Géopolitique de l’eau : quels intérêts sert le mythe de la raréfaction ?
18 août 2013 10:14, par azzedine
J’apprécie les analyses de Chauprade que j’ai découvert il y a peu de temps, mais je crois que sur ce sujet de l’eau on passe d’un raisonnement généralement alarmiste au sien qui semble relativement simpliste et complaisant, car si en effet l’eau consommé demeure toujours présente sur terre, sa qualité elle s’en trouve considérablement modifié sauf à dire que l’eau potable est égale à de l’eau non potable et alors que dire de l’eau carrément pollué, de même en ce qui concerne les nappes phréatique dont l’épuisement se produit lorsque l’emploi est supérieur à sa reconstitution, avec parfois des conséquences désastreuses pour certaines nappes proche du littorale dont les caractéristiques permettent un effet de vase communiquant qui remplace l’eau douce par l’eau de mer et ses conséquences pour l’écosystème.
Pour finir les déclarations suivantes m’ont fait sourire : contrairement à ce qui est souvent affirmé, le barrage hydroélectrique ne consomme pas d’eau. et Le barrage ne barre pas l’eau, il la retient provisoirement.
En effet le barrage ne consomme pas d’eau, mais en revanche c’est son débit qui est consommé et prétendre que ce n’est pas une cause de conflit me parait maladroit et en tout cas énoncé par une personne qui n’a jamais connu certains pays avec des restrictions d’eau à la maison, alimenté un jour sur deux dans le meilleur des cas.
Deux trois pays alimentés par le même cours d’eau en amont duquel un barrage hydroélectrique serait construit, est semblable à une copropriété alimenté en sous pression avec au rez-de-chaussée une famille nombreuse dont les besoins en machines à laver, douches et stockages de réserves d’eau ne permettrait que partiellement au 1er étage pour ce couple avec deux enfants d’être fournit en eau en nombreuses interruptions et rien au robinet du 2ème pour ce célibataire... hormis peut-être de nuit. Il va sans dire que le voisinage deviendra vite conflictuel.