Bonjour,
Personne ne se demande pourquoi les élèves avaient habituellement des bonnes notes... Et s’ils avaient été surnotés tout au long de l’année par leur professeur de Français ? Leurs résultats au Bac de Français ne seraient alors que le reflet de leur véritable niveau.
Concernant l’oubli de l’anonymat, c’est impossible. Quand les copies sont ramassées, l’anonymat est vérifié une première fois par l’établissement centre d’examen, puis elles sont envoyées au rectorat où l’anonymat est vérifié une seconde fois, enfin les correcteurs auraient signalé un problème si toutefois les copies étaient arrivées entre leurs mains non anonymées.
Par ailleurs, les élèves n’ont pas pu être discriminés, même si leurs noms apparaissaient par le plus grand des hasards, car l’établissement d’origine n’est jamais mentionné sur les copies. Certains pensent ici que la consonance française de leur patronyme aurait poussé les correcteurs (apparemment tous soupçonnés d’êtres trotskistes) à les noter plus sévèrement. Jusqu’à preuve du contraire, les noms français sont encore majoritaires en France, qui plus est dans la Sarthe où il ne doit pas y avoir beaucoup d’enfants d’immigrés.
Certains crient au complot quand les médias traitent des crises internationales (Libye, Syrie...) et gobent n’importe quoi quand il s’agit d’un thème moins important. Il faudrait appliquer la rigueur critique partout et pas seulement sur les sujets qui arrangent telle ou telle théorie ! N’oublions pas qu’il s’agit d’un reportage de TF1...
La triste réalité est qu’aujourd’hui le niveau scolaire est bas partout, aussi bien dans le public que dans le privé, sauf dans certains établissements (publics ou privés) trustés par les élites (de souche ou immigrées). D’ailleurs, les programmes sont strictements les mêmes dans les deux secteurs.
Conclusion : soit ces élèves sont victimes de l’effondrement du système scolaire et sont des tanches en Français mais ont été surévalués tout au long de leur scolarité ; soit ils ont été notés par un correcteur intègre qui refuse de se plier aux exigences statistiques de l’Education Nationale.