’es trompé, c’est pas JSS news ici...

       
    • @ruskov : depuis que la france a tué son roi elle est maudite. D’où : Un tiers (l’est) est appelé à être allemand de nouveau, un tiers (l’ouest) est appelé au chaos intermittent, un tiers (le sud) sera un émirat islamique, peut-être que les basques, à force de lécher le fondement des mondialistes auront leur état.

       
    • @moud : la russie peut faire un peu tout, comme à son habitude, un peu de pourrissement, un peu de "résistance" et un peu de guerre mondiale...

       
    • #293606

      Russkof

      Un parcourt de santé ? La bataille de France ?
      La où les allemands ont perdu 50% des effectifs de la luftwaffe, 1800 blindés, et plus de 100.000 hommes ?

      Dunkerque ça te dit quelque chose ?

       
    • #293611

      C’est un extrait de l’apocalypse ?

       
    • @asso : les russes ont déjà collaboré (et étroitement si je puis tenter l’image) avec les juifs, c’est même une vieille habitude qui date au moins de napoléon, pauvre marri, sans parler du don intégral du pays aux juifs égarés et bolcho-satanistes par les anglais.

       
    • #293651

      Je suis bien d’accord avec toi JL, malheureusement c’est ainsi, mais bcp de naïfs pensent qu’il y a d’un coté les "gentils" et de l’autre les "méchants".
      @Ruskov, tu parles de patriotisme des Russes, tu dénigres les Français mais en attendant y a plus de Russes réfugié en France que de Français en Russie ;) (sans parler des Russes qui fuient "la mère patrie" pour aller chez le "méchant" diable Américain) pfff....

       
    • #293780
      Le Décembre 2012 à 03:25 par matrix le gaulois
      Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la (...)

      La Russie est une puissance impérialiste, certes...mais elle est moins mortifère (pour l’instant) que celle des occidentaux (US surtout) qui pillent et multiplient les guerres néo-coloniales pour maintenir une illusion de grandeur déjà perdue, grandeur que la Russie peut déclarer car elle a les ressources, elle a une économie qui repart et un dirigeant/chef qui sait taper du poing sur la table (un peu comme le roi de France d’antan dont on regrette la décapitation) et redonner au peuple de son pays une certaine fierté.

      De plus, pourquoi faudrait-il qu’ils redécoupent le monde avec les occidentaux ? Ceux-ci sont incapables de faire ce qu’ils veulent dès lors qu’ils font fasse à une super-puissance qui ne recule pas (Géorgie, Corée, Syrie), l’état profond occidental ne peut se permettre la 3ème guerre mondiale car ce serait la mort de tout le "cheptel" humain et donc, à terme, celle de ceux qui se disent nos maître/prédateurs.

      Pour la première fois, l’armée Russe a prouvé que son armement surpassait celui de la puissance militaire américaine toujours plus endettée (les S-300). C’est le début du déclin : de plus en plus l’aviation américaine ainsi que la flotte ou les chars seront dépassés là où l’armement des russes & des chinois va se renforcer.

      Après, je ne dis pas que, en tant que puissance impérialiste, les russes n’essaieront pas un jour de sauver les apparences de leur puissance lorsque celle-ci commencera à s’effriter ... mais pour l’heure, le danger est à l’ouest et la balle est dans le camp de l’est.

       
  • #293613
    Le 29 décembre 2012 à 19:46 par voronine
    Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la (...)

    @moud 76

    - Achaque fois que les russes ont "repartagé" ...Il y a eu une guerre avant, ce ne sont pas des charognards !

     

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    • #293677

      Et ce qui se passe depuis quelques mois n’en est pas une de guerre ? Qu’a fait la russie pour la lybie ? rien. Ils disent qu’ils se sont fait floués à l’onu, mais j’ai envie de dire, ils se sont laisser floué. A part des protestations, je ne pense pas que la russie fera autre chose. Au yeux des " grandes " puissances, les états arabes ne representent rien d’autre qu’une zone d’influence. Et une zone d’influence ça se marchande, ça se troque.
      Il y a eu l’irak, la lybie, pourquoi pas la syrie ? quelles données fondamentales ont changé entre ces 3 évènements ?

       
    • #293719
      Le Décembre 2012 à 23:57 par Elric de Melniboné
      Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la (...)

      @moud76



      Et ce qui se passe depuis quelques mois n’en est pas une de guerre ? Qu’a fait la russie pour la lybie ? rien. Ils disent qu’ils se sont fait floués à l’onu, mais j’ai envie de dire, ils se sont laisser floué.



      D’après un diplomate russe (peut-être que c’était Leonid Ivashov, je ne m’en souviens plus) que j’ai vu sur youtube ; la Russie n’a pas soutenue la Lybie à cause de son adhésion imminente à l’OMC.



      Il y a eu l’irak, la lybie, pourquoi pas la syrie ? quelles données fondamentales ont changé entre ces 3 évènements ?



      http://www.comite-valmy.org/spip.ph...

       
  • #293722
    Le 30 décembre 2012 à 00:01 par aurelien362
    Un nouveau bobard du Figaro : pas de plan russo-américain sur la (...)

    C’est un peu fatiguant ces commentateurs qui, bien planqués chez eux, crachent à la figure de la Russie parce qu’elle n’est pas entrée en guerre pour défendre la Syrie ou autre imbécilités.
    Les Russes agissent dans toute la mesure de leur possibilités diplomatiques. Ils n’ont pas défendu Kadhafi car ce dernier, pour rappel, les avait plusieurs fois laissé tomber pour l’Occident. Ils défendent al-Assad car il leur a été fidèle, mais ils ne vont pas risquer une guerre nucléaire pour cela.

    Quant aux propos grotesques sur les alliances "entre juifs et russes", ils relèvent pour le coup du racisme le plus crasse, car la plupart des Russes juifs sont des patriotes russes, les sionistes étant massivement partis en Israel il y a 20 ans...

     

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    • #293822

      @Aurelien362

      Je connais personnellement quelques russes (orthodox blancs) et je peux t’assurer qu’ils ne considèrent pas les juifs comme des russes, ils les considèrent comme une "ethnie", d’ailleurs ils les appellent "les juifs".

      Une fois j’ai demandé à l’un d’eux pourquoi ils faisaient la distinction, que je trouvais ça bizarre à la limite de l’ostracisme et tu sais quoi ? Ils m’ont expliquer que ça venait d’eux (les juifs), que lorsqu’on demandait à un juif de se définir ou de se présenter, il se présentait comme juif et non pas comme russe.

      A partir de la, il est difficile pour un russe de considérer un juif comme un patriote d’autant plus que la plupart des oligarques "russes" sont juifs et qu’ils n’ont pas hésité à vendre les bijoux de famille russes au camp occidental jusqu’à ce qu’un certain Poutine disent stop.

       
  • #293843

    Méfiez vous de ce Georges Malbrunot ,tout ce qui sort de sa bouche n’est que mensonge et propagande, CE n’est pas son premier coup ,cette homme mérite la peine de mort pour mensonge amenant un crime contre l’humanité !!

     

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  • Si je puis me permettre, ce n’est pas "cracher à la figure de la Russie" que d’essayer d’analyser une situation concrète, avec des données objectives.
    Les nations ne sont pas des corps simples,comme des pièces que l’on fait se mouvoir sur le grand échiquier géopopo, mais des agrégats de classes ayant des intérêts bien précis.
    Les oligarques et la haute nomenklatura sur lesquels s’appuie Poutine n’auront aucune envie de risquer de perdre leurs postes et leurs richesses dans une aventure militaire très probablement perdue d’avance…Car il ne faut pas sous-estimer l’infériorité militaire de la Russie par rapport aux Etats-Unis.
    Il est important également de tenir comte du fait que l’armée russe est minée de haut en bas par une corruption effroyable, qui amoindrit à la fois sa volonté et sa capacité combattantes. Or il n’y a pas d’armée combattante sans un but et une volonté. Poutine est suffisamment intelligent pour le comprendre, et on peut être fondé à penser, sans prétendre lire dans le marc de café, qu’au dernier moment il reculerait…

     

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    • Addenda :
      Par "au dernier moment" je veux dire en cas d’une intervention otanesque directe, comme en Lybie.

       
    • #294042

      Tout a fait, j’ajouterais que le salut de la france ne viendras pas de la russie, mais du peuple français. C’est a une nation occidentale de montrer ses propres contradictions. A moins que la grandeur et le rayonnement de la france ne soit que du passé. J’invite les revolutionnaire à activer la contre-propagande par le bas, plutot que d’attendre et esperer que la russie soit ce qu’on espere d’elle.
      le plus grave, ce n’est pas d’echouer, c’est la passivité.

       
    • #294349

      C’est un rapport de force, c’est tout. D’ailleurs Michel Drac l’a très bien analysé dans sa dernière vidéo.
      Qu’est ce qui fait que les soldats de l’OTAN vont au combat pour ces guerres coloniales ? C’est une question qu’il faut se poser autant si ce n’est plus que pour l’armée russe.
      La réponse est simple : le faible risque de se faire tuer... et ce risque est d’autant plus faible que la supériorité aérienne est grande. Les Russes ont fourni aux Syriens des systèmes anti-aériens très performants qui pourraient faire très mal à l’aviation Otanesque. Si l’OTAN n’attaque pas directement (comme elle l’a fait en Yougoslavie, en Irak, en Lybie) c’est tout simplement parce que les généraux occidentaux savent que le cout d’une telle attaque sera très élevée cette fois donc inacceptable.