La franc-maçonnerie ou le totalitarisme humaniste
8 mai 2012 14:55, par Catherine
J’ai été apprentie et je suis partie juste après avoir fait ma planche pour devenir compagnon. Mon insatisfaction intellectuelle a effectivement été totale et j’ai été navrée par la médiocrité des "maîtres". On m’a dit que j’étais impatiente et arrogante, j’ai répondu que oui, j’étais pressée et que je n’avais pas de temps à perdre. L’humilité qui est demandée aux apprentis est ridicule. D’être condamnée au silence ne me gênait pas mais de ne pas pouvoir dire que je m’ennuyais, oui. Quand je faisais une planche, ils étaient très embêtés parce que je savais plein de choses que j’avais apprises ou comprises avant et ailleurs que chez eux. J’ai vu des gens très ordinaires flattés et rassurés par le fait qu’ils étaient dans le camp des justes et des bons mais très peu exigeants avec eux-mêmes et pas du tout éveillés. Bref, j’ai constaté que le feu était éteint et je n’avais pas envie de patauger dans les cendres. Les vrais Maîtres sont ailleurs.