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Vingt-cinq vérités sur les élections présidentielles au Venezuela

Les enquêtes d’opinion se sont révélées fausses et la campagne de l’opposition a été un succès.

1. Nicolás Maduro a obtenu 7 505 338 voix, soit 50,66 % des suffrages exprimés.

2. Henrique Capriles a obtenu 7 270 403 voix, soit 49,07 % des votes.

3. 38 756 électeurs ont voté blanc ou nul, soit 0,26 %.

4. La participation électorale a été de 78,71 %.

5. Seuls 234 935 voix, soit un pourcentage de 1,59 %, séparent les deux candidats.

6. Toutes les enquêtes d’opinion qui donnaient Maduro vainqueur avec une marge allant de 10 à 20 points se sont révélées fausses.

7. Le résultat serré ne remet pas en cause la légitimité de Nicolás Maduro. En guise de comparaison, en France, lors des dernières élections présidentielles de mai 2012, la différence entre François Hollande et Nicolas Sarkozy était seulement de 3,28 %.

8. Maduro est arrivé en tête dans 16 États sur 24.

9. Capriles a remporté 8 États.

10. Les observateurs internationaux, dont l’Union européenne et l’Union des Nations sud-américaines, ont reconnu la transparence du scrutin.

11. Henrique Capriles refuse de reconnaitre la victoire de son rival tant qu’un recomptage des voix n’a pas été effectué.

12. Nicolás Maduro a accepté le recomptage des voix.

13. Max Lesnik, directeur de Radio Miami, ville où réside une forte communauté vénézuélienne favorable à Capriles, déclare que le résultat serré confirme la validité des élections. Selon lui, « personne ne braque une banque pour voler 1 000 dollars quand il a possibilité d’en voler 1 million. Personne ne frauderait pour obtenir moins de 300 000 voix d’avance. »

14. En guise de comparaison, en octobre 2012, Hugo Chávez avait battu son rival Henrique Capriles avec 8 191 132 voix, soit un total de 55,07 %.

15. Capriles avait obtenu 6 591 304 votes, soit 44,31 %.

16. 1 599 828 voix séparaient les deux candidats, soit un pourcentage de 10,76 %.

17. La participation électorale avait été de 80,48 %.

18. Chávez était arrivé en tête dans 21 États.

19. Capriles n’en avait remporté que 3.

20. Ainsi, en l’espace de six mois, le camp chaviste a perdu 685 784 voix.

21. De son côté, Capriles en a gagné 679 099.

22. L’immense majorité des 685 784 électeurs qui ont voté pour Chávez en octobre 2012 ont porté leur choix sur Henrique Capriles le 14 avril 2013.

23. Malgré les impressionnantes politiques sociales mis en œuvre en faveur des catégories les plus défavorisées, qui ont permis de réduire la pauvreté et d’élever le niveau de vie des plus démunis de manière substantielle, force est de constater qu’un nombre important d’entre eux ont choisi de voter pour le candidat de droite.

24. La campagne électorale du candidat Capriles de 2013, beaucoup plus agressive que celle de 2012, a été un franc succès.

25. La campagne électorale du nouveau Président de la République Bolivarienne du Venezuela a été un échec cinglant.

Salim Lamrani

Source (en portugais) : operamundi.uol.com.br

Sur la démocratie et autres régimes politiques, chez Kontre Kulture :

 






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10 Commentaires

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  • #385985
    Le 18 avril 2013 à 13:29 par garin le lorrain
    Vingt-cinq vérités sur les élections présidentielles au Venezuela

    Si le résultat est si serré c’est probablement parce que le milliardaire sioniste devait disposer de beaucoup plus d’argent pour sa campagne électorale . Il a du "arroser" tous azimuths .

     

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    • ouais, je crois que c’est plus compliqué. Je pense que la direction de la révolution bolivarienne est bonne. Mais ils se heurtent à leur propre logique de parti, qui les empêche d’accéder à leur promesse : la démocratie participative. Car tout simplement la logique de parti crée de l’élitisme et de la passion collective !
      Mon espoir est que le peuple vénézuélien (qui a montré tout au long de sa glorieuse histoire, 23 de enero, el caracazo...qu’il était capable de se révolter devant l’injustice la plus obscène) se rende compte qu’il n’a pas besoin d’un leader charismatique mais d’une structure de société qui se contrôle elle même (cette iségoria, je crois...) et pour ça Maduro il est parfait. Une sorte de flamby sacerdotale au service du chavisme.

       
    • Ou bien que les pauvres, qui ont profité des avancées sociales, se sont maintenant embourgeoisés et eux aussi trouvent inadmissible de ne pas pouvoir acheter d’iPhone sur internet quand on donne à manger à des salauds de pauvres. L’humanité est bien cynique.

       
  • #385996

    Vraiment ridicule et pitoyable les élections "démocratique", comment une élection avec des score de 50% contre 49% puisse être légitime et pertinent ? Ça ne représente absolument rien et se moque complètement de la moitié de la population.

    Un tirage au sort donne les même résultats électoraux et de manière neutre.

    Comme toujours dans l’ histoire c’ est une petite minorité -ici symboliquement- (1%) qui fait toute la différence.

     

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  • #386020

    23 Malgré les impressionnantes politiques sociales mis en œuvre en faveur des catégories les plus défavorisées, qui ont permis de réduire la pauvreté et d’élever le niveau de vie des plus démunis de manière substantielle, force est de constater qu’un nombre important d’entre eux ont choisi de voter pour le candidat de droite.



    On peut voir dans cette article les confirmations des reflexions des "anti-salariés-de-Petroplus" des commentaires :
    http://www.egaliteetreconciliation....

    Il faut vraiment ne pas vivre dans la réalité pour croire que le proletariat est sage et bon !
    Le proletariat ( ou plutôt la populace) est une chose terrifiante !
    Le gauchiste-prof de philo et le cadre-petit-bourgeois quoi qu’on en dise, il défend plus ou moins ses intérets de classe (hausse des salaires ou baisse d’impot)
    J’ai travaillé dans des supermarchés quand j’étais étudiant, 80% des salariés ne sont que des machines obeissante dans leurs production et leurs consommation ( je pése bien mes mots) !

     

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  • #386054

    "1. Nicolás Maduro a obtenu 7 505 338 voix, soit 50,66 % des suffrages exprimés.

    2. Henrique Capriles a obtenu 7 270 403 voix, soit 49,07 % des votes".

    Sans atteindre les 51 %., ces chiffres donnés en tendance irreversible on évolué en faveur de de Nicolas Maduro en résultats finaux...

    "24. La campagne électorale du candidat Capriles de 2013, beaucoup plus agressive que celle de 2012, a été un franc succès.

    25. La campagne électorale du nouveau Président de la République Bolivarienne du Venezuela a été un échec cinglant."

    CONCLUSION : Pour qui roule ce Salim Lamrani ?...

     

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    • #386428
      Le Avril 2013 à 01:55 par Français de branche patriote
      Vingt-cinq vérités sur les élections présidentielles au Venezuela

      Cher camarade, je comprend vos interrogations mais il me semble tout de même évident que les 2 derniers points relèvent de la plus élémentaire logique. En effet, comment décrire une situation où l’écart passe de plus de 10% à à peine plus d’1% ? Il y a certainement bon nombre de raisons à cela, mais il est évident que si on établit un constat simple et concis, Capriles Radonski a parfaitement réussi sa campagne là où Maduro a échoué. Maduro a-t-il versé dans l’excès en parlant continuellement de Chavez comme s’il s’agissait de Jesus et donc en se plaçant volontairement dans son ombre plutôt que de montrer qu’il était lui aussi un vrai leader ? Les venezueliens ont-ils tellement besoin d’avoir un leader charismatique (comment leur en vouloir quand nous sommes passés de De Gaulle à flamby) qu’ils se sont laissés charmer par un libéral pur sucre ? Il a certainement aussi du appuyé là où ça fait mal à savoir la corruption et l’insécurité que malheureusement Chavez n’a pas pu enrayé et toujours bien présent dans la vie quotidienne du peuple. Que cela serve simplement de leçon à Maduro afin qu’il fasse en sorte que les efforts de la révolution bolivarienne ne soient pas réduits en cendre par la prise de pouvoir d’un libéral-sioniste aux prochaines élections. Pour conclure, il me semble aussi que ce Salim Lamrani est celui qui avait traduit un article listant les 50 avancées liées à l’arrivée de Chavez au pouvoir. Peace.

       
  • #386470

    Attention au manichéisme ! Chavez a été une des personnalités les plus remarquables du siècle qui commence, mais une seule personnalité, même avec à son service une belle idéologie et un noyau de bons militants bien dévoués, ne fait pas un régime et encore moins une nouvelle nation, c’est la même erreur que l’on commit quand on voulut juger l’Union Sud-Africaine à l’aune de Mandela et de son mouvement. Le régime a dû, même si c’est préférable à la situation de la Colombie toute proche, reposer sur une bureaucratie syndicale à la fois très militarisée et très mafieuse, qui aurait suffi à garder ou rendre le pays très pauvre n’eussent été les revenus pétroliers. On peut dire que Chavez a réussi le partage d’une rente mais pas grand chose de plus, faute de temps et d’énergie : on ne peut pas demander aux dirigeants d’être des hommes-orchestre à même d’incarner toute une nation dans l’ensemble de ses vertus et compétences, sous peine d’élire de faux demi-dieux abominables de médiocrité et de traîtrise comme Obama.

    Les programmes sociaux sous Chavez ont été très bien organisés pour un pays latino-américain, mais l’agriculture vivrière et l’approvisionnement alimentaires en ont pris un coup sévère, comme il arrive malheureusement avec tous les systèmes socialistes conflictuels, exactement comme à Cuba ou comme sous le régime Allende au Chili. Force est de reconnaître que les forces impériales ont dû y être pour beaucoup dans ces pénuries de beaucoup de denrées de première nécessité, force est de reconnaître que le sabotage et le blocus de fait y ont été de la partie, mais on aurait pu espérer une sorte de prospérité alimentaire villageoise fondée sur la petite entreprise, la gastronomie populaire et une mentalité vaguement anarchisante comme dans l’ex-Yougoslavie de Tito, mais malheureusement Chavez et les siens n’ont pas sur ce plan été à la hauteur de Tito, à cause de la solution de facilité pétrolière. Je me suis tenu en contact avec beaucoup de Vénézuéliens du peuple votant à gauche (souvent par anti-israélisme avant tout plus que par solidarité humaniste) et leur vie quotidienne est de plus en plus dure autant par le régime qu’ils soutiennent malgré tout que par ses ennemis officiels. Ils subissent déjà au moins la moitié des pénuries et des brimades de toute sorte qu’à Cuba, sans parler de la censure de l’internet.

    On peut donc dire qu’il est bon que le parti chaviste ait gagné mais de justesse, pour inciter la base militante à moins d’abus.

     

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    • On peut pas comparer les libertés publiques au Venezuela et à Cuba. Au Venezuela le peuple est totalement libre. Bien plus qu’en Europe.
      Par contre, oui, l’administration est Chaviste. Mais bon, en France aussi les fonctionnariat est de gauche.

      Le problème en ce moment au Venezuela est la hausse des prix et la baisse de la monnaie nationale.
      Maduro, avant l’élection, a du dévaluer le Bolivar deux fois. Et les prix de base sont vraiment très cher. Les prix sont plus cher qu’en France ! Et y’a des pénuries de tout. Même de papier toilette.

      Si la situation empire, il n’est pas à exclure une "révolution" (made in CIA) et une révolte populaire. Faut que Maduro tienne le coup et redresse le pays. Le peut-il ?
      Déjà en ce moment qu’à Wall Street on parie déjà sur le chute du gouvernement, ça risque d’être mission impossible pour lui.
      Ma prévision : Les USA vont renverser Maduro par des combines dans 2 ou 3 ans. Capriles sera aux commandes et grâce à Wall Street et les USA l’économie s’améliorera comme ça il pourrons dire mais surtout montrer que leurs systèmes doivent nous être imposé "pour notre bien".