La moitié de la nourriture mondiale part à la poubelle
12 janvier 2013 01:18, par goy prideQuiconque ayant évolué dans le milieu de la restauration est au courant des quantités colossales d’aliments qui se foutu en l’air chaque jour.
La problématique ne semble pas comprise par certains. La question première n’est pas de savoir si DLC et DLUO sont nécessaires, ni que faire des aliments ayant dépassés les dates limites mais comment pouvons nous réorganiser nos modes de production, de transformation et de distribution afin de limiter considérablement la nécessité de l’usage de la DLC. En effet si la complexité de nos sociétés rend nécessaire la mise en place d’un système de date limite de consommation (certes trop stricte afin de stimuler la consommation) il en n’a pas toujours été ainsi. La première chose serait de relocaliser les lieux de production, transformation et distribution à proximité des lieux de consommation. Ensuite il faut simplifier la transformation des aliments car plus un aliment est simple et proche de sa structure d’origine plus il est facile de manière empirique de déterminer son état de fraîcheur. Sur les étals des bouchers et maraîchers d’Afrique vous n’avez pas besoin de DLC ! La viande avariée cela se voit et se sent ! Les fruits pas frais cela se voit ! Et de ce fait on n’achète pas ! Avec des aliments frais on peut gérer et décider de leur vente ou mise au rebut de manière plus souple au jour le jour. En revanche les aliments transformés avec les colorants et exhausteurs de goûts et autres saloperies chimiques peuvent perdre leur fraîcheur tout en gardant un aspect et des qualités organo-leptiques proche de l’état originel. Dans les sociétés traditionnelles les aliments qui sont considérés comme plus consommables par l’humain sont recyclés pour être transformés en engrais ou en aliments pour le bétail. Avec des systèmes de fermentation assez simples on peut transformer n’importe quel déchets organiques en fertilisant de qualité ou aliments pour certains bestiaux.