MERCI. MERCI pour cet article excellent. Je comptais également écrire un papier comme cela pour tenter de dédiaboliser l’image du hip hop français.
Comprendre que le système pervertit les cultures contestataires est un pas nécessaire pour approcher le Hip Hop sans préjugés. Et oui comme le savoir, la musique est de meilleure qualité en underground plutôt que celle exposé dans les mass médias. La raison : elle n’est pas pervertit par l’argent.
A ta liste j’ajouterai quelques noms pour participer à l’ouverture d’esprit sur le rap.
Les sages poètes de la rue, rockin’ squat (de Assassin), Faycal, Disiz la Peste (écoutez son titre "Mon amour", excellent), l’Affaire (notamment Mothas la Mascarade, excellent rappeur sur des ambiances Jazzy), Kacem Wapalek, les poètes du béton, Sniper (je conseille "Jetteur de pierre", ayant pour sujet la situation en Palestine. Des paroles criantes de vérités et en avance sur son temps. Et un appel à la paix) et j’en passe.
Et il faudrait parler du graffiti. Qui excusez moi, mais rend beaucoup plus beaucoup plus beau certains de nos endroits froids, transpirant le capitalisme. Et sans parler de goût c’est aussi une manière d’exprimer son opposition au système.
Et puis le break, qui dans sa pratique underground diffuse un état esprit basé sur le partage, l’humilité, le respect, la discipline et l’amour de la musique. Cet esprit est celui du Hip Hop en général.
Je finirais sur une citation de la Fonky Family : "Une musique pas faite pour 100 personnes mais pour des millions". Ne pas voir ici l’attrait marchand de la chose. Au contraire, le rap propose (le vrai rap j’entends) une réelle critique du système capitaliste et à un message fédérateur. Le Hip Hop m’a amené à remettre en cause le système, et d’une certaine façon m’a amené à Soral et Dieudo.
Encore bravo pour l’article.