La résistance au mondialisme par le français
30 janvier 2013 11:48, par GuyL’Empire a vocation à faire disparaître le français, et pour souvenir, je rappelle l’une des missions que Xavier Darcos avait pour ordre de mener à bien : les élèves français DOIVENT tous savoir parler anglais au sortir du Bac.
Ce n’était même une option, c’était une obligation.
(et c’était la mission confiée par Sarko)
Dans les valeurs que porte une nation, il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte, de la cuisine à la langue en passant par le cinéma ; mais, personnellement, dans mon classement, la langue et l’héritage littéraire sont, pour moi, de la plus haute importance, une richesse incomparable. Et quand une langue est morte, se sont tous ses trésors qui s’en vont, à jamais. Qui, aujourd’hui, lit encore Ovide en langue originelle ?
Nous pouvons dés à présent faire nos Adieux à la postérité d’un Hugo, d’un Céline, d’un Proust. Quand le français ne sera plus qu’un dialecte de Province parce que l’anglais se sera imposé, on en parlera comme du latin dans les écoles, le français ne sera plus qu’une option comme l’est le latin, et les mères diront : "pourquoi devrais-je imposer le français à mon fils ? c’est l’anglais aujourd’hui ; c’est une option que je prends pas !" et "le français ? ça ne lui servira pas pour plus tard".
J’ajoute que l’anglais est loin d’être alléchant ; il est illogique au possible avec ses verbes irréguliers (et dont aucun élève ne peut en expliquer l’intérêt) parce que le système scolaire a une approche synchronique quand le milieu de l’étude linguistique a une approche diachronique de la langue (lire les travaux de F. de Saussure). L’anglais est une langue dont on ne peut guère rêver d’un mélange plus embrouillé :
en français, quand on a un problème de "dent", on va chez le "dentiste"
en anglais : "tooth", "dentist". ??
Nous nous dirigeons droit vers le cauchemar orwellien et sa tambouille Novlangue, où les individus n’ont même plus la force d’avoir d’idées parce qu’ils n’ont plus les mots pour les exprimer ; le cerveau complètement embrumé par une éducation scolaire qui les a abêtit, des règles de grammaire qu’ils ne comprennent pas, qu’ils appliquent sans plus savoir pourquoi, qui est en fait une conséquence de que l’on pourrait appeler "le libéralisme linguistique".