Nouvelle à la fois réjouissante et effrayante ! En effet plus les pays émergents développent leur industrie plus la chute sera brutale. Que va-t-il se passer quand ce mode économique ne pourra plus compter sur les énergies fossiles pour continuer à fonctionner ? L"e progrès technologique viendra à la rescousse ? C’est beau de rêver ! Le chaos et désolation ! Des millions et millions de morts...
Prenons un pays sous-industrialisé d’Asie du Sud (Laos ?) ou d’Afrique (Zaïre ?). Les gens vivent dans des systèmes socio-économique basés sur la pénurie. La vaste majorité des paysans cultivent leur lopin de terre sans tracteur, leur dépendance aux pesticides et engrais de synthèse est relativement peu importante...quand les gosses vont à l’école il n’est pas rare qu’ils fassent plusieurs kilomètres à pieds car papa et maman n’ont pas de voiture et la commune ne fournit pas un service de ramassage scolaire...les gens s’occupent de leurs vieux et malade car pas de prise en charge par le gouvernement, et le fait de vivre dans un état permanent de pénurie ou quasi pénurie a développer chez ces gens une grande capacité de débrouillardise, c’est à dire la capacité d’en faire le plus avec le moins. Dans ce contexte une rupture en approvisionnement énergétique sera vécu de manière beaucoup plus douce que dans les pays déjà bien industrialisés.
Ceci étant dit l’idéologie du progrès et les contraintes politiques autorisent-elles un pays de suivre un mode de gestion alternatif de son économie ? Les pays non pas le choix. S’ils refusent l’industrialisation ils seront de toute manière forcée à se soumettre aux directives de l’Onu. Si un pays à des ressources naturelles il sera contraint de les brader au profit des multinationales. Un pays sans gaz, sans pétrole ni minerais intéressants sera contraint de développer son industrie du tourisme en vendant ses terres trois fois rien à des groupes hôteliers et à l’industrie du jeu, casinos et prostitution fleurira...