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Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

par Jacques Sapir

La zone Euro a connu d’intenses bouleversements durant l’année 2012. Les attaques spéculatives se sont multipliées durant une partie de l’année, tandis que les fondamentaux économiques continuaient de se dégrader.

Et pourtant, un sentiment de soulagement était perceptible chez les dirigeants politiques dès le début du mois de novembre. Le Président Français, M. François Hollande, pouvait affirmer que, selon lui, la crise de l’Euro touchait à sa fin. C’est donc à une situation plus que paradoxale que l’on est confrontée en cette fin d’année 2012. En effet, si les déclarations des uns et des autre se veulent rassurantes, en réalité la zone Euro est actuellement en récession, et devrait le rester en 2013 pour le moins.

Face à la situation désastreuse de la fin du premier semestre 2012, trois changements majeurs ont été annoncés.

Le premier fut l’annonce par Mario Draghi, le Président de la Banque Centrale Européenne de défendre « à tout prix » l’Euro. Dans la foulée, la BCE annonçait sa disponibilité à racheter des dettes souveraines des pays en difficultés.

Tout le monde poussa un gros soupir de soulagement, et certains journalistes allèrent jusqu’à prétendre que l’Euro était sauvé (1) . Mais, la réalité fut bien moins flamboyante que ce qui était annoncé. En fait, la BCE s’engage à racheter des dettes d’une maturité inférieure à 3 ans (ce qui va obligé les pays à déformer leur structure d’endettement) et sous la condition de ne pas rajouter de la monnaie dans la zone Euro (2).

C’est ce que l’on appelle le principe de « stérilisation », dont un de mes meilleurs collègues russes, l’académicien V.V. Ivanter dit qu’il est plus adapté aux petits chats qu’à l’économie ! Dans les faits cela implique qu’à chaque fois que la BCE voudra racheter des obligations souveraines, elle devra soit vendre des obligations qu’elle détient déjà pour un montant équivalent, soit réduire fortement ses prêts aux banques. On voit immédiatement que la déclaration de Mario Draghi est en fait une coquille à demi-vide.

Le second changement fut l’annonce d’une « union bancaire », dont la négociation se révéla en fait très difficile. La question de l’Union bancaire est effectivement importante car elle devrait conduire, en théorie, à des règles communes pour l’ensemble des banques de la zone Euro. Mais d’une part, elle se heurte à l’opposition de très nombreux pays dans sa forme la plus efficace (au sommet de Nicosie la France et l’Espagne ont été isolées sur des positions raisonnables mais considérées comme « maximalistes » par les Allemands et leurs alliés) et d’autre part ce projet aurait été important il y a dix ans mais il est en réalité secondaire aujourd’hui.

En effet, si une telle supervision avait existé e 2002, elle aurait peut-être pu empêcher les banques espagnoles, irlandaises et portugaises de faire des folies. Aujourd’hui, cela revient à fermer la porte de l’écurie quand le cheval s’est échappé. Au final, l’Union Bancaire ne verra le jour qu’au premier trimestre 2014, et ne concernera que 200 banques au total, alors qu’il y a plusieurs milliers de banques qui devraient être concernées. Les « banques des Länders » en Allemagne échapperont ainsi à cette supervision européenne.

Les deux annonces majeures du second semestre 2012 se sont donc traduites par des réalités bien décevantes. La troisième annonce a une portée bien plus grande, mais potentiellement désastreuse. C’est le traité dit « TSCG » ou Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (3) qui va emprisonner les budgets nationaux dans un corset de fer européen et qui va conduire l’ensemble de la Zone Euro vers une logique de déflation. Il a été dénoncé par de nombreux économistes, mais imposé par le gouvernement.Les gouvernements vont ainsi perdre toute flexibilité par rapport à une situation économique qui ne cesse de se dégrader.

Car il faut ici rappeler que la « crise de l’euro » dans laquelle nous nous enfonçons est d’abord une crise de compétitivité relative entre les économies de la zone aggravée par l’atonie de la croissance que l’Euro a engendré sur les pays qui y sont soumis depuis maintenant plus de dix ans. L’Euro fut vendu aux peuples européens comme un instrument de croissance (4) .

Or, on constate que la consommation privée a donc été sensiblement plus faible dans la zone Euro sur la période 1999-2011 que pour l’ensemble des pays développés, à l’exception de la Suisse, jusqu’en 2008. Ceci montre l’influence très négative d’une politique monétaire unique qui n’est pas à même de s’adapter aux structures de chacun des pays de la zone.

Ces écarts sont d’autant plus parlants que, dans la période 1987-1997, les pays devant constituer la « future » zone Euro avaient connu une croissance relativement plus forte de la consommation privée, dépassant les résultats de pays comme la Suède et la Suisse, et avec un écart sensiblement plus faible que pour la période 1998-2011 avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. par rapport à des prédictions annonçant que le seul fait d’avoir une monnaie unique doperait la croissance de 1% par an, la réalité montre ex-post un tableau bien différent.

La croissance de la zone Euro n’a pas été uniquement plus faible que celle des autres pays développés (à l’exception du Japon) mais l’écart de croissance (entre croissance potentielle et croissance vérifiée) y a été largement supérieur de manière cumulée à ce qu’il fut dans les autres pays.

Tous ces facteurs, convergent vers le problème d’une politique monétaire unique appliquée à des économies aux structures très hétérogènes. Ils ont engendré cette situation de très faible croissance. Dans un certain nombre de pays, c’est par la hausse de l’endettement, qu’il soit public (France, Italie, Grèce) ou privé (Irlande, Espagne, Portugal) que les gouvernements ont cherché à desserrer cette contrainte issue de l’unicité de la politique monétaire. Le résultat en fut une dérive de la dette publique et un problème de solvabilité des agents privés qui obligea les États à transférer une partie de la dette privée vers la dette publique. La crise d’endettement que la zone Euro connaît y trouve alors une de ces sources. Par ailleurs, les écarts de compétitivité entre pays ne pouvant plus se résoudre par des dévaluations, le déficit commercial s’est progressivement aggravé et la désindustrialisation à fait des ravages, que ce soit en Grèce, en Espagne, au Portugal ou en France (5).

Les politiques d’ajustement fiscal et budgétaires qui ont été imposées dans les pays d’Europe du Sud ont désormais des conséquences dramatiques. Le taux de chômage dépasse les 25% de la population active en Grèce et en Espagne, et il est au-dessus de 16%au Portugal et en Irlande. Le chômage continue par ailleurs de progresser rapidement en Italie ainsi qu’en France, ou le nombre de chômeurs augmente de 1500 personnes par jour actuellement.

Ces politiques ne pourront être poursuivies indéfiniment. D’ores et déjà, de nombreux analystes discernent l’émergence d’un « risque politique » qui devrait donner le « la » dans la zone Euro pour 2013 (6). La côte de popularité du Premier-Ministre espagnol, M. M. Rajoy, est tombée à 7%.

La Grèce est secouée par des mouvements sociaux qui peuvent à tout moment prendre des dimensions insurrectionnelles.

L’Italie elle-même est entrée dans un cycle électoral, et le Premier-Ministre démissionnaire, M. Mario Monti est rejeté par plus de 60% des Italiens. Or, qui dit risque politique dit risque financier. Car, s’il y a une chose que les marchés détestent, c’est bien l’incertitude politique.

L’Euro semble aujourd’hui en relative bonne santé. Mais il ne faut pas se laisser prendre par les apparences. La totalité des problèmes qui ont engendré la crise demeurent, et aucune solution de fond n’y a été apportée. On s’est contenté de parer au plus pressé. La montée du risque politique dans les pays d’Europe du Sud et même en France constituera un nouveau test décisif pour l’Euro en 2013.

(1) Jacques Sapir , “À propos d’un article de Sabine Syfuss-Arnaud dans Challenges”, billet publié sur le carnet Russeurope le 30/09/2012, URL : http://russeurope.hypotheses.org/224

(2) Jacques Sapir, “Sur le TSCG”, RusseEurope. Le Carnet de Jacques Sapir sur la Russie et l’Europe (Hypotheses.org), 23 septembre 2012. [En ligne] http://russeurope.hypotheses.org/133.

(3) Jacques Sapir, Mythes et préjugés entourant la création et l’existence de la monnaie unique, Note de synthèse, Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI), EHESS, 14 septembre 2012. Sur RussEurope,URL : http://russeurope.hypotheses.org/126

(4) Jacques Sapir, “Et si le problème de l’industrie c’était… l’Euro ?”, billet publié sur le carnet Russeurope le 13/11/2012, URL : http://russeurope.hypotheses.org/472

(5) Patrick Artus, « ll devient urgent que la stratégie mise en place dans la zone euro donne des résultats positifs, mais ce n’est pas le cas et le risque politique grandit », Flash-Économie, Natixis, n° 872, 18 décembre 2012.

(6) Florange : une occasion manquée de collaboration entre la France et la Russie (http://fr.rian.ru/tribune/20121215/...)

 






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9 Commentaires

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  • #293633
    Le 29 décembre 2012 à 20:13 par sandrine
    Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

    Bonjour à tous,
    Y a t-il parmi nos forumeurs un connaisseur qui puisse nous expliquer l’intérêt des élites de la finance de continuer à nous imposer le dogme de l’euro ?
    Merci.

     

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    • #293747
      Le Décembre 2012 à 00:50 par Xenos
      Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

      Bonjour Sandrine,

      Pour répondre à votre question, il vous faut vous rappeler comment fonctionnent les cercles du véritable pouvoir en France : hauts-fonctionnaires, clubs intellectuels ou philosophiques, réseaux politiques, etc.

      A l’intérieur, chacun cherche à ne pas en être exclu (cela leur coûterait des avantages matériels pas toujours secondaires, et leur place sociale) voire, si possible, à progresser dans leur hiérarchie. Le sport consiste donc à deviner et à tenir le discours dont on pense qu’il sera approuvé par le chef et le groupe. Rien d’autre ne compte, et surtout pas la vérité, bien sûr.

      Dans ces groupes il s’est décidé de faire l’Euro, par conviction internationaliste. C’était une mauvaise idée, car l’intégration des politiques sociales et fiscales, l’équilibrage des balances commerciales, au moins, auraient dû la précéder. En fait, les plus durs ont pensé forcer cette intégration en faisant l’Euro d’abord.

      Mettre en cause l’Euro, c’est donc prendre le risque d’apparaître comme traitre au groupe. Personne, à l’intérieur, ne prendra ce risque. Et ceux qui sont à l’extérieur n’ont aucun pouvoir.

      La souffrance des peuples n’aura que peu de poids.

      Le pire, c’est que l’Euro aurait pu très bien fonctionner. Il n’y a qu’à voir les allemands et l’Europe du Nord. Mais il y aurait fallu des gouvernements honnêtes, qui n’abusent pas de l’argent public, ne fassent pas de dettes. On en est plus que loin. Les disparités sont maintenant trop grandes, les dettes gigantesques.

      Mon pari ? Souffrance économiques sous la forme de diminution des prestations sociales de toutes sortes, augmentation de la fiscalité, et inflation sous la forme d’émission monétaires à l’instar de ce que font les américains.

      Je suis ouvert à la contradiction...

       
    • #294022
      Le Décembre 2012 à 17:19 par arcadia,grand marabou
      Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

      pour complément a xenos et sandrine.

      le traité européen des droits de l’homme(docile) en vigueur:extraits du droit a la vie,c’est un peu long mais tout est déja prevu pour imposer les mots de xenos.

      Droit à la vie, réprobation de la violence illégitime

      C’est en 1950, avec l’adoption de la convention européenne des droits de l’homme par le Conseil de l’Europe que ce droit est légèrement modifié. L’article 2, intitulé « Droit à la vie » et dispose :

      « Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d’une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi.
      La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire :
      pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ;
      pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ;
      pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. »

      Autrement dit, la Convention prohibe l’homicide mais autorise la peine de mort, la légitime défense, et la mort infligée pour protéger la sécurité. Par rapport, à la définition précédente la différence est que la violence doit être justifiée.

      Cette justification sera de plus en plus dure.
      Droit à la vie, réprobation de la peine de mort

      À partir du protocole 6 de la convention européenne des droits de l’homme, la peine de mort est rendu hors la loi excepté en cas de guerre ou d’insurrection, le protocole n° 13 l’abolit complètement. À l’heure actuelle, dans la majorité des États européens (43 signataires) la peine de mort est donc abolie en raison du droit à la vie.

      le pratiot act européen est la déjà:tout citoyen peut devenir émeutier ou insurrectionnel,tout dépend qui le DÉCIDE de le laisser en vie... !

       
  • #293701
    Le 29 décembre 2012 à 23:04 par giolliano
    Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

    le but est de faire un marché commun transatlantique qui est prévu en 2015
    http://fr.wikipedia.org/wiki/March%...
    (regardais un billet de l’euro avec un pont qui part de l’europe et qui va vers les Usa mais coupé avant en plein atlantique)
    il y a des gens qui sont favorable sociologiquement ce sont des fonctionnaires (plutôt socialiste à + 60% ) et les retraités (plutôt UMP à +60%)qui sont gagnant avec l’euro jusqu’à maintenant. en regardant les chiffres de l’insee
    les chiffres ne sont pas exacts désolé de mémoire de mon cours de l’année dernière.

    ne pouvant pas dévaluer notre monnaie comme les USA ou la Chine les pays européens sont entrain de subir la concurrence des pays en voies de développement plus les pays européens entre eux, la France est comme le Titanic le bateau coule donc on fait jouer les musiciens pour ne pas faire trop de bruit (les médiats et politiciens).

    hypothèse (Pierre Jovanovic ) fort possible Possibilité d’un plan de création d’une nouvelle monnaie EuroDollar pour créer une union monétaire qui rachèterait la dette de l’Europe et des Usa je propose un nom le visage de l’Empire

    on devrait rapidement avoir 13-14- voir 15% de chômeurs en décembre 2013 car la croissance n’existe presque plus en Europe de l’ouest, on devrait en revanche voir une croissance dans les pays de l’Est et en Amérique du Sud (pas longue).

    il va y avoir des violences et des dogmes vont tomber, "je pense au libre échange notamment du capital travail marchandise humain" le vote nationale risque de ressembler à l’URSS, je vous laisse écrire la suite ....

     

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    • #294045
      Le Décembre 2012 à 18:03 par arcadia,grand marabou
      Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

      avec ce trans atlantique il faudra se plier au normes US,la viande bovine US est de nouveau autoriser a la consommation et a la vente dans le 53ème états des unis(l’Europe).depuis peu...

      et si on ne veux pas de leur "démocratie libérale" que se passera t-il:La Grece,l’Espagne sont a un fil des emeutes civiles !

       
  • #293865
    Le 30 décembre 2012 à 12:27 par Cornelius
    Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

    Le Nouvel Ordre à besoin d’une monnaie unique. (Comme l’euro à fonde l’Europe).
    pour cela, il faut que les peuples demandent ...
    Donc, Comme d’hab´, on créé le problème et on propose LA solution : une monnaie basée sur l’or par exemple (DeGaule l’avait compris).
    pour finir, "ordo ab chaos" : du chaos naît l’ordre...

    ils ont besoin du chaos, d’un soulèvement violent .... Le peuple demandera la sécurité et la paix : l’esclavage deviendra alors une institution.

    L’espoir reste dans internet, l’info juste, et la compréhension des tenants et aboutissants...
    c’est la que prend tout son sens le travail effectue par Alain Soral.

     

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    • #294077
      Le Décembre 2012 à 18:44 par Xenos
      Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

      Je doute qu’une future monnaie, ou bien l’Euro dans le futur, soient basés sur l’or. Même si je le regrette.

      L’or est ce qui se fait de mieux en matière de monnaie, de standard d’échange. Il est impossible à multiplier, inaltérable, divisible presque à l’infini, facile à transporter et à stocker, et n’existe qu’en quantité finie. C’est la définition même d’une monnaie !

      Les gouvernements ne peuvent le manipuler contrairement à la monnaie fiduciaire, qui consiste en fait en des reconnaissance de dette basées sur... rien.

      On ne reviendra au standard or, comme en effet le ministre des finances du Gl De Gaulle le prescrivait, que quand le château de cartes que représente le système monétaire actuel se sera écroulé, j’en ai peur...

       
    • #294341
      Le Décembre 2012 à 08:03 par Lonewolf
      Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

      "L’espoir reste dans internet, l’info juste, et la compréhension des tenants et aboutissants..."Cornélius.

      L’espoir réside surtout (ou pas)dans le nombre de braves gens prêts à mourir pour leur convictions armes à la main et,ce que je vais dire est horrible,de futurs kamikazes prêts à se faire sauter au milieu d’une réunion de Davos ou une assemblés générale des pontes de Goldman Sachs (ou de la Morgan Chase) !
      Ce sera la rébellion généralisée ou l’esclavage de plus de la moitié d’entre-nous,on en est (presque)là...

       
  • #294301
    Le 31 décembre 2012 à 03:46 par philippe
    Zone Euro : que réserve l’année 2013 ?

    Merci à tous pour vos réponses.
    Le Canada et le Mexique ont donc été plus chanceux que nous, le CFR ayant tenté de leur imposer la monnaie unique, l’AMERO, sous gouvernance de Washington ...
    En vous souhaitant une bonne année 2013, qu’elle soit la meilleure possible pour vous tous.

     

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