L’immigration économique ou de peuplement n’a pas grand chose à voir avec l’idéologie du nouvel ordre mondial, comme le rappel ce petit texte instructif :
http://www.curiosphere.tv/SITHE/SIT...
Le problème de l’immigration apparait systématiquement en période de crise économique et ouvre très rapidement la voie à la xénophobie. Pendant que l’on tergiverse sur les questions migratoires, on ne pose pas les véritables causes à la récession. D’ailleurs comment expliquer que les immigrés sont les responsables des baisses de salaires alors qu’ils étaient là avant la crise et que leurs nombres étaient plus élevés pendant les 30 glorieuses, quand le pouvoir d’achat des ouvriers augmentait ? Comment expliquer que l’ouverture des frontières favorise le flux migratoire, alors que les plus grandes vagues d’immigrations se sont produites au début du XXè siècle alors que les frontières étaient surveillées ?
Une chose est sûre, l’immigration a de tout temps était réclamée par le patronat et jamais par les populations ouvrières. Les réseaux clandestins ont toujours étés encouragés (si ce n’est organisé) par le patronat dans le but de s’exonérer des taxes. Cela n’a donc rien à voir avec la situation sociale que l’on traverse aujourd’hui.
Néanmoins, l’idée de réduire les flux migratoires pour réduire le chômage semble à première vue logique. C’est d’ailleurs le choix qu’avaient fait les américains en 1930, tout en menant la lutte contre les réseaux clandestins organisés par le patronat. Cette mesure pourrait être appliquer sereinement si on l’abordait uniquement par son aspect économique en se refusant à tout discours xénophobe qui mène toute réflexion constructive dans l’impasse.
En fait les extrémistes de gauche comme de droite apportent de l’eau au moulin du médéf. Leurs agitations participent à occulter les causes de la récession et font oublier la seule responsabilité des acteurs économiques et politiques.