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Yémen : les miliciens chiites s’emparent du pouvoir

Les miliciens chiites ont consolidé leur emprise sur le pouvoir au Yémen en annonçant la dissolution du Parlement et la création de nouvelles instances dirigeantes dans ce pays privé d’exécutif depuis deux semaines, des mesures dénoncées comme un « putsch » lors de manifestations et désapprouvées par les États-Unis.

Le Yémen, pays à majorité sunnite de la Péninsule arabique et allié des États-Unis dans la lutte contre al-Qaïda, est plongé dans une profonde crise politique depuis la démission le 22 janvier du président Abd Rabbo Mansour Hadi et de son gouvernement, deux jours après la prise du Palais présidentiel par les miliciens chiites, dits Houthis.

Dans une « déclaration constitutionnelle » rendue publique depuis le palais présidentiel, la milice chiite a décidé de dissoudre le Parlement, d’installer un Conseil présidentiel de cinq membres à élire par un Conseil national de 551 membres devant remplacer la Chambre dissoute.

Le Conseil présidentiel doit à son tour former un gouvernement de compétences nationales pour une période de transition, fixée à deux ans.

Durant cette période, les nouvelles instances dirigeantes auront pour mission d’élaborer une nouvelle Constitution à soumettre à référendum et d’organiser des élections législatives et présidentielle, selon le texte.

C’est également le Comité révolutionnaire qui fixera ultérieurement « les compétences du Conseil national, du Conseil présidentiel et du gouvernement », poursuit le texte.

Cette annonce a été accueillie par des manifestations contre «  le putsh des Houthis », à Sanaa et d’autres villes du Yémen où des sit-in et autres formes de protestations sont prévus.

Des centaines de jeunes hostiles ont manifesté sur une place près de l’université de Sanaa, étroitement contrôlée par les miliciens en arme.

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