Cela est la preuve par l’exemple que l’Église Romaine n’est plus garante d’aucun salut depuis Vatican II. Le Christianisme fut à l’origine fondé sur l’idée que tout projet d’une patrie idéale sur terre, et plus particulièrement le projet juif en la matière, était illégitime et diabolique depuis le commencement, et que les prophètes bibliques avaient tout fait en vain pour dissuader les juifs de mettre en oeuvre un tel projet. En fait, au sein même du judaïsme le plus indifférent ou méprisant envers la personne de Jésus, la plupart des grands sages ont été du même avis, à savoir que la véritable terre promise n’est pas matérielle. La plupart de ces grands sages assez récents comme tous les prophètes bibliques ont par ailleurs condamné tout mélange de leur peuple avec leurs voisins et à plus forte raison toute volonté des juifs de briller dans les cultures ou les religions autres, même dans le dessein de les manipuler ou de les défaire. Le christianisme pour sa part a toujours été d’avis que le judaïsme est une des plus anciennes et pires hérésies de tous les temps depuis ses toutes premières origines, et que les juifs sont un peuple problématique depuis les origines de par leur constitution génétique, au même titre que plusieurs autres comme les Tziganes, les Intouchables indiens et aussi les Noirs, et que même convertis au catholicisme ils doivent accepter de vivre séparément sans prétendre à aucune égalité avec leurs supérieurs par essence, comme d’ailleurs plus généralement la masse laborieuse de l’humanité. Bref les gens honnêtes des deux camps, juifs et catholiques, s’étaient toujours mis d’accord pour dire que judaïsme et christianisme ne se mélangent pas, et que la volonté de les mélanger relève des forces de la débauche et de l’adultère. Les deux religions étaient à l’origine attachées au système dit indien des castes, avec des devoirs de vie spécifiés par l’hérédité, non le choix personnel. Depuis Vatican II, ni l’une ni l’autre ne peuvent plus l’être de par le mélange contre-nature ainsi opéré.
Il est vrai par ailleurs qu’on peut se sauver en tant que juif (même si c’est bien plus difficile) aussi bien qu’en tant que catholique, mais pas par les mêmes choses. Le catholique se sauve par l’acceptation d’un dogme excluant toute opinion personnelle, tandis que le juif se sauve par la recherche inlassable d’une connaissance qui ne lui est pas donnée du tout au départ.