Ce type de commentaire à déjà été fait, mais vu la teneur de l’article c’est irrésistible.
Le sud attire de faibles arrivistes qui n’apportent que leur vacuité. Aucun honneur a quitter sa terre.
« Sud » : le Sud-Est méditerranéen, là où il y a du soleil. Depuis les années 60 : farwest français. Phénomène d’héliotropisme.
S’il fait gris a Paris, ce n’est pas de la faute des parisiens quand-même ? Et la grisaille n’est pas une excuse pour faire la tête, être stressé, ou avoir une vie terne. C’est de l’idéologie ça. Pas besoin d’oliviers pour être heureux !
Si c’est le monde qui le gène, pourquoi aller dans un endroit aussi surpeuplé ?
Si c’est l’exotisme qui l’attire, pourquoi se contenter d’un petit bout de Paris, à l’exotisme de pacotille ?
La Terre est immense. Le « Sud » est minuscule.
Bref, il a changé de décors mais n’a rien changé du tout. Il ne sert à rien, à l’image de son article.
Si ce n’est à me défouler (merci). Ça fera pour tous les autres, millions d’arrivistes comme lui, à la suffisance décontractée, qui veulent s’inventer une vie, crachant ostensiblement sur leurs origines du Nord, et qui se font souvent plus autochtone que les autochtones, en copiant quelques clichés caricaturaux de manière grotesque. C’est de l’assimilation express, bâclée, tellement massive que c’est en fait les autochtones qui finissent par s’assimiler. À cette sous-culture hédoniste 68arde rouillée.
Le Sud est prit en tenailles entre 2 sortes d’immigrés : le larbin Nord-africain, éternel métèque, et l’arriviste hédoniste Nord-européen, qu’il soit frimeur friqué à raybans, obsédé sexuel (imitation tube des années 80 ambiance latina, avec raybans lui aussi - mais fausses), bobobio terroir-new-age ou pseudo-rabouin en guenilles. Les mondains et les mystiques pour reprendre une expression célèbre. Avec des optiques différentes, ils viennent tous « refaire leur vie », et se croient meilleurs qu’avant.
Sur le même thème, il y a un article marrant sur un site sénégalais, je crois qui s’intitule « les gros cons ».