Caroline Fourest vs Nicolas Dupont-Aignan
16 janvier 2013 09:59, par fifty miles
L’argument prioritaire de Fourest est que les enfants doivent être protégés juridiquement en fonction de leurs liens affectifs et sociaux. En quoi les enfants élevés par des couples homos sont-ils lésés par rapport aux enfants de couples hétéros dans la loi et dans les faits ? Un des deux parents homo élevant n’est pas considéré comme parent car la création d’un enfant demande l’intervention d’un ovule féminin et d’un spermatozoïde masculin. Ne pouvait-on pas faire une extension de l’adoption, puisque le lien existe entre le fait que des parents soient reconnus comme tels envers un enfant qui ne provient d’aucun des deux, et la faciliter pour le parent homosexuel à la demande des couples homosexuels concernés ?
Concernant l’adoption pure et simple par des couples homosexuels, argument recevable, car on ne peut interdire le désir d’enfant des homosexuels, il faudrait se baser sur des statistiques fiables concernant l’adoption en général et sur le devenir des enfants ayant été élevés par des couples homosexuels. Le débat pourrait avoir lieu sur de l’argumentaire solide, ce qui est loin d’être le cas, et l’on constaterait de fait, que les enfants élevés par des couples homos sont en difficultés psychologiques aggravées. Si selon Fourest, 98% de tordus proviennent de couples hétéros, que soient publiés les cas de tordus et de problèmes venus d’enfants de couples homos. D’autant que son argument sous-entend que les enfants élevés par des couples homos vont bien.
S’il faut donner l’égalité des chances à des enfants de couples homos, dès le départ le discours est biaisé. Les meilleures chances sont apportées par un couple parental représentant les deux sexes. En revanche, s’il s’agit de promouvoir l’homosexualité comme une norme pour que cette égalité soit effective, c’est une atteinte grave envers tous les enfants en leur supprimant la meilleure norme, la plus équilibrée, la plus naturelle, la plus respectueuse de son développement.