Camel Bechikh est invité à débattre au colloque Idées Nation
11 avril 2013 12:20, par RogerBravo, c’est une très grande preuve de hauteur d’esprit.
Les immigrés en général se sont trop souvent vus dans une position de victimes (bien aidés par SOS racisme etc, et aussi sûrement par une histoire douloureuse), qui en fin de compte ne les sert absolument pas, sinon les maintient dans une position inférieure et impuissante à améliorer leur propre sort. Dans cette position il est plus facile de désigner des méchants, de se plaindre, et d’attendre et d’exiger d’une puissance extérieure de la considération et de l’attention. Les dominants qui nous dirigent ont très bien compris cela.
Aujourd’hui, les immigrés passent à la position de l’homme debout, qui marche la tête haute, qui prend ses responsabilités. Et prendre sa responsabilite, c’est reconnaître que son propre sort dépend avant tout de soi-même, et de ne pas voir l’autre (le Français de souche notamment), comme un être fondamentalement supérieur et méchant, mais comme son égal, c’est-à-dire un être humain avec ses forces et ses faiblesses, à qui il faut pardonner ses faiblesses pour avancer, car ce dernier est lui aussi capable de pardonner réciproquement.
Personnellement, je viens de la droite nationale (Front National), et j’ai eu envie de me réconcilier avec les immigrés lorsque je les ai vus debouts : Dieudonné et Kémi Seba notamment. Parce que des pleurnichards soumis qui réclament, il y en a déjà beaucoup chez les Français de souche, et ça donne vraiment pas envie.
Franchement je préfère vivre dans une France avec des Dieudonné ou des Kemi Seba (certes il est parti), qu’avec des Dupont ou Durand qui gobent comme des cons la propagande (historique notamment...) du système devant leur TV, et qui répètent comme des moutons dégoutants : "antisémite", "facho", "nazi". Ras-le-bol de ces débiles, qui se font le bras armé d’un système criminel et pédophile, même s’ils en ont certes pas conscience.
Bravo M. Bechikh. C’est une initiative difficile, car il ne faut pas tomber dans le piège de l’émotivité, du cerveau reptilien, face à des réactions bêtes et brutales dans les deux camps. Il faut pardonner, être constructif, et avancer. Et en cela, Alain Soral, l’initiateur de cette vision, est un grand Homme, et un grand Français.