Alain Soral - Entretien de mars 2012, Deuxième partie, Le Front national présent aux élections.
Le vrai, vrai, problème, quand on voit ce qui se passe aujourd’hui, comment la classe politico-médiatique sombre dans le grotesque et dans la pant…, je sais pas comment dire, dans la pantomime, dans la pantalonnade, sur l’affaire de Toulouse, on voit très bien qu’aujourd’hui, le gros déficit des comment dirais-je, des hommes politiques français, à tous les niveaux, c’est le manque de couilles ! Hein !?
Mais que cette émasculation a pris, je le dis bien, deux siècles ! Deux siècles avec deux guerres mondiales, une guerre coloniale, une décolonisation !
On en est arrivé aujourd’hui à un peuple de France qui est prosterné, soumis et terrifié à peu près par tout ! On le voit. C’est ce que nous vivons en ce moment !
Et moi je prétends être comme Jean-Marie Le Pen : un des derniers gaulois qui résiste. Je pense à Vercingétorix et je pense à Astérix !
Et quand je pense à Vercingétorix et à Astérix, malgré les excellentes conférences d’Asselineau, je ne pense pas à Asselineau ! Il a pas le profil ! Il ne sait pas ce que c’est que « d’en prendre plein la gueule » !
Ce n’est pas un combattant !
C’est un commentateur, et c’est pour ça que ce n’est pas un politique !
Transcription écrite de l’entretien, p.33