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En ce sens, la loi Veil n’est pas une mauvaise loi, c’est ce qu’on en fait aujourd’hui avec les abus de dérives contraceptives à répétition qui est mauvais. Libre à nous, à la sécurité sociale ou aux médecins d’établir une charte de l’avortement, de dénoncer les dérives et poursuivre pour recouvrement d’’honoraires les personnes ne voulant pas payer ce qui n’est qu’un choix de contraception.
Aider une personne pour qui avoir un enfant à cet instant c’est la tuile, une grosse erreur de crédulité ou d’absence de maturité, l’impossibilité matériel ou sociale, une raison de santé quelconque ou un drame pour diverses raisons indépendantes de sa volonté, j’estime que c’est se préserver de difficultés ultérieures forts probables, pas seulement pour la personne qui avorte mais pour toute la société.
Et si l’avortement doit être totalement interdit aux femmes ou non remboursé pour quiconque, alors je pense qu’il est logique que les hommes impliqués dans ces gestations supportent également obligatoirement le poids du devoir face à la naissance de l’enfant, son éducation.
Mais, n’oubliez pas que nous nous retrouverons aussi face à des gamins de 14, 16, 18 ans ou 20 ans ou des personnes dans le désarroi (quel qu’il soit)... Ma position est que par l’interdiction, je suis incapable de décider arbitrairement de leur destin ou leurs remords à vie pour une erreur qui peut être fatale pour plusieurs existences.
Du discernement est réellement nécessaire.
Enfin, j’entends ce que dit l’Eglise et je respecte réellement sa position étique qui est un garde-fou essentiel mais, n’oublions pas qu’ici-bas nous ne sommes que de pauvres pêcheurs, parfois un peu trop égarés...
Ne commençons pas à interdire, à montrer du doigt la fragilité d’une personne, surtout en ce moment comme le font si bien les gens qui ne nous représentent pas mais, nous dirigent... Ayons et gardons le sens du discernement, même dans ce qui nous attriste.