Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire"
28 septembre 2013 17:56, par saratogagyLes raisons sont sans doute autant culturelle qu’économique. Et ces mesures s’inscrivent dans le cadre du marché transatlantique.
En effet les lobbies de l’industrie agro-alimentaire français pousse à modifier les labels de certains fromages. (merci amerloque, maintenant il m’en souvient)
(source : documentaire sur les fromages à pâte crus, si quelqu’un a le nom) Concrètement ces derniers veulent pouvoir mettre tel label réservé auparavant pour les fromages à pâte crue même s’ils les ont cuits.
Oui cela parait absurde ; mais avec les additifs, les industriels pourrait faire aimer de la merde aux personnes ignorantes.
Pourquoi les industriels poussent-ils ? Le label fournit une valeur ajoutée à leurs produit.
Comme ils sont incapables de faire du pâte crue (taille de l’usine, coût, hygiène) ; ils auront le beurre et l’argent du beurre. Il n’augmente pas leurs coûts, ils satisfont Bruxelles sur les normes d’hygiène, et ils vendent leurs merdes plus cher.
De plus la rencontre entre l’économie et la culture se fait à l’aune de notre soumission à Washington.
"Les américains" a tendance hygiéniste ne supporte pas notre roquefort. Certes mais ils veulent pouvoir commercer sur tout, avec tout le monde, y compris avec le fromage des français.
"Alors c’est très bien les français vont nous faire du fromage aseptisé, on va leur acheter avec notre fausse monnaie. On va pouvoir en manger, on va pouvoir le vendre dans le monde entier, comme ce produit est mort, il pourra passer par autant de traders que nécessaires. En plus les français se sentiront moins exclus par l’américanisation en travaillant pour nous dans leurs domaines.
En attendant on aimerait bien vendre notre vin californien à tout le monde et ces salaud de grenouilles comptent trop sur leurs prestiges surévalués. Rabaissons leur caquet. Comme on sait faire que du vin bas de gamme, avec cette "interdiction", leur marché de vin commun va s’écrouler, nous on les remplace sur l’export, il leur restera toujours le meilleur qui est principalement vendu à l’extérieur de leur territoires. Et puis les élites savantes auront compris et continueront d’acheter du vin très cher.
Enfin en arrêtant le vin ils se ruent sur les médocs et même si les frenchi sont bon là dessus, nous on est bien meilleur."
Après je spécule sur la qualité du vin californien. Y-a t-il œnologue dans l’assistance pour infirmer ou confirmer mes suppositions ?