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Viktor Orban, la Hongrie, l’Union européenne, les migrants et le virage du FN

Il n’aura échappé à personne que chaque décision dans le sens de la souveraineté de la Hongrie prise par le Premier ministre hongrois fait hurler nos médias dominants. Qui vont ainsi, sans s’en rendre compte, contre l’avis de leur propre peuple, et donc leur propre lectorat. Viktor Orban prend un malin plaisir à contrarier les injonctions européistes, et se mettre toute la presse oligarchique à dos.

 

Le Hongrois désobéissant est en train de former une nouvelle résistance à l’Est de l’Europe, alors que l’Union européenne croyait avoir reconquis facilement ces pays issus du dégel de l’Union soviétique. Si l’OTAN a investi tous les espaces possibles pour ceinturer la nouvelle Russie, les peuples est-européens ne semblent pas goûter la nouvelle domination venue de Bruxelles, que Boukovsky comparaît à celle de l’URSS. Si tout n’est pas égal, il reste qu’à l’Est comme à l’Ouest, les peuples d’Europe sont en train de réaliser qu’on les rassemble, sous des prétextes démocratiques, dans un ensemble qui leur échappe. Et qui ne leur convient pas.

Sur cette vidéo, « les ONG » tentent d’infléchir le mécontentement du peuple hongrois vis-à-vis du plan européen d’immigration massive :

 

Exemple de ce qui déplaît aux peuples européens, l’altération par l’immigration de masse, décidée, organisée et financée par l’UE. De plus en plus d’observateurs font remarquer que les navires de guerre italiens ne sont pas en train de « sauver », chaque jour, des milliers de clandestins en provenance de Libye, mais tout simplement de les convoyer. La fronde populaire ne semble pas ralentir l’opération globale, qui poursuit le versement de peuples étrangers dans une Europe en proie à l’incompréhension, à la paupérisation (à relativiser, bien sûr, par rapport aux néo-arrivants, ce qui est un des buts de l’opération), au terrorisme et à la colère. Le dispositif médiatique, complice de cette ingénierie, a pour objectif de lever les doutes de la population, de lui remettre l’esprit dans le droit chemin « humanitaire », et de lui faire applaudir ceux qui vont lui rapporter, en vrac, 1,5 point de PIB, plus le paiement des retraites, et le renouvellement fondamental des générations.

Des arguments qui sont battus en brèche sur l’Internet aussitôt émis par les organes de propagande, et de plus en plus, par les journalistes de la presse mainstream, qui ne veulent pas se couper du peuple lecteur. Cela donne une situation schizophrénique dans les rédactions, déchirées entre les ordres venus d’en haut – ces milliardaires membres objectifs du cabinet noir du pouvoir profond – et la furie des lecteurs, dont la colère transpire sous les articles, dans les commentaires qui usent de plus en plus de modérateurs. Heureusement, il en est, à l’instar de la rédaction du Monde, qui file droit sous les ordres, le doigt sur la couture du pantalon. Ainsi, le 10 septembre 2016, pouvait-on lire, à propos des migrants aux portes de la Hongrie, ce titre évocateur : « À la frontière serbo-hongroise, derrière les barbelés, la peur des camps ». Ou comment shoahtiser la condition des migrants.

La plupart des migrants veulent éviter à tout prix ces camps. Leurs longs périples leur ont fait perdre depuis longtemps toute confiance dans la police, et ils ne sont pas prêts à perdre deux à six jours d’attente incertaine après avoir affronté le pire. À la frontière serbo-hongroise, ils sont nombreux à accueillir avec appréhension l’annonce de leur arrivée en Hongrie. Deux jeunes hommes croisent leurs poignets, l’air interrogateur, pour demander si on va les mettre en prison, tandis que d’autres tiennent conciliabule pour décider s’ils choisiront la voie légale des camps, ou la voie illégale de la fuite dans les champs.

Relater l’horreur des camps hongrois ne suffit pas, le journal de Pierre Bergé s’engage :

Jeudi, la rédaction du « Monde » se mobilise avec près de trente reporteurs, en France, en Europe, en Afrique. De la frontière tuniso-libyenne à la gare de Munich, en Hongrie, en Macédoine ou sur l’île grecque de Lesbos, à Paris, à Lyon, à Marseille ou à Toulouse, ils décriront une journée parmi d’autres dans la vie de migrants.

Le Monde et ses 400 journalistes (dont près de 80 au monde.fr) fait ce qu’il peut pour satisfaire l’appétit de réorientation mondialiste de George Soros, qui répondait au magazine allemand Wirtschaftswoche, le 11 février 2016.

Gregor Peter Schmitz : « Vous vous êtes tellement impliqué dans la promotion des principes d’une société ouverte et dans le soutien à un changement démocratique en Europe de l’Est. Pourquoi y a-t-il autant d’opposition et de ressentiment envers les réfugiés là-bas ? »
George Soros  : « Parce que les principes d’une société ouverte n’ont pas de fortes racines dans cette partie du monde. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán promeut les principes d’une identité hongroise et chrétienne. Combiner identité nationale et religion est un très puissant mélange. Et Orbán n’est pas tout seul. Le chef du parti nouvellement élu pour diriger la Pologne, Jarosław Kaczyński, adopte une approche similaire. Il n’est pas aussi intelligent qu’Orbán, mais c’est un politicien habile et il a choisi la migration comme thème central de sa campagne. La Pologne est l’un des pays les plus homogènes ethniquement et religieusement en Europe. Un immigré musulman en Pologne catholique est la personnification de l’Autre. Kaczyński a réussi à le dépeindre comme le diable. »

 

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Viktor Orban et Jean-Claude Juncker

 

Au sommet de Bratislava, où se réunissent depuis le 16 septembre 2016 les dirigeants européens, on a discuté du Brexit, mais aussi des migrants et du projet européen. Notre président, François Hollande, a insisté sur trois points, selon lui essentiels : faire que « les Européens retrouvent confiance dans le projet européen », la protection et la sécurité, et enfin « créer des emplois pour nos peuples » afin de leur redonner espoir. Mais ce qui inquiète vraiment les eurocrates, ce sont les élections allemande, française et néerlandaise de 2017... Orban en a profité pour demander à Martin Schulz, le président du Parlement européen, « un peu de respect au peuple hongrois » :

« Je lui ai demandé d’arrêter d’utiliser ses tours de passe-passe, qui contournent les décisions souveraines et la volonté des États nationaux. Lui et la Commission l’ont fait avec les quotas de migrants. Les Premiers ministres ont voté pour des quotas de migrants volontaires [de la part des pays concernés, NDLR] et ils les ont changés en quotas obligatoires. Les États souverains ne peuvent pas accepter cela. »

Viktor Orban, avec sa « conception ethnique de la nation », est donc la bête noire de Soros et du Monde. Qui peuvent trembler : le 2 octobre aura lieu le référendum, tourné en ces termes : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? » Autant dire imperdable. C’est l’axe Orban-Poutine qui inquiète l’Empire et ses représentations. Le géographe Michel Foucher, convoqué par Le Monde, explique la résistance est-européenne : « Ces pays sont des pays de contre-réforme. Ils ont une conception ethnique de la nation et une identité nationalo-religieuse. Cela a été leur force face à l’URSS.  » Là encore, resurgit le comparatif UE/URSS.

George Soros : « En Hongrie, il a largement gagné. Plus dérangeant, il gagne également en Europe. Il dispute à Merkel la direction de l’Europe. […] Il attaque les valeurs et principes sur lesquels l’Union européenne a été fondée. Orban les attaque de l’intérieur ; Poutine de l’extérieur. Les deux essaient de renverser la subordination de la souveraineté nationale à un ordre supranational européen. »

Un axe de résistance « inquiétant » se constitue entre populistes de l’Ouest et peuples réfractaires de l’Est (on a vu comment le ministre allemand a été reçu à Zwickau, en ex-Allemagne de l’Est). Ce même 2 octobre, les Autrichiens revoteront pour leur président. Cependant, politiquement, l’axe ne se retrouve pas dans les représentations officielles. Les partis populistes ou de droite nationale européens, n’arrivent pas à former un groupe stable et homogène au Parlement européen. Aujourd’hui, le groupe Europe des Nations et des Libertés, mené par le FN, n’a pas réussi à attirer le très en vogue AfD allemand, et bien sûr le Jobbik hongrois. Mais on y retrouve le très efficace PVV néerlandais de Geert Wilders, le Vlaams Belang belge et la Ligue du Nord italienne. Le tout pesant 5% seulement du Parlement. L’union des droits nationales n’est pas pour demain.

Il y a un an exactement, Marine Le Pen défendait, malgré les points de divergence, la politique de résistance nationale de Viktor Orban :

 

Le 26 juin 2014, le journal 20 Minutes reprenait l’information du quotidien hongrois Magyar Hirlap, selon laquelle et le FN de Marine Le Pen et le FPÖ de Hofer étaient qualifiés de «  partis sionistes » par un dirigeant du Jobbik. Et l’on retombe sur la stratégie du FN depuis son rapprochement assumé avec les thèses sionistes, en matière de politique intérieure, un rapprochement notamment incarné par Louis Aliot. Le revirement de Marine Le Pen lors de son passage sur TF1 le 11 septembre 2016 suffira-t-il à effacer cette impression ?

La tentative de sionisation du parti de Jean-Marie Le Pen, depuis son éviction, aura peut-être coûté une présidentielle au FN, qui est en train de se faire découper à la hache. Zemmour travaille pour emporter une partie des identitaires vers la droite libérale sioniste (et donc islamophobe), laissant à Marine Le Pen, comme nous l’avons écrit hier, la ligne Soral pour exister.

Il semble que le Système ait fait une croix sur elle, qu’elle ne récoltera pas ce qu’elle a contribué à faire pousser, et que son rapprochement avec Israël sera le baiser de l’araignée. A-t-elle été piégée ? Il y a maintenant deux discours au Front national, deux tendances qui s’affrontent. Certains militants sont déconcertés, ce qui fait la joie de la presse anti-FN.

 

Sur la technocratie européenne, lire chez Kontre Kulture :

La Hongrie se défend courageusement, voir sur E&R :

 






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41 Commentaires

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  • #1560178
    Le 18 septembre 2016 à 15:16 par Francois Desvignes
    Viktor Orban, la Hongrie, L’union européenne, les migrants et le virage du (...)

    Il ne faut pas s’étonner que la réponse à l’entrisme mondialiste ce soit le nationalisme

    En ses 3 versions : Renan, Barrès, Clovis (on oublie toujours celui-là pourtant le plus important).

    Renan a une conception républicaine de la nationalité, c’est le vouloir vivre ensemble, c’est un nationalisme de volonté commune. C’est celui du FN. la race la religion, l’héridité n’y tiennent pour rien.

    Barrès a une conception monarchiste de la nationalité, celle des royalistes après Chambord : c’est une nationalité de l’hérédité et de l’héritage ("la terre et les morts").où le consentement est absent : on reçoit la nationalité on ne l’acquiert pas, elle n’est pas un droit mais une responsabilité. Cette conception est celle de la droite nationale donc NON représenté actuellement sur l’échiquier politique unaniment "Renan". Le pays reel est confusément Barrès par réaction à l’entrisme du mondialisme

    Clovis : c’est la conception française et royaliste de la nationalité jusqu’à Chambord. C’est Barres (l’hérédité et l’héritage) + le peuple Franc élu de la Nouvelle Alliance qui a le Christ pour seul Dieu, seul Roi, seul Père, Seul frère, seul ami.C’est un nationalisme mystique.La nationalité n’ y est ni un droit ni une responsabilité c’est un sacerdoce, celui de faire reconnaitre le Christ pour seul Dieu, seul Père, seul Frère seul ami.... à la terre entière.

    Hillard et quelques autres pensent que c’est cette conception-là qui va prévaloir car Dieu le veult et qu’en conséquence toute la classe politique , élue ou pas en 2017, va perdre ces élections, le régime lui-même, à cause de son apostasie, est condamné.

    Et les jours du sionisme mondialisé dans l’hexagone comptés.

    En effet, si vous dites que par serment en 496 Clovis en son nom et au nom de sa postérité a fait du Christ le seul Roi de France, des Français, ses Fils, ses Frères, ses Amis, ses Sujets tout à la fois, à jamais, et que ce Serment a été accepté ; par cette acceptation divine, la Nouvelle Alliance du peule nouvellement élu scellée, alors il n’y a pas d’autre définition de la nationalité française que celle de Clovis, devenue celle du Christ.

    Et la destinée de la République est de mourir....avec son personnel et ses affidés.

     

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    • #1560219
      Le Septembre 2016 à 16:21 par Français Catholique
      Viktor Orban, la Hongrie, L’union européenne, les migrants et le virage du (...)

      Magnifique vous avez tout résumé de ce qu’est la France et son Peuple

       
    • A Francois Desvignes

      je vous remercie de cette présentation des trois figures du nationalisme.

      mais je crains que Pierre Hillard ne se leurre totalement dans ses conclusions : la vision d’une nationalité mystique liée à la figure de Clovis et du Christ est morte. ce pays est profondément déchristianisé au sens de l’exigence de Clovis (il reste une culture chrétienne, bien entendue, celle avec laquelle Todd giflait les "catholiques zombies") et, à vue humaine, ne se rechristianisera pas.

      ce qui n’est pas une mauvaise chose, je crois : il faudrait trouver d’autres voies pour atteindre le même sommet, celui d’un pays profondément uni, sûr de lui et de ses valeurs et partant, ouvert au monde, accueillant et exigeant avec l’autre.

      la vision de Barrès telle que vous la présentez (droit du sang, hérédité et responsabilité) me convient bien (sous réserve qu’elle puisse être modérée par la nationalité acquise pour des personnes méritantes, et ayant fait la preuve a priori de leur assimilation).

      amicalement.

       
    • Un seul mot : Puissant.

       
  • Je n’ai eu de cesse de le répéter, la chute de l’UE a pour fondement l’immigration (et non la fameuse crise des réfugiés). J’encourage n’importe qui à aller en pologne, hongrie ou lettonie pour saisir à quel point l’europe de l’ouest n’a plus rien en commun avec eux. L’affaire est pliée bien qu’il faille serrer les fesses jusqu’en mai prochain. D’ici là Renzi et Merkel auront bu la tasse. Je suppute une politique de la terre brûlé entre temps pour arroser le continent de réfugiés mais aucun, je dis bien aucun, ne passera l’ex rideau de fer. C’est ce que les amêricains appelelent Poetic justice où la revanche des anciens parias de l’est...

     

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  • #1560208

    Mille bravos à Victor Orban , vive les Hongrois , j’espère que les
    Français , eux aussi , suivront MLP pour se débarrasser du carcan
    Européen .
    Bien-sûr les médias Hongrois ne valent pas mieux que les nôtres ,
    ils racontent n’importe quoi et poussent des cris d’orfraies , ils
    sont aussi démocratiques et impartiaux que les nôtres , ils vont
    s’efforcer à faire changer d’avis les votants , j’espère vraiment
    qu’ils n’y arriveront pas.....pauvre Orban , il doit s’en voir....

     

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    • Tout dépend de quels médias tu parles, les journaux les plus populaires de Hongrie soutiennent le Fidesz, il faut voir comment les médias hongrois ont rembarrés Asselborn quand il a parlé d’exclure la Hongrie de l’UE. Après il est vrai que les médias télévisés appartiennent à des capitaux allemands ou américains...

       
  • #1560221

    Si MLP veut rassembler 17 millions d’électeurs, il est évident que, comme les autres, elle est obligé de s’adapter aux différentes tendances existantes au sein de la société française.
    Les militants du FN représentent ZERO pour cent de l’électorat. Ils ne sont que le carburant du parti.
    Si elle veut rassemble, elle ne devrait et pourrait plus rien dire. La langue de bois vient aussi du fait que le fonctionnement d’une démocratie est en réalité impossible. Le peuple ne comprend pas les subtilités et ne réagit que vis-à-vis d’un instinct égoïste. Après, essayez donc d’emmener le troupeau quelque part. Bon courage.
    D’où ces sorties apparemment contradictoires sur l’Euro, l’Islam(isme) et la politique "sioniste". Elle n’a malheureusement pas le choix, mais s’engager à exercer ce poste, c’est tout sauf se faire plaisir en fonction de ses goûts personnels.
    Incarner un peuple désincarné, pas simple.

     

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    • Le but de la démocratie moderne est la plus grande division possible, c’est à dire la fameuse majorité de 50% + 1 voix opposée au reste. Et le plus férocement possible s’il vous plaît, ce qui sera un gage de "vitalité" politique.

      Ainsi, la démocratie moderne est la recherche du plus grand chaos statistiquement possible, et tout écart (commençant donc à 50% + 2 voix) est considéré comme un glissement vers le fascisme.

      Un parti qui aurait le malheur de rassembler le peuple derrière lui serait donc vu comme un potentiel 4e Reich.

      Poutine et ses 70%+ d’opinions favorables est donc logiquement vu comme un dictateur sanguinaire. Mais Chirac face à Le Pen et ses 80%, comme un sauveur. Allez comprendre les voix impénétrables du double langage de l’élite.

      Les Indiens d’Amérique parlaient de langue de serpent à raison.

       
    • Qd on a 50 000 adherents on ne represente pas 0%, c est qd on a 0 adherent.... Ne pas confondre ou sinon retourner à l ecole maternelle....

       
  • #1560224

    Si les rôles étaient inversés, les pays musulmans, nous accueilleraient-ils ?

    Franchement, je ne pense pas.

     

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  • #1560237

    Le FN a ete piégé sur toute la ligne et se trouvera etre le dindon de la farce.
    Les gens du systeme une fois que vous leur faite des concessions c’est foutu .
    Alain l’a compris depuis le debut voila pourquoi il existe et pese sur l’opinion public car il ne se vend pas et les francais ont n’en assez des girouettes.

     

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    • #1560343

      Peut-être que Marine Le Pen n’est pas un génie politique, mais quand on regarde en face, il ne faut pas non plus sur-estimer ses adversaires. Ils sont tellement mauvais que leur stratégie peut très bien se retourner contre eux.
      Comme l’a dit récemment un certain...Alain S., l’Histoire ne s’arrête jamais et rien n’est jamais joué.
      Encore faut-il accepter de participer au jeu (comme l’a si bien dit Pierre de Coubertin).

       
  • #1560515

    Le hic, c’est que Victor Orban est aussi un partisan résolu de l’UE...la vérité , c’est que la Hongrie ne peut se passer des subsides européens et qu’en contrôlant les frontières extérieures de l’Europe, il coupe l’Europe de l’Ouest de la Russie. Rien n’est simple, mais même s’il lutte contre l’immigration - comment lui en vouloir ? -, il est aussi férocement anti-russe et n’a pas à ce jour franchi la ligne jaune ( nationaliser la banque centrale hongroise...) Disons que Orban est un politique habile qui sait que sans l’UE, son pays n’est rien et qu’il sait jusqu’où aller et les limites à ne pas dépasser...

     

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    • Non, en Europe de l’Est le peuple ne veut pas sortir de l’UE, les européens de l’Est voient l’UE d’une autre manière étant donnée qu’ils se foutent des valeurs de l’UE mais sont favorable à un grand marché européen et soutiennent l’unité de l’Europe.

      C’est pourquoi Orban ne sortira pas de l’UE sauf en cas d’urgence, parce que les hongrois ne veulent pas sortir de l’UE que que de toute façon ils ont une autre vision de l’UE que les technocrate bruxellois, les hongrois veulent une Europe chrétienne et unie alors que les européistes occidentaux veulent une mégastructure promouvant leurs idéologies, c’est toute l’ironie de l’affaire car quand ils parlent de l’enthousiasme des européens de l’Est pour le projet européen ils ignorent que leurs vison de l’Europe est totalement divergente.

       
  • #1560640

    Les Estivales de Fréjus , beau discours de MLP

    https://www.youtube.com/watch?v=WgA...

     

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  • aux commentateurs "proches" du fn.
    comment être optimiste pour MLP quand on voit qui la seconde...... aliot, collard pour ne citer que les pires à mes yeux. sincèrement le salut de la France ne peut venir d’eux.
    des candidats sincèrement pro soralien et vraiment anti-sioniste sont la seule solution, autrement dit , il y a peu d’espoir de s’en sortir, non ?

     

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    • #1560666

      Ce n’est pas parce que Marine Le Pen n’est pas le chef d’état de tes rêves qu’il ne faut pas voter pour elle et qu’il faut laisser passer Hollande ou Sarkozy ! Ce n’est pas parce qu’il y a peu d’espoir qu’elle passe qu’il ne faut pas voter pour elle non plus !

      Franchement, à l’heure du traité transatlantique et de la jungle de Calais, voter pour autre chose que Marine ou s’abstenir de voter, c’est choisir le TAFTA et la jungle. Ce n’est même plus une histoire de personne, il y a urgence à tout mettre dans la balance pour sauver ce qui peut encore l’être.

       
    • Vous n’avez rien compris ou vous dénigrez pour le plaisir....
      que ce soit Collard ou Louis Aliot et d’autres , ils parlent tous d’une même voix ,
      je ne vois pas ce qu’il y a à leur reprocher , jusqu’à aujourd’hui , ils n’ont fait que servir
      la cause Patriote et cela me suffit , tout le reste pour moi n’est que ragots , ce n’est
      pas intéressant du tout , chacun a le droit d’être ce qu’il veut pourvu qu’il soit Patriote
      et utile au pays .

       
  • #1561649

    Bonjour

    AS a raison , sur le plan tactique son analyse est parfaite et son pronostic s avérera probablement . Mais
    On sait que les politiques sont adoubés par les forces financières internes du système et qui se manifestent discrètement notamment aux dîners du "Siècle". On connaît la formule de Mitterrand :" j ai gagné le gouvernement mais je ne détiens pas le pouvoir" et le jugement de Mauriac sur les mains qui gouvernent dans le dos de De Gaulle et qui d ailleurs l ont éjecté tout grand homme qu il était dès lors qu il ne leur servait plus à rien et au profit d un banquier de chez Rothschild Pompidou.
    Quel qu il soit le vainqueur de l élection devra passer sous les fourches caudines du pouvoir financier détenu par les quelques dizaines de familles aidées de toute la presse ( papier, TV et numérique) à leur dévotion et vouée à la fabrication de l opinion publique.
    Dans l hypothèse où MLP gagnerait ce qui relèverait du miracle ou qu elle soit présente au ministère de l intérieur à l issue d une coalition , qu est ce qui changerait ?
    Croyez vous que la politique migratoire sera infléchie ? sûrement pas car le medef ( c est lui le patron !) y tient comme à la prunelle de ses yeux .
    MLP ou quiconque en charge de ce ministère sera réduit à faire de la figuration ou de mettre au point un scénario où on fera semblant de tout changer pour que rien ne change.
    Sans prise du pouvoir par une insurrection populaire par voie électorale ou autre pas de changement de politique migratoire et poursuite de l agenda de l oligarchie mondiale : comme le dit le titre d un livre fameux , la destruction des nations.

     

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