Un tas d’inexactitudes.
D’abord l’URSS a été propice au développement de mafia, le Vory V zakone.
In extento l’Italie aussi, hors de ses frontières. D’autant qu’il a fallut l’aide (relative) de Cosa Nostra pour le débarquement allié.
Peu de mafia en chine.... une blague..... on du foutage de gueule. La Sun Yee On, entre 30 et 60 000 membres selon les chiffres, quoique basée a Hong Kong a toujours maintenu une énorme activité en Chine Continentale.

"Les moyens de départ" sont des anachronismes, les mafias sont pour la plupart bicentenaires. Leur principaux revenus sont désormais l’immobilier, le blanchiment, la came, les marchés publics et les investissements financiers. C’est du travail à la chaine et/ou de haute voltige, technique, pas quatre mafiosi qui vont quebra un bureau tabac a Naples. Le chiffre d’affaire de la Camorra, par exemple, petite et chaotique, essentiellement méditerranéenne est de 14 Milliards d’euros. un pactole pour du "racket".

Ensuite, l’auteur pratique outrageusement l’amalgame, en son sens du terme mafia qui ne se réfère pas aux sociétés secrètes. Que ces dernières soient ou non hors la lois, pratiquent légalement ou pas des activités moralement condamnables, est un autre problème qui n’est pas, comme dans l’amalgame vulgaire de cet article, neuro-sémantique. L’utilisation du terme pour mettre tout et n’importe quoi dedans, sans distinction, est juste d’un pur effet spectaculaire, au sens Debordien du terme. De la part d’un type qui, a juste titre, attaque les médias....Nomina si nescis, perit et cognito rerum

Je doute que l’on puisse dénoncer "sans danger" une mafia dite "primaire", l’auteur devrait s’y essayer avec la Camorra, l’une des triades ou le Yamaguchi-gumi.
L’auteur, soucieux de "caser" fait des différenciation trop nette entre les mafias et les diverses composantes du pouvoir politiques, économiques ou religieux. Bien évidemment, ce n’est pas aussi simple et aristotélicien, c’est bien plus poreux qu’une pâle connivence entre une loge et la `Ndrangheta. (citation d’un événement purement anecdotique. Citation trop décharnée pour atteindre autre chose qu’une autosatisfaction)... ). Ce n’est d’ailleurs pas hiérarchisé mais constitue une sorte d’axe de tension permanent.

Enfin, au cœur de milles autres erreurs, le Yakuza est bien actif en France (tout comme les autres mafias asiatiques) avec une influence relativement limitée.