Il y a des femmes qui ne s’épilent pas et qui refusent l’oppression.
Sources ici
http://www.ecologielibidinale.org/f...
et ici
http://pgriffet.voila.net/PF.htm
Donc oui, des femmes « ne gémissant plus sous la coupe du mâle hétérosexuel, délivrées de l’impératif catégorique et hétérosexiste de nous plaire, ont cessé de se raser les cannes. »
Mais l’oppression qu’elles combattent (avec certains hommes, ensemble) est le vrai sexisme, pas celui que l’impérialisme captialiste nous impose (les méchants hommes et les gentilles femmes, ou l’inverse) pour mieux nous diviser et faire son blé sur notre dos, mais celui qui fait que les hommes ont parfois du mal à concevoir que les femmes sont des êtres humains et pas des choses. Et cette vraie lutte que font ces femmes et ces hommes ne les divise pas et ne nourrit pas l’Empire.
Dire que moi, homme, je ne participe aucunement à la vraie oppression sexiste sous prétexte que je résiste à la fausse, imposée par l’Empire (en dénonçant certaines formes de féminisme moderne, par exemple), ça serait malhonnête de ma part. Quand je soutiens ma femme à ne pas s’épiler si elle n’en a pas envie, je lutte contre le vrai sexisme. Tout le travail sur moi que je dois faire à ce moment-là pour ne pas la trouver moche, ou sale, ou en avoir honte, toute la lutte intérieure pour la soutenir à être elle-même et ne pas essayer de l’influencer à ressembler aux modèles lisses des magasines de lingerie malgré mes représentations mentales d’avoir une belle nana plutôt que d’être avec une femme, tout cela montre que j’ai encore des comportements oppressifs, mais au sens réel du terme. Je ne m’en culpabilise pas, de ressentir tout ça, car je suis moi aussi victime de l’oppression sexiste, mais mis de l’autre côté (un peu comme les soldats de chaque clan, agresseur et agressé, qui subissent tout autant l’un que l’autre l’absurdité de la guerre).
Et la véritable lutte est ici.