Il semblerait qu’il puisse y avoir des mesures de rétorsion qui laissent à réfléchir comme des S 400 aux syriens, des Kinzals aux iraniens ou plus taquin, à Ansarallah..où tout ensemble.
Et d’autres joyeusetés dont les Russes ont la technologie, les moyens et plus rien à perdre.

Un message à ce sujet sur le canal de Boris Karpov :

Ces dernières semaines, comme sur commande des messages et des appels ont été lancés pour permettre à l’Ukraine d’utiliser des armes occidentales à longue portée pour frapper le territoire « originel » (jusqu’en 2022) de la Russie. La Grande-Bretagne y était favorable. L’autre jour, la Suède a levé de manière démonstrative l’interdiction d’utiliser les armes fournies sur le territoire russe. Les nains baltes exigent depuis longtemps avec enthousiasme qu’ils frappent la Russie avec tout ce que possède l’Ukraine. Aux États-Unis, ils diffusent un débat sur ce sujet de toutes les manières possibles, soulignant que la plupart du Congrès et une partie de l’administration sont favorables au déplacement de la guerre sur le territoire russe, et que seuls Biden et Sullivan seraient contre.
Et maintenant , le secrétaire général de l’OTAN, Stoltenberg, à qui l’on attribue habituellement le rôle d’une sorte de « héraut » résumant les discussions de l’OTAN, s’est prononcé en faveur de frappes contre la Russie :
« Il est temps que les alliés envisagent de lever certaines restrictions qu’ils ont imposées sur l’utilisation des armes fournies à l’Ukraine. Parce que, surtout aujourd’hui, alors que de violents combats se déroulent dans la région de Kharkov, près de la frontière, interdire à l’Ukraine d’utiliser ces armes contre des cibles militaires légitimes en Russie rend l’autodéfense très difficile. »
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré la même chose l’autre jour : « Actuellement, au centre de l’OTAN à Bruxelles, il y a une commission financière, une commission de préparation... Bien sûr, je ne veux pas révéler les détails, mais l’OTAN Le Secrétaire Général a déjà dit tout cela. Des groupes de travail travaillent pour déterminer comment l’OTAN pourrait participer à cette guerre. »
En fait, la question de savoir s’il faut ou non frapper les territoires russes avec des armes occidentales à longue portée est une question réglée !
Dans les semaines à venir, nous verrons des missiles américains, français et britanniques dans le ciel russe. Et après cela, Kiev commencera à recevoir d’autres armes à longue portée - des drones à longue portée et d’autres missiles. Très probablement, Scholz et son Taureau seront également percés.

Suite du message de Karpov :

Après cela, commencera la dernière étape visant à impliquer l’OTAN dans la guerre - le déploiement des troupes de l’OTAN en Ukraine, dont nous avons parlé il y a environ un mois .
_ ???????? La réponse de l’OTAN et des États-Unis aux exercices tactiques russes d’armes nucléaires a été des frappes sur notre système d’alerte précoce, démontrant que l’Occident n’a pas du tout peur de nos menaces, n’y croit pas et ne fera qu’augmenter le degré de menace. sa participation à la guerre.
La Russie n’a encore réagi d’aucune manière à ces déclarations des dirigeants occidentaux ni aux attaques contre son système d’alerte précoce. Il semble que le Kremlin se trouve à la croisée des chemins : poursuivre la stratégie actuelle consistant à mener une guerre de « mastication » de l’Ukraine, ou augmenter considérablement le degré d’escalade en lançant des attaques contre les infrastructures sensibles des pays de l’OTAN participant à la guerre contre la Russie. ? Par exemple, détruisez plusieurs câbles sous-marins à fibres optiques reliant la Grande-Bretagne à l’Europe continentale.

En fait, l’événement le plus important qui s’est produit dans les dernières semaines, voire les derniers mois, est l’attaque ukrainienne contre la station radar de détection de tirs balistiques d’Armavir près de Stavropol. Ce radar est une composante essentielle de la défense stratégique russe, il a une valeur maximale, il vaut infiniment plus que le croiseur Moskova, que le Kuznetsov, que la moitié de l’armée de terre, car il détermine la faisabilité d’une riposte à une attaque nucléaire : si les Russes ne détectent pas les départs de missiles américains, alors, c’est fini, game over. Or ce radar a été endommagé, en tout cas mis hors de service, par un drone à hélice. Il représente pourtant la cible typique pour laquelle ont été développés le Kinjal et l’Avangard, mais c’est un drone à hélice qui l’a mis hors de combat. C’est le monde à l’envers...

Dans un premier temps, on peut se dire que les Américains ont joué un drôle de tour aux Russes, parce qu’en matière de rapport coût/bénéfice on ne peut pas faire plus avantageux. c’est comme couler un sous-marin nucléaire avec une ligne de traine à maquereau... Il y a un côté insolent : non seulement nous avons un budget astronomique, des moyens illimités, mais même avec trois bouts de ficelle, on arrive encore à faire la culbute...

Dans un second temps, se pose la question du coût pour les Russes, il est évident que les Kinjal et les Avangard ont coûté très cher à développer, coûtent très cher et prennent énormément de temps à produire : mais si dans le camp ennemi de simples drones à hélices font le même travail, alors il y soudainement une grosse chaleur dans le cou et les oreilles...

Et puis il y a la détermination américaine, qui ne semble pouvoir être entamée. Car pour riposter immédiatement aux initiatives russes par de telles attaques et de telles destructions (l’antenne satellite de Crimée et le radar d’Armavir), avec une telle facilité et une telle réussite, il faut une audace, une confiance en soi, des moyens... qui correspondent encore à l’hyper-puissance du monde unipolaire qu’on croyait déjà enterré. C’est comme si les Américains avaient fait sauter la tête de Choïgou sans décoiffer ses voisins de table : c’est une démonstration éclatante, un signal menaçant. A peine engagés (c’est leur proxy ukrainien qui jusque là a fait tout le travail), les Américains sont pourtant capables en une simple opération d’atteindre le coeur de la défense stratégique russe...

Franchement, ça pue...

En 2 temps : Transférer les fonds vers l’institution bancaire d’un pays ami de la Russie et non ennemi de la France puis, de là, reverser à la banque russe.

Le libéralisme économique, c’est la brutalité de l’asservissement de l’individu, mais également l’art de prendre la tangente.