En Suisse nous avons deux associations florissantes aux doux noms explicites : Exit et Dignitas pour l’eutha... ah, non, pour "l’acte létal compassionnel" qui proposent gentiment leurs services dans les EMS (il faut quand même débourser env. FRS 10’000,- pour l’accompagnement final...).
Alors, si vous êtes en EMS et que vous vous plaignez que vos enfants et petits enfants ne viennent jamais vous voir, que vous souffrez toute la journée en chaise roulante et que vous sentez bien que vous êtes un poids pour votre famille (ça coûte cher une place en EMS...) ne vous inquiétez pas, vous pourrez assister à la prochaine séance d’information d’Exit ou de Dignitas...
Ça vous choque ? C’est pourtant une réalité chez nous ! Mais il y a mieux ; l’année passée on a eu droit dans l’émission Temps Présent à un accompagnement filmé jusqu’à l’acte final, d’une personne ayant eu recours à une de ces associations. C’était une femme (apparemment en bonne santé et pleine forme) atteinte d’une maladie incurable. La caméra l’a suivie jusqu’à ses derniers instants... Elle avait tout organisé, on la voyait tout-à-fait bien portante, consciente et plaisantant même, préparer son départ, on aurait pu dire presque comme une fête... Au moment de prendre la pilule fatale, on la voit entourée de sa copine (j’ai oublié de vous dire, elle était lesbienne) et de ses amies. Elle prend un morceau de chocolat avant (la pilule doit être amère...) et hop ! Qui vous dit que la vie est sacrée ? C’était ses derniers mots...