Tintin, une oeuvre fasciste de type national-révolutionnaire
8 mars 2012 02:18, par Seber
L’article est intéressant pour des raisons opposées. Dans les premières lignes, on n’a pas l’impression d’une critique avant que l’hystérie l’emporte (=diarrhée verbale).
D’ailleurs, ce qui se veut une critique est en réalité un hommage (inconscient ?) à tout ceux qui suivent ce type d’ analyse (Soral=Tintin ?). L’historicité des B.D. validant du coup l’ensemble car tout est encore d’actualité, et confirmé. Et Hergé se serait donc trompé ? Tssss...
Pour ce qui est du fond, l’article raisonne creux. Pas un seul argument. Les raisonnements circulaires, amalgames, rapprochements, sous-entendus tiennent lieu d’argumentaire. C’est dire que le camp d’en face a raison !
Le regard est bourré d’a priori par lesquels l’auteur cherche...a posteriori, de quoi faire tourner sa rhétorique. Oui Spielberg est fan de Tintin depuis toujours ! Les fils se touchent et produisent des étincelles dans le cerveau ravagé et paniqué de l’auteur (auteurE ?).
Enfin, le peu d’éléments qui se rapprochent du concret sont faux (théories fascistes-droitières - ???- du complot, vision de l’histoire en deux dimensions, extra-terrestres...). Le simplisme du propos décrédibilise totalement l’ensemble.
La gauche c’est bien parce que c’est bien, la droite c’est mal parce que c’est mal.
Aucune ouverture d’esprit.
Aucune remise en question.
Aucune possibilité que le point de vue d’autrui puisse avoir une valeur quelconque.
Aucune tolérance.
Rejet du différentialisme au nom de...la diversité (les Noirs sont tous pareils mais ils doivent devenir...comme nous - occidentaux).
Psychiatriquement parlant, l’auteur est fou à lier. Comme ses soutiens. De même que le paranoïaque ne peut pas comprendre ou admettre qu’il l’est car il est incapable d’objectiver sa situation et reste dans le raisonnement qui le rassure et s’auto-entretient.
Cas intéressant. Mais nuisible.