"Si l’individualisme se présente comme un anti-totalitarisme, il débouche donc en réalité sur une nouvelle tyrannie... Le pouvoir légitime doit s’effacer devant le mythe de l’individu-roi".
Le pouvoir légitime doit avant tout garantir le bien commun. La tâche principale, essentielle de toute autorité, de l’Etat, est de promouvoir, défendre, définir le bien commun et il le fait à travers des droits. Le droit devrait donc servir au bien commun, par ex. qui vole doit être puni, ce qui signifie que voler est mal ; l’autorité, à travers ce droit, d’un seul coup, défend, promeut et définit ce qui est le bien commun. Tout pouvoir, quel qu’il soit, monarchie, république, aristocratie ou dictature sera jugé sur la manière avec laquelle il aura promu, défendu et défini le bien de chaque individu ou du bien commun. On pense donc, à tort, qu’une démocratie est ce qu’il y a de mieux pour une société, en oubliant le fait que, si cette démocratie approuve et promeut des lois injustes (l’avortement par ex.) même en utilisant le principe de majorité, qui est le fondement de toute démocratie, ce gouvernement là, ne peut pas être considéré comme un bon gouvernement, car il ne garantit pas le bien commun. À travers ce système, la démocratie devient une forme de totalitarisme. C’est en résumé, ce qu’écrivait Jean-Paul II dans "l’Evangelium Vitae". Reste maintenant à définir ce qu’est ce bien le commun... En faisant une petite enquête, en demandant aux personnes ce qu’elles considèrent être le bien commun, force est de constater en voyant les réponses reçues (le ventre plein, avoir un travail, se conformer à ce que dit l’UE (sic !), tolérer tout ce qui plait au sens commun...etc.) que ce concept de "bien commun" est noyé, dilué et en quelque sorte dénaturé par des principes de tolérance. Il faut donc redéfinir ce qu’est le bien commun...